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Publié par blog813

à la BiLiPo en mars

Une nouvelle exposition à la Bilipo

à partir du 20 janvier

 
 

Exposition DETECTIVE FABRIQUE DE CRIMES ?

Le grand hebdomadaire des faits divers

En 1928, Détective, lancé par Gallimard, grâce à l’aide des frères Kessel, prétend être le premier hebdomadaire de faits divers, à la fois journal et magazine : chaque jeudi, la petite fabrique de crimes alimente les kiosques de ses numéros sanglants pour des lecteurs venus chercher leur dose d’énigme et d’horreur. Ses photographies impressionnent, ses reportages passionnent, ses signatures prestigieuses (Carco, Mac Orlan, Kessel) attirent. Détective devient l’atelier où se forge une certaine vision de la France criminelle des années trente et où certaines affaires emblématiques (les sœurs Papin, la parricide Violette Nozière, Stavisky) sont exposées au public. Véritable succès de vente pour les éditions Gallimard mais aussi cible numéro 1 des critiques qui condamnent son immoralité et son manque de fiabilité, le journal ne laisse pas indifférent. Mais que connaît-on vraiment de son histoire ? Comment expliquer une telle réussite ? C’est cette recette savamment composée – d’enquêtes rigoureuses et de «bidonnage» de l’information, de combats journalistiques et de recettes sensationnalistes –, que la Bilipo se propose de vous faire redécouvrir à travers cette exposition.

COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION :

Amélie Chabrier : universitaire, elle a pour domaine de recherche la littérature au XIXe siècle, en lien avec la presse, plus particulièrement judiciaire, autour de la médiatisation et de la fictionnalisation des procès.

 

Catherine Chauchard : responsable de la Bibliothèque des littératures policières.

Marie-Ève Therenty, professeur de littérature française à l'université de Montpellier 3 et directrice du centre de recherche RIRRA21, elle est spécialiste des relations entre presse et littérature.

Détective, n°1, 1er novembre 1928

Conférences et rencontres

à la Bilipo

 
 

Faits divers et affaires judiciaires : quel traitement journalistique ?

Rencontre avec trois chroniqueuses judiciaires

samedi 18 mars à 16h

Réservation au 01 42 34 93 00

Gang des postiches, traque de Guy Georges, affaire Clearstream, meurtre de la petite Fiona, procès Agnelet, crime d’une Bovary de province… Qu’est ce qu’un fait divers ? Comment le traiter ? Comment travaillent aujourd’hui les journalistes « faits-diversiers » ? Pour quelles raisons les chroniqueurs judiciaires choisissent-ils de couvrir un procès et comment vivent-ils ce dernier en tant que journalistes ? Quelle forme donner à l’expression des passions humaines et à leurs dérives pour intéresser ses lecteurs, tenter de comprendre le passage à l’acte, garder la bonne distance, éviter le voyeurisme et décrire le plus justement possible le déroulement d’une affaire judiciaire ?

Entrée au journal Le Monde en 1986, Pascale Robert-Diard a longtemps été journaliste politique. Depuis 2002, elle est chargée de la chronique judiciaire. Elle suit toutes les grandes affaires judiciaires, procès d'assises, scandales politico-financiers, mais aussi tout ce quotidien de la justice ordinaire, celle des tribunaux correctionnels, des comparutions immédiates, des chambres civiles. Ses chroniques du procès Elf lui ont valu le prix Louis-Hachette en 2004.

 

Patricia Tourancheau a été chargée des affaires criminelles et des faits divers à Libération de 1990 à 2015 et travaille actuellement pour l’Obs et le site Les jours. Elle a notamment suivi pour le quotidien l’affaire Guy Georges, l’affaire Rey-Maupin et celle du gang des Postiches.

 

Noëlle Herrenschmidt a commencé sa carrière d’aquarelliste-reporter à Calcutta puis en Asie. Elle plonge dans le monde judiciaire en 1987 avec le procès Barbie, puis Touvier, pour le journal La Croix. À partir de 1997, elle suit comme dessinatrice d’audience pour le journal Le Monde, le procès Papon, le procès du sang contaminé, les procès Dumas, Clearstream et bien d’autres où elle côtoie Pascale Robert-Diard dont les chroniques trouvent ainsi un prolongement graphique très éclairant.

 

La rencontre est animée par Emmanuel Laurentin, journaliste et producteur de l'émission La Fabrique de l'histoire sur France-Culture.

 

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Les écrivains et l’argot : l’exemple du roman policier français

Rencontre avec Jean-Pierre Goudaillier

samedi 25 mars à 16h

sur réservation au 01 42 34 93 00

L’utilisation littéraire de l’argot s’avère être très différente en fonction des auteur(e)s de romans policiers. Leurs textes peuvent comporter une plus ou moins grande densité de termes argotiques. Comment leurs écrits mettent-ils en œuvre la parlure argotique dans les dialogues, mais aussi dans les passages narratifs, descriptifs ? Au cinéma, qu’en est-il de l’adaptation de leurs textes ? Questions parmi d’autres, auxquelles tentera de répondre Jean-Pierre Goudaillier.

 

Jean-Pierre Goudaillier est professeur de linguistique et doyen honoraire de la Faculté des sciences humaines et sociales-Sorbonne de l’Université René-Descartes (Paris-V).

 

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La vie des collections

 

La numérisation des collections de la BiLiPO

 

La numérisation des collections de la BiLiPO continue : après L’Oeil de la police, Police magazine et Détective, vous pouvez retrouver les numéros des revues Les crimes du trimestre et Les crimes de l’année ainsi que ceux du Voleur illustré sur le site des bibliothèques spécialisées de Paris !

Les crimes du trimestre et Les crimes de l’année 

 

Une revue d'analyses critiques éditée par la BILIPO a paru de 1985 à 2007 : Les crimes du trimestre devenue en 1991 Les crimes de l'année. Instrument bibliographique destiné aux bibliothèques pour leurs acquisitions courantes et leurs recherches thématiques dans les fictions policières, mais aussi à de nombreux particuliers pour le suivi de leurs propres collections, la revue retenait les titres jugés les plus représentatifs de la production d'une année.

 

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Crimes du trimestre, 1985, n° 1

Le Voleur illustré 

 

Fondateur en 1836 de La Presse, quotidien parisien au prix réduit grâce à l’insertion de publicités dans lequel paraissent les premiers romans-feuilletons, Emile de Girardin a aussi créé en 1828 avec Charles Lautour-Mézeray, un journal intitulé Le Voleur. Comme son nom l’indique, ce titre propose un ensemble d’articles et de textes pillés dans d’autres  publications. En 1856, il lance une  nouvelle série dont il augmente le format (22 x 30 cm) et le dote de quelques illustrations, sous le titre Le Voleur illustré, cabinet de lecture universel.  Le premier éditorial traduit sa volonté de toucher un large public en proposant des romans, des anecdotes, des actualités.

 

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Le Voleur illustré : cabinet de lecture universel, 5 novembre 1856

 

Tous les mois découvrez les polars à travers les illustrations de couverture

 

Ce mois-ci nous vous proposons un panorama sur les Anges !

Les expositions à Paris

 
 

Présumées coupables aux Archives nationales

Site de Paris - Hôtel de Soubise

 

Exposition du 30 novembre 2016 au 27 mars 2017

Restituer la voix des femmes à travers les pièces de procédure de la fin du Moyen Âge au 20e siècle, telle est l'ambition de cette grande exposition. Plus de 320 procès-verbaux d'interrogatoires, qui sont parfois les seules traces écrites de destinées fragiles, nous livrent les propos tenus par des femmes confrontées aux juges qui les questionnent.
L'exposition privilégie cinq archétypes : la sorcière en Europe aux 16e-17e siècles, l'empoisonneuse, l'infanticide, la pétroleuse de la Commune de Paris et, enfin, la traîtresse incarnée le plus souvent par la femme tondue lors de la Libération.
Au-delà de la foule des anonymes jugées pour des « crimes atroces », seront bien sûr exposés les interrogatoires des personnalités : Jeanne d'Arc, La Voisin, La Brinvilliers, Violette Nozière, Arletty, etc.

Pour approfondir votre visite, nous vous invitons à découvrir nos documentaires (à consulter sur place).

Festival Quais du Polar, 14e édition

du 31 mars au 2 avril 2017 à Lyon

 

L’édition 2017 du festival Quais du Polar se déclinera en un thème principal, « L’Europe d’Est en Ouest », puis en plusieurs autres thématiques. À travers ce premier focus, Quais du polar explorera ainsi cette année des territoires inédits ou encore méconnus du polar : l’Allemagne, mais aussi plus à l’est la Roumanie, l’Ukraine, l’Estonie, la Pologne ou la Serbie. De nouveaux espaces singuliers et souvent très sombres proposés à la curiosité des lecteurs.

 

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Crédits photographiques : logo © Facebook – Tous les logos sont © des institutions qu’ils représentent- Les couvertures de livres sont reproduites avec l’aimable autorisation d’Electre.

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