[le billet] Deux femmes tiennent le haut du pavé

Le paquet est bien caché entre les cuisses de Sonja. Elle le met dans une valise. Il faut maintenant trouver un pigeon qui la transporte pour passer la douane. Cette fois-ci, sa marche.

C’est la vie de tous les jours qui va mal, mon mari veut divorcer. C’est vrai que, quand on est surpris avec une autre femme au lit !

Il faut aussi s’occuper de Tomas, le fils. Le seul travail que je fais : passer de la drogue et pour ça, deux fois par mois, un voyage à l’étranger.

Agla, son amante, elle, a plus de mal à passer entre les mailles du filet. Elle est mise en examen pour divers trafics banquiers.

Bragi, le douanier a l'œil. Avec les caméras de l’aéroport, il repère Sonja, il y a quelque chose qui cloche...

Roman, où les deux femmes sont des trafiquantes, l’une la drogue, l’autre l’argent. Au milieu de ça, un garçon de neuf ans. Quelques amours compliqués et des bières à gogo.

Et pour que la machine s’enraye, un douanier en fin de carrière, dont la femme est malade et le tour est joué.

334 pages, d’un roman gentillet, où les vrais méchants se font dépasser, et où deux femmes tiennent le haut du pavé. Mais attention en Islande les plaques de verglas sont légion. Fin du premier roman de Lijla Sagurdardottir pour une trilogie islandaise.

Piégée ; Lilja Sagurdardottir ; Ed. Métailé, mars 2017.

#Le billet de Patrice Lebrun