[le billet] Allo papa bobo

Ce jour-là, sur la place du centre ville, il y a un cirque et le matin suivant, on retrouve les animaux empoisonnés, le pelage plein de sang.

Les enfants qui voient cette scène, font des dessins et les exposent dans le préau de l’école.

Dapper est flic, et son fils adoptif a disparu. Dans sa tête, tous les scénarios le maltraitent.

Il va dans une maison pour enfants asociaux. Il y en a un qui connait son fils Théo, ça se passe mal.

Deux autres ados ont disparu. Les enquêtes ne mènent à rien.

Les deux disparus sont retrouvés, ils leur manquent le cerveau.

Dapper met la main sur un bracelet et une chainette. C’est à Théo.

Dans le centre éducatif, il y a Ilyas. Il n’est pas comme les autres. L’intelligence est sa présence.

Dapper emmène Ilyas là où Théo avait ses habitudes.

Le cabanon en bord de mer va les rapprocher, c’est difficile, mais plein d’espoir. Ilyas va pour quelques jours remplacer Théo.

Entre Dapper et sa femme Anna, c’est l’incompréhension et aussi l’espoir. Il faut retrouver le fils.

Ce matin, tout va mal. Sept incendies ravagent la ville. Le centre pour ados est dirigé par le Docteur Tristan, il ne fait pas l’unanimité. Est-il à sa place dans le centre, ce centre pour enfants plus que difficiles ?

Le mal, est-il à l’intérieur ?

Un centre pour enfants asociaux. C’est plus que difficile. Surtout quand on est de l’extérieur.

Monde inconnu, incompréhensible, si loin de nos habitudes. De notre monde bien fait, bien rond. Des ” pourquoi ? et des comment ? ”. Pas de réponses, ceux de demain remplaceront ceux d’aujourd’hui.

Cirque mort ; Giles Sebhan ; Ed. Rouergue Noir, janvier 2018.

#Le billet de Patrice Lebrun