1922- Gênes nid d'espions
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A Paris quartier Montparnasse, en 1922, beaucoup arrosent encore la victoire de 1918 en attendant peut-être des jours meilleurs. La presse internationale est là pour confirmer et Ralph Exeter, journaliste anglais, paie ses dettes de bar avant de partir pour la Conférence de Gênes.
L'honorable correspondant mange à deux râteliers, le Kominterm paie bien.
Dans le train une rencontre inopinée, un américain, correspondant de presse et ancien blessé de guerre, adepte de boxe, de vin rouge et de femmes élégantes, son deuxième prénom Ernest.
Exeter va passer entre les gouttes ; tous de s'espionner, le mensonge comme raison d'état, la marche est haute, la chute n'est pas envisagée.
En 1922, le traité de Versailles a mis à genoux l'Allemagne. Les Nazis se construisent sur les cendres de la dernière guerre, les Italiens vont changer de camp, les Russes vont signer le pacte germano-soviétique.
La deuxième guerre pointe le bout de son nez, les alliés à vouloir tout gagner vont finir par tout perdre, passer de Nicolas II à Staline, c'est la porte ouverte pour Mussolini et Hitler.
Déjà le pétrole russe attise les convoitises Américano-Anglaise, les états sont en émoi, quelles réactions de la part des vainqueurs, les "années folles", avant les années de folies.
Qui trahit ? Qui croit que croire est une erreur ? La gabegie est monumentale, les erreurs ne sont pas admises, le résultat ira de pair avec les problèmes.
Le décompte peut commencer, les fossoyeurs devront creuser 60 millions de tombes.
Première station avant l'abattoir; Romain Slocombe; Ed. Seuil.