Le Panier de Pierre
Marché du 6 avril 2016
Avez-vous remarqué ? Les gens adorent mettre des étiquettes, et donc, en ce qui concerne les romans, celles de Littérature Blanche et de Littérature Noire. En les opposant, naturellement. J’ai donc choisi quelques romans édités en blanche (sauf un, je crois) et qui mériteraient de figurer dans les rayons noirs. Vous en conviendrez, un roman est réussi quand il donne du plaisir au lecteur. Peu importe sa couleur (celle du lecteur aussi, d’ailleurs !).
Donc, vous allez avoir l’occasion de lire des avis sur Les petites filles de Julie Ewa (Albin Michel), sur Monarques de Sébastien Rutes et Juan Hernandez Luna (Albin Michel), sur Comme un poisson entre nous de Monica Ratt (Scrineo). A croire que chez Albin Michel, comme M Jourdain, on fait du polar sans (vouloir ?) en avoir l’air.
Comme d’habitude, nous finirons par un roman plus ancien, d’un auteur et sur un blog que j’adore : il s’agit de Cœurs solitaires de John Harvey chroniqué par Mœurs Noires.
Je vous donne rendez-vous bientôt. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
Les petites filles
Julie Ewa
Editions Albin Michel 2016
Avis rédigé par Marine
1991 : à plus de 8.000 kilomètres de la France, Li-Li Dai vient de mettre au monde une petite fille. « Encore »…Et ce, pour la quatrième fois…
2013 : Lina, jeune étudiante et bénévole aux Blouses Roses – une association qui s’occupe de malades et personnages âgées d’établissements médicaux – décide de partir en Chine pour un séjour de dix mois dans le cadre de ses études. Mais à peine a-t-elle atterri sur le sol Chinois qu’elle est accostée par Thomas qui travaille dans une O.N.G [et lui demande de faire des recherches sur des disparitions d’enfants].
Lina accepte donc de se rendre à Mou Di pour enquêter. Mais quand un mystérieux assassin élimine un à un tous ceux qui semblaient détenir des informations, elle comprend que le piège est en train de se refermer sur elle et que son obstination à découvrir la vérité risque de s’avérer très dangereux, tant pour les villageois que pour elle.[…]
La suite est à lire sur le site Les polars de Marine
Monarques
Sébastien Rutes et Juan Hernandez Luna
Albin Michel 2016
Avis rédigé par Mireille
« Comme les Monarques, quitter le sanctuaire pour migrer sur des routes dont le souvenir n’est pas nôtre, quêter ces lieux qu’on n’imagine qu’en rêve, se sacrer soi-même souverain de monarchies nouvelles ou, en chemin, se brûler les ailes. »
Il y a les livres que l’on survole d’un œil distrait, des livres captivants qu’on ne peut lâcher mais qu’on oublie à peine la dernière page tournée, des livres qui mettent les nerfs en pelote, des livres qui font rire, des livres qu’on relit, des livres qui font pleurer, des livres que « nondécidemmentonnelirapas », et puis il y a quelques fois UN livre qu’on aborde avec intérêt et qui vous happe littéralement pour ne plus vous lâcher, et bien « Monarques » c’est CE livre.
Il serait absolument navrant de vous en dire trop car chaque chapitre apporte son lot de découvertes et je ne voudrais pas gâcher votre plaisir. Il reste qu’un avis est censé mettre en appétit alors si je ne vous en dis pas plus je vais lamentablement échouer dans ma mission…alors, je tente.
La suite est à lire sur le site de la Polardeuse
Comme un poison entre nous
Monica Rattazzi
Scrineo 2016
Avis rédigé par psych3es
Julie et Pierre sont mariés depuis des années, ont deux filles adorables et une vie apparemment idyllique. En reconversion professionnelle, Julie s’interroge aussi sur la direction que cela va donner à son couple et à sa famille, elle qui a assumé le rôle de mère au foyer des années durant après avoir mis un terme à sa vie professionnelle. C’est dans ce contexte un peu particulier, où plus rien n’est évident et où tout est interrogé sous un nouveau jour, qu’arrive dans leur vie Hadrien, un garçon de 13 ans qui s’est installé avec sa mère célibataire dans la maison en face de la famille. Rapidement, il vient passer des après-midis avec les filles, partage des parties de jeux vidéos avec Pierre – qui se sent très flatté par l’attention et l’admiration que lui voue Hadrien -, dîne avec la famille, impose ses envies à tous et oriente les sorties familiales.
La suite est à lire sur le blog Lectures de Psychedeslivres
Cœurs solitaires
John Harvey traduit par Olivier Schwengler
Rivages Noir 2008
Avis rédigé par Jérôme
En 1989 paraît en Grande-Bretagne Lonely Hearts, le premier roman signé John Harvey, édité par Viking. Un roman policier de procédure, à la manière d’un Emile Gaboriau, suivant une enquête au plus près de la réalité de terrain, qui traverse la Manche en 1993 pour devenir Cœurs Solitaires, traduit par Olivier Schwengler.
Charles Resnisck est un inspecteur-chef de la brigade criminelle de Nottingham. Alors que commence le procès d’un père ayant abusé de sa fille de sept ans auquel il doit témoigner, une affaire lui tombe sur les bras, celle de l’assassinat d’une femme. Le corps est découvert par un policier effectuant du porte-à-porte pour recueillir des témoignages à propos d’une série de cambriolages Coeurs solitaires (Payot & Rivages, 1989)ayant eu lieu dans le quartier de la victime les jours précédents.
Resnick mène l’enquête avec son équipe alors que les pensées qui l’avaient assailli lors de l’affaire ayant mené au procès qui s’ouvre reviennent le hanter. Il lui faut en faire abstraction autant que possible, tant en sa qualité de témoin qu’en tant que responsable de l’enquête… Ceci est d’autant plus délicat qu’il ne peut s’empêcher de se rapprocher de Rachel Chaplin, celle qui assiste la mère et sa fille, qui les aide à vivre un procès particulièrement délétère pour elles.
La suite est à lire sur le blog Mœurs Noires