Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par blog813

Voilà le marché quasi automnal de Pierre Faverolle, alors qu’officiellement nous sommes toujours en été. Ah, ma pov’dame, y a p’us de saison.
Reste le refuge vers les valeurs sures des bons polars, des bons bouquins, de la vraie, de la belle littérature noire, capable de vous entrainer très loin.Jusqu’en enfer parfois. La preuve par quatre ci-dessous….
Pierre Faverolle est allé pour vous à la chasse aux recommandations : il vous offre un panier made in USA, plein de noirceurs alléchantes, récentes mais aussi comme toujours,  un petit classique du genre, offert sur une appétissante  couche de champignons, histoire de ne pas oublier les racines du genre.
JD

 

Le diable en personne
Peter Farris
 traduit par Anatole Pons
Gallmeister 2017

par Franck
[…] En règle générale je suis assez friand des bouquins édités par Gallmeister. Spécialiste du nature writing, des polars américains et des grands espaces j’ai rarement été déçu par cet éditeur qui m’a permis de découvrir des auteurs tels que Graig Johnson, David Van ou James Crumley. C’est donc avec un plaisir certain que je m’attaquais à la lecture de ce court polar qu’on disait nerveux et addictif. Les premières pages me confortaient dans cette opinion : j’étais en territoire connu, Gallmeister nous aura encore gratifié d’un roman puissant et tout à fait dans le style que j’affectionne particulièrement. Farris est un auteur talentueux, à n’en point douter, l’ambiance qui règne dans ce diable en personne est pesante, lourde. Nous sommes ici dans une région rurale où l’on touche du doigt l’envers du rêve américain, la nature est hostile et les personnages de ce roman sont aussi frustres et sauvages que le décor qui les entoure. Le style de l’auteur est parfois lyrique lorsqu’il dépeint la nature mais toujours direct et brut lorsque la narration se rapproche de l’humain.[…]

Lire la suite de la chronique et les autres sur Franck’s books

Par le vent pleuré
Ron Rash
traduit par Isabelle Reinharez
Seuil 2017

par Léa
[…]
Un titre sublime, une couverture magnifique, un résumé intriguant; tout est fait pour mettre dans un très bel écrin ce texte fort, poétique et puissant à l'image de l'ensemble de l'œuvre de cet auteur. Même si Une terre d'ombre et Le Monde à l'endroit restent mes deux livres préférés de ce romancier chacune des partitions de sa symphonie littéraire est un chef d'œuvre en soi.

http://jeanne.desaubry.over-blog.com

Par le vent pleuré raconte l'histoire de deux frères qui possèdent des caractères bien différents, deux êtres diamétralement opposés : l'un est sensible, un artiste; l'autre est solide, un scientifique. Une rencontre par un bel été au bord de la rivière va complètement bouleverser l'équilibre fraternel mais aussi celui de l'ensemble de la communauté. Le personnage-narrateur, le plus jeune des deux frères est hanté par cet été, hanté par cette jeune adolescente, hanté par ses erreurs, par un accident, par les secrets, par l'alcool... Hanté par les eaux ? Tout remonte un beau jour à la surface et dès lors les souvenirs vont rejoindre le présent...

Lire la suite de la chronique et les autres sur Léa touch books

Nulle part sur la Terre
Michael Farris Smith
traduit par Pierre Demarty
Sonatine Editions 2017

par Jeanne
Roman contemporain, mais qu’on pourrait situer à n’importe quel moment de notre siècle ou du précédent en remontant jusqu’aux années 70, Nulle Part sur la Terre est l’un des romans forts de cette année.
Maben avance dans la vie, enfoncée jusqu’au cou dans la fange, sauvée de celle-ci par son amour pour Annalee, sa fillette, cinq ans. Avec qui l’a-t-elle eu ? Elle ne sait plus trop et peu importe. Errantes sur les routes du Sud des Etats-Unis, dans le plus affreux des dénuements, les voici qui reviennent vers la ville natale de Maben. Pour quelle raison ? Pourquoi là plutôt qu’ailleurs ?  Peut-être parce que là est né le malheur de Maden quand fugitivement, vers ses seize ans, elle a cru que le monde pouvait lui offrir un peu de douceur ? […]

Lire la suite de la chronique et les autres sur le blog de Jeanne Desaubry

Un blues de coyote
Christopher Moore
traduit par Ludovic Baranger
Folio 2005

par Charybde 27

[…]Vivant dans un confort luxueux dans la douceur de Santa Barbara, Sam Hunter est devenu en quelques années l’associé incontournable et remarquablement doué de l’un des plus efficaces courtiers d’assurances de Los Angeles. Un jour presque comme les autres, alors qu’il se prépare à vendre un très gros contrat aux deux propriétaires d’une entreprise de plongée sous-marine, avec son mélange habituel d’agressivité cynique et de subtilité psychologique, les choses se mettent à tourner bizarrement. Sa machine commerciale pourtant extraordinairement rodée se grippe, sa vente échoue, et très vite, bien pire : après son départ, un Indien – que des témoins ont vu sortir auparavant de la voiture de Sam Hunter – agresse son prospect lui causant une peur bleue qui conduit la victime au bord de la crise cardiaque, ce qui pourrait vite conduire à un terrible procès, tandis que pendant ce temps, un énorme chien basé semble-t-il, au mépris de tous les règlements de copropriété, dans le propre appartement de Sam Hunter, saccage et terrorise les paisibles, richissimes et acariâtres retraités de la résidence, ce qui pourrait conduire le responsable à une ruineuse expulsion du lieu. Que se passe-t-il donc dans cette vie de prudence et et de succès, alors que le matin même, Sam a croisé une jeune fille qui – fait rarissime chez lui – semble lui avoir inspiré quelque chose ?[…]


Lire la suite de la chronique et les autres sur le blog de Charybde

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article