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Publié par blog813

Trophées 813 2021, panier français

Comme vous le savez, les Trophées  sont décernés à des titres parus l’année précédente, et n’ayant pas été primés (813) depuis cinq ans au moins. Et ils sont le résultat du vote des adhérents : lecteur ou critique, éditeur ou journaliste, amateur ou professionnel... Passer le premier tour est déjà, en soi, une belle réussite. Vous avez maintenant, chers adhérents, tout l’été pour lire , si ce n’est déjà fait, les cinq titres en sélection pour chaque catégorie, ou ceux de votre genre chouchou, pour faire récompenser votre œuvre préférée
Voici une collection d’avis sur les titres maintenant en sélection pour le titre du meilleur roman français « policier » en 2020. Des guillemets, pourquoi donc ? Eh bien... vous savez, les chapelles, les étiquettes... disons que ces Trophées s’en moquent et que le noir côtoie le suspens qui lui-même est copain avec le whodunit etc... C’est comme vous aimez ! Alors lisez, choisissez, votez !

 

Vanda
Marion Brunet

Editions Albin Michel 2020
par Eva


[...] Vanda est une jeune femme d’une trentaine d’années. On ne peut pas vraiment dire que ce soit une marginale, car elle travaille – elle est femme de ménage dans un hôpital psychiatrique – mais elle est cependant assez singulière. Elle est d’une nature plutôt solitaire, même si elle fait régulièrement la fête avec une bande de copains, et vit dans un cabanon, sur une plage du Sud, avec son petit garçon de six ans, Noé, surnommé « Le Bulot ». Avec son fils, qu’elle élève seule, elle entretient une relation très forte tout en l’entraînant parfois dans ses galères – le cabanon est proche d’un taudis, Noé dort dans la voiture pendant qu’elle fait la fête dans les bars, ou sur la plage en Corse avec elle lorsque, suite à la décision injuste d’un patron profiteur, elle perd son emploi d’été et le logement qui va avec. Un jour, Vanda croise dans un bar son ex petit-ami Simon, revenu en ville pour enterrer sa mère, et qu’elle n’avait pas revu depuis sept ans. Simon découvre qu’il est le père de Noé, dont il ignorait l’existence et entend bien faire valoir ses droits sur l’enfant, au grand dam de Vanda. [...]
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La soustraction des possibles
Joseph Incardona

Editions Finitude 2020
par HCh Dahlem :


[...]Joseph Incardona nous avait laissé avec un roman riche de promesses autour d’un thème très original. Dans Chaleur il nous racontait un extraordinaire championnat du monde de sauna. Des promesses qu’il fait bien mieux que concrétiser avec ce roman que l’on aimerait d’emblée affubler d’une belle guirlande d’adjectifs, à commencer par addictif. Mais on y ajoutera aussi fascinant, érudit, puissant, prodigieux, intense, inoubliable. Bref, La Soustraction des possibles fait partie des rares titres qui à mon sens ne doivent manquer dans aucune bibliothèque. Il répond en effet à tous les critères que j’ai défini pour cela : la lecture doit être agréable, l’ouvrage doit enrichir notre culture en s’appuyant sur le réel et les personnages doivent marquer notre mémoire. [...]
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Marseille 73
Dominique Manotti

Les Arènes 2020
par : François Muratet



[...] En 1973, le commissaire Daquin, héros récurrent de Dominique Manotti, est un jeune flic de 27 ans nommé pour son premier poste à Marseille, ville qu’il connaît mal et où il se sent étranger, sentiment que ses collègues ne cherchent pas souvent à dissiper. Forte personnalité, le commissaire ne s’en émeut pas, il observe les conflits entre Français autochtones, pieds-noirs nostalgiques et maghrébins déracinés, les complications avec l’ancien SAC (Service d’action civique, la police parallèle gaulliste), l’ancienne OAS, la nouvelle extrême droite, les gauchistes idéalistes. Il cherche à comprendre comment tout ça fonctionne, qui manipule qui, tandis qu’au sein de la préfecture ces divisions se répercutent et entrainent des luttes de pouvoir entre de nombreux clans, dont celui des flics rapatriés d’Algérie dix ans auparavant n’est pas le plus pacifique, ni le plus dépourvu de mauvaises habitudes. [...]
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La fabrique de la terreur
Frédéric Paulin

Agullo 2020
par Bruno

Si vous êtes un habitué de PASSION POLAR, le nom de Frédéric Paulin ne doit pas vous être inconnu.
Dans le paysage du roman noir français, c’est sans doute la révélation la plus intéressante et la plus marquante de ces dernières années.
Découvert en 2018 avec « La guerre est une ruse » aux éditions AGULLO, cet écrivain passionnant entamait une trilogie qui vient aujourd’hui trouver sa conclusion avec la sortie  de « La fabrique de la terreur ».
Primé à de nombreuses reprises (dont le prix Quai du Polar 2019) l’auteur a vu sa notoriété grandir au fur et à mesure de la parution de ses romans.
Aujourd’hui, de très nombreux médias évoquent et interrogent l’auteur pour qu’il nous parle de ce djihadisme international dont il a fait le thème central de sa trilogie.
Après s’être intéressé dans « la guerre est une ruse », à l’émergence de l’islamisme politique en Algérie qui amènera une guerre civile fratricide dans les années 90, puis à la montée en puissance du terrorisme djihadiste international qui conduira au 11 septembre 2001 avec « les prémices de la chute », c’est aux années Daech et ses conséquences en France qu’aborde « La fabrique de la terreur ».
[...]
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Mictlan
Sebastien Rutes

Gallimard 2020
par : LeeZen


Vous vous souvenez du film Le Salaire de la peur de Clouzot, sorti en 1953, et adapté du roman éponyme de Georges Arnaud ? Mictlán de Sébastien Rutés est un peu sa version contemporaine. Adieu nitroglycérine, mais bonjour cadavres sagement rangés, côte à côte, dans un camion réfrigéré.
Gros et Vieux sont les « Charons » de ces morts sans sépulture et qui doivent être cachés. Ordre du Gouverneur puis du Commandant et parfois du Patron. Ils ne seront que les exécutants d’une manœuvre politicienne : les élections approchent et le Gouverneur se vante d’avoir juguler la criminalité. Il lui faut donc mettre à l’abri des regards ces cadavres des défunts de morts violentes.
Les deux chauffeurs ne sont pas naïfs et savent qu’au moindre faux-pas, ils complèteront la cargaison, les pieds devant. Le semi-remorque réfrigéré doit donc être en mouvement 24h/24. Pas de pause-pipi, pas le temps de manger, à peine le temps de respirer ; il faut rouler à tombeau ouvert.
[...]
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