Le panier de Jeanne et PIerre
Marché du 3 novembre 2021
Salut les amis,
Voilà un moment que nous n’avions pas partagé des idées de lecture. Il est vrai que cette rentrée littéraire parait mollassonne, au même titre que le temps pluvieux et la vie perturbée par le changement d’horaire. Il devenait donc urgent de vous signaler quelques titres qui méritent l’attention, histoire de regonfler le moral.
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
Le cercueil de Job
Lance Weller traduit par François Happe
Gallmeister 2021
Billet rédigé par Yan
Avec son troisième roman, Lance Weller continue de creuser le sillon de ses obsessions : les fondations d’une Amérique bâtie sur la violence – ici la guerre et l’esclavage – mais aussi, sous ce grand mouvement collectif de l’histoire, la manière dont celui-ci touche individuellement les êtres.
Ce sont ici, pour l’essentiel, deux destinées que le lecteur va suivre, deux personnages aux histoires différentes mais que la vie a liés. Bell Hood est une esclave adolescente en fuite. Jeremiah Hoke est un soldat confédéré qui, après avoir été mutilé pendant la bataille de Shiloh, erre dans l’Amérique en guerre.
La suite est à lire sur le blog de encoredunoir
Viper’s dream
Jake Lamar traduit par Catherine RICHARD-MAS
Rivages 2021
Billet rédigé par Bruno
La vie vous joue parfois bien des tours.
Prenez Clyde Morton. Du fin fond de son Alabama natal, ce jeune joueur de trompette se voyait devenir un très grand jazzman. C’est pour cette raison d’ailleurs, qu’il finit par faire le voyage jusqu’à New York, laissant derrière lui sa fiancée enceinte.
Mais de gloire musicale, il n’en sera pas question. Le destin lui a réservé un autre chemin. A défaut de devenir un virtuose de renom, il deviendra le plus gros dealer de marijuana de la ville.
Car en trente ans, «Viper» comme on le surnommera très vite, a su construire et étendre un empire. Richissime il n’a pourtant jamais perdu l’amour du jazz qui l’animait autrefois. C’est toujours dans les boîtes d’Harlem qu’il aime à passer ses soirées, s’enivrant toujours de musique.
La suite est à lire sur le blog PassionPolar
Un tueur sur mesure
Sam Millar traduit par Patrick Raynal
Métailié 2021
Billet rédigé par Velda
L'Irlandais du nord Sam Millar, après une série de quatre romans qui mettaient en scène l'enquêteur Karl Kane, nous revient avec un roman de hold-up. Un hold-up raté, et pire encore... Les trois gaillards, avec à leur tête Jim McBride, qui ont décidé de s'attaquer à la Bank of New Republic de Donegal Place, au cœur de Belfast, le soir de Halloween, n'ont pas bien fait leurs devoirs. Ils ont décidé de passer à l'action juste avant l'heure de fermeture : manque de chance, les espèces sont quotidiennement relevées par un fourgon de la Brinks (clin d’œil !) une heure avant. Résultat : les caisses sont vides. Mais il y a des clients dans la banque. Tentant le tout pour le tout, les braqueurs s'en prennent à l'un d'entre eux et repartent avec sa valise. Décidément, la chance ne leur sourit pas : ils ont choisi la mauvaise victime. Le lendemain, bizarrement, les flashes d'actualité racontent l'attaque, mais omettent de mentionner l'agression du client et le vol de sa valise. Seamus Nolan, le client, n'est pas n'importe qui. Il fait partie de la Fraternité pour la liberté irlandaise, pas précisément des enfants de chœur. C'est sa fête ce jour-là : il s'est fait voler un pactole et ses amis n'entendent pas en rester là...
La suite est à lire sur le blog Leblogdupolar
Crimes à Black Dudley
Margery Allingham traduite par José Noiret
Harper & Collins 2021
Billet rédigé par legereimaginareperegrinareblog
Crime à Black Dudley, première apparition du fantasque détective privé Albert Campion, est un whodunit dans la pure tradition : atmosphère victorienne, manoir vétuste perdu dans la campagne anglaise, personnages disparates réunis pour un week-end. Toutefois, l’originalité apportée par Margery Allingham est la façon dont elle raconte certaines scènes décisives d’un point de vue indirect : lorsque les prisonniers enfermés dans une chambre du manoir regardent par la fenêtre les conséquences de l’arrivée des chasseurs. Tout comme la description des personnages par le regard de Georges : le lecteur ne sait d’eux que ce que ce dernier en sait ou en voit, point de vue réducteur qui a l’avantage d’amplifier le suspense d’une manière insinuante.
La suite est à lire sur le blog legereimaginareperegrinare