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Publié par blog813

Trophée du meilleur recueil de nouvelles 2023
 

Ziennes et ziens, salut à vous.
Vous avez examiné de près les propositions de vos consœurs et confrères en noirceur pour le trophée francophone et le trophée étranger. Vous avez découvert que vous connaissiez tous les titres, à une ou deux exceptions près que vous avez corrigées. Votre choix est fait ! Merveille. Vous allez donc pouvoir nous suivre à la découverte de la sélection « Nouvelles ».
Injustement mésestimée en France alors que dans les pays anglo-saxons c’est une déclinaison reine de la littérature, la nouvelle est pourtant soutenue par quelques maisons d’édition (scoop : autopromo !) qui nous proposent du très bon. Voire de l’excellent.
Laissez-vous tenter par le butinage de blogs en article promouvant nouvelles et novellas.

Baraque à frites
Jérémy Bouquin

In8 2022

[…] Un récit bouleversant qui révèle tellement de ses personnages dans la singularité de leur petite vie rythmée par le travail à faire tourner cette baraque à frites. C'est très bien écrit, le rendu du quotidien tellement réaliste fait prendre conscience de la souffrance silencieuse de ces petites gens qui ne se plaignent jamais de leurs conditions de vie. 

Comme un portrait sincère et empathique des gens modestes, oubliés de tous, qui n'ont plus que leur travail pour exister… Magnifique ouvrage, comme toujours la plume de Jérémy est qualitative ; je suis conquise par ses mots qui me touchent tellement parce qu'il arrive à nous dépeindre un quotidien avec tant de justesse qu'il ne peut nous laisser insensible. A lire absolument !
Le reste de la chronique est à lire sur le blog lecture-chronique.

 

Jusqu’ici tout va mal
Pascal Dessaint

La Déviation 2022


 

Dix-sept nouvelles enrichissent le recueil Jusqu’ici tout va mal. Dix-sept « coups de poing » comme les décrit l’écrivain Pascal Dessaint, «  chaque histoire est une métaphore .  » Il faut

les lire, ces nouvelles qui « racontent la beauté du monde en équilibre avec la noirceur des personnages ! » Ceux-ci sont dos au mur et révèlent le meilleur, ou le pire, d’eux-mêmes. Chaque nouvelle est « une récréation » pour l’auteur, « un laboratoire de recherche » dont l’écriture âpre laisse le lecteur frustré. Frustré de ne pas en lire plus, mais « c’est au lecteur de continuer l’histoire, avec son ressenti », sourit Pascal Dessaint. En associant humains, désabusés la plupart du temps, et animaux, souvent des oiseaux d’ailleurs, dans chaque courte histoire, il décrit aussi les dérives de l’époque. […]

Le reste de cet article est à lire sur le site de la Voix du Nord.

 

De la jalousie
Jo Nesbo
traduit par par Céline Romand-Monnier
Gallimard 2022

Aucun remède à la jalousie sinon le temps ou la vengeance, à chaud ou calculée.
Autour de Phtonos, longue nouvelle démoniaque dont l’ambiguïté perverse aurait ravi Patricia Highsmith, six récits illustrent la jalousie meurtrière : du raffinement de la bourgeoise hitchcockienne aux atermoiements de l’auteur à succès installé à l’étranger ; de la pulsion primaire de l’éboueur bafoué à la résignation blessée d’une petite vendeuse issue de l’immigration ; de la préméditation froide du photographe d’art raté à la ruse d’un chauffeur de taxi humilié par sa femme.

Le reste de la chronique est à lire sur le blog collectif polar.

 

 

Plus bas dans la vallée
Ron Rash
traduit par Isabelle Reinharez
Gallimard 2022

S’il y a un auteur dont je ne raterais à aucun prix les publications, c’est Ron Rash ! Et comme les bibliothèques n’oublient pas non plus de se procurer ses livres, je n’ai jamais trop longtemps à attendre. Cette fois, j’ai eu le plaisir de retrouver Serena, le personnage du roman du même nom lu il y a une dizaine d’années en version originale. Enfin, un plaisir tout relatif, car jamais, au grand jamais, je n’aurais envie de rencontrer réellement Serena.
Elle est revenue du Brésil pour exploiter les parcelles de forêt qui lui restent, et elle soumet les bûcherons à un rythme de travail effréné pour terminer la coupe avant la date-butoir d’un contrat qu’elle a passé. En une centaine de pages, les points de vue varient autour de plusieurs personnages, certains connaissant déjà Serena, d’autres la découvrant. La conclusion inattendue de cette nouvelle m’a ravie, ainsi que les ambiances pleines de tension dramatique, et la description toujours juste des personnages, des paysages, de la forêt martyrisée…
Le reste de la chronique est à lire sur le blog Lettres express.

 

Allez vous faire foot
Jacky Schwartzmann

Le Petit Ecart 2022

ll fut un temps ou parler de sa haine du football vous faisait passer pour, au mieux, un original, au pire pour un marginal. Depuis quelques années, et particulièrement celle que nous vivons, c’est l’inverse, parler de son amour du football vous fait passer par un collaborateur homophobe écocide qui piétine les droits de l’homme, de la femme, de l’immigré. Vous êtes montré du Doha en quelque sorte. Qatar ta gueule à la récré !
Il est vrai qu’on peut s’offusquer de regarder des milliardaires en shorts se passer la baballe dans des stades climatisés en plein désert dans lesquels le sang n’a pas eu le temps de coaguler. Même si avec une bière bien fraîche en plissant les yeux et en fermant les écoutilles, ça passe. […]

 

Le reste de la chronique est à lire sur le blog bro blog

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