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Publié par blog813

Petit pont sur la Sévre Niortaise,dans le fond, le Moulin du Roc, scène Nationale.

Petit pont sur la Sévre Niortaise,dans le fond, le Moulin du Roc, scène Nationale.

Et Fort Foucault où l'on mange... en bonne compagnie

Et Fort Foucault où l'on mange... en bonne compagnie

Les photos ont été prises par Louis Haie, Christiane Trigory, Marin Ledun et moi-même.


Premier jour, jeudi 7 mars, j'arrive vers 17 h 30 à Villiers-en- Plaine, au nord de Niort. Dans le parc de la mairie, une belle médiathèque où Marin Ledun fait sa première lecture musicale avec la harpiste Frédérique Goichon. Une vingtaine de spectateurs.

Magie de la harpe jouée par une virtuose qui a composé toutes les musiques. Harmonie des deux intervenants. Un excellent moment qui gagnera en intensité et en public jusqu'au samedi soir où ils joueront pour une centaine de personnes au Moulin du Roc.

 

 

Vendredi 8, matin, au Moulin du roc, Scène Nationale, près de la Sèvre Niortaise. Le fort Foucault sur un îlot au milieu du fleuve qui nous sépare du cœur historique de la ville (tour fortifiée, marché couvert).
Louis est requis, comme beaucoup des bénévoles, pour faire un peu de ménage dans le fort où nous prenons nos repas. Ensuite, il devra emmener Marin Ledun et la harpiste à Val-du-Mignon où Marin et sa complice font une deuxième lecture musicale.


Je profite du début d'après-midi pour écouter Pierre Piazza parler de Bertillon au Pilori, bâtiment remarquable et approprié à cette exposition (avec un nom pareil). C'est passionnant et très pédagogique. Deux heures en sa compagnie dans un lieu magique avec une trentaine d'autres visiteurs tout aussi conquis.

Le samedi, au Moulin du Roc, Louis et moi nous essaierons sur la chaise anthropométrique : l'appareillage reconstituant la méthode de Bertillon pour photographier, face, profil, toute personne ayant un casier judiciaire. Un trépied, un drap noir, un objectif creux derrière lequel on peut mettre son appareil photo.

 

Marin Ledun viendra jouer le Bertillon de service.

 

Puis un peu plus tard au Moulin du Roc, je retrouve mes amis de 813.
À partir de 17 h, les auteurs et les libraires investissent la salle dans laquelle nous nous installerons le samedi matin.

À 18 heures, première rencontre, Caroline de Benedetti et Sébastien Rutès sur le thème de la traduction : « Écrivains, traducteurs, tous des voleurs. " Rutès est auteur et a traduit récemment le roman de Marto Parriente La Sagesse de l'idiot paru à la Série Noire. Passionnant. Cela donne le ton du weekend.

20 heures, ouverture officielle du festival, remise des deux prix à Laurent Petitmangin et Dominique Monféry (voir article sur le blog). L'attachée culturelle de la mairie, là depuis des années, est plus que jamais décontractée. Petits fours suivront avec une animation Disk Jockey.


Samedi 9, nous installons la table 813 au milieu des auteurs, nous sommes trois, voire quatre à tenir la table ce qui est plutôt rare sur les festivals. L'Hydragon, libraire BD, a émigré vers la grande salle noire où a eu lieu l'inauguration. Nous avons pris sa place.
Les libraires de l'Ombre du vent installent leur table avec leur jeune stagiaire enthousiaste.

 

Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs

Dès l'ouverture du lieu, une petite foule attend la grande attraction de la matinée :  Reconstitution d'une scène de crimes par deux techniciens de police scientifique. Le vaste hall ne désemplira pas de la matinée.

Une semaine après Regards Noirs

Nous rencontrons les auteurs avec qui nous partageons la salle.

Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs


Les rencontres se succèdent : Hervé Delouche, Caroline de Benedetti et Julien Vedrenne proposent des rencontres passionnantes. Mais on ne peut assister à tout...

 

Au programme aussi, dans la grande salle obscure où se trouve le bar, Frédéric Prilleux déploie ses master class(es) : il propose des analyses de couvertures et de planches des auteurs de BD présents. J'assiste à celle d'Isao Moutte dont j'avais acheté l'an passé l'excellent Clapas.

 

 

Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs
Une semaine après Regards Noirs

19 h, dernière lecture musicale devant une salle comble. Photos empruntées au Facebook de Marin Ledun, merci à lui.

Les deux artistes devant leurs nombreux spectateurs
Les deux artistes devant leurs nombreux spectateurs

Les deux artistes devant leurs nombreux spectateurs

Le mot de la fin sur le Facebook de Marin Ledun.

« Clap de fin, magnifique édition du festival Regards Noirs, riche en rencontres, en échanges, avec toute l'équipe précieuse de Niort, près de 150 personnes venues écouter notre lecture musicale de Free Queens sur trois jours, organisation fantastique, accueil généreux, émotions en cascades — mille fois merci à Frédérique, ma compère harpiste, et beaucoup d'autres [...], amis et amies, libraires, bénévoles, lectrices et lecteurs, fous et folles de roman noir, militants culturels, amoureux du genre et de la vie. Je ne trouve pas mes mots ni mes phrases, mais indéniablement l'un des moments les plus forts vécus en festival ces dernières années. »

 

Une belle réussite

Boris le facteur

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