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Publié par blog813

Marché du 28 mai 2015

Un panier un peu gelé. Difficile de quitter la petite laine avec ce printemps qui ne sait pas ce qu’il veut. Une ressource : se réchauffer aux flammes du polar, flammes des passions humaines, souvent chaudes comme les braises de l’enfer. Une sélection qui vous offre de la série noire, récente et ancienne, des images de carnaval et un prix canadien « Tenebris » décerné à un premier roman français.

Le Panier de Jeanne

Les Initiés
Thomas Bronn
ec
Série Noire, 2015

Les initiés est un thriller politique de Thomas Bronnec qui se déroule au cœur du ministère des Finances.
Christophe Demory, directeur du cabinet des Finances, découvre le corps d'une jeune femme qui vient de sauter des terrasses de Bercy. Cette macabre découverte va réveiller en lui une blessure restée entrouverte : le suicide de sa petite amie, Nathalie Renaudier, quelques années auparavant.
Outre le réveil de ce tragique épisode, plusieurs incompréhensions vont émerger. La jeune femme, Stéphanie Sacco, est officiellement décédée depuis trois ans. Elle et Nathalie étaient collègues à l'IGF (Inspection Générale des Finances). Enfin, auprès de son corps, Christophe Demory retrouve les clés de l'ancien appartement de Nathalie. Troublé, il va tenter de comprendre cette funèbre et mystérieuse réapparition.
Dans le même temps, une nouvelle crise financière menace la France. Le Crédit parisien, la plus importante banque européenne, risque la faillite et d'entraîner avec elle les autres banques. Un bras de fer s'engage entre la ministre des Finances, Isabelle Colson, qui souhaite donner une leçon à la banque sans lui apporter d'aide financière de la part de l'Etat, et le directeur du Trésor, Daniel Caradet, qui veut rééditer le même schéma qu'en 2008 : utiliser l'argent du contribuable pour sauver le système bancaire. […]
Lire la suite de la chronique et les autres sur « du noir du polar »

Le Panier de Jeanne

Circulez
Eric Kris
ty
Série Noire 1987

par Paul Maugendre
Noblard est affecté à la surveillance d'un quartier du 20e arrondissement de Paris en compagnie d'un flic de quartier nommé Roussillon.

Travail qui pourrait se dérouler sans trop de peine, s'ils n'étaient appelés en renfort sur les lieux d'un hold-up. Arrivés les premiers sur place, Noblard et Roussillon se trouvent nez à nez avec les deux braqueurs. Roussillon, perdant son sang-froid, abat l'un des jeunes malfrats, malgré l'intervention de Noblard. Bavure ? Pas bavure ?

La consigne est donnée par le brigadier Richez : Roussillon a tiré se croyant menacé. La légitime défense est le mot d'ordre. Coincé entre des chefs qui ne veulent pas de retombées capables de briser leur carrière, l'IGS la police des police qui condamne plus facilement les agents de la paix que les fauteurs de trouble, et les journalistes en mal de copie, ceux-là même qui le lendemain dénonceront le laxisme de la justice, Noblard se demande comment se sortir du bourbier dans lequel il est plongé.

La victime ne possédait pas de papiers sur lui, mais son identité est bientôt révélée, puis par recoupement celle de son compère, Marc Perez. Noblard reçoit chez lui des lettres anonymes vengeresses l'accusant de complicité. Un soir il est agressé à son domicile par Perez et la vendeuse du magasin où a eut lieu le hold-up raté. La concierge de Noblard qui lui apportait son linge est abattue avec l'arme du policier et le couple s'enfuit à moto. […]
Lire la suite de la chronique et les autres sur « Les lectures de l’Oncle Paul »

Le Panier de Jeanne

Carnaval
Ray Celest
in
Le Cherche Midi, 2015

par Claude Le Nocher
En 1919, La Nouvelle Orléans est une grande ville comptant plus de 380.000 habitants. Malgré une géographie particulière et des ouragans ponctuels, sa prospérité vient de ses différences avec tant d'autres villes américaines, plus puritaines. Multiculturelle, "The big easy" tolère tous les excès permettant de faire la fête, même si le quartier de Storyville n'est plus autant un lieu de débauche. Si la forte population noire subit comme ailleurs la ségrégation, c'est elle qui donne sa tonalité musicale à cette agglomération, grâce au jazz et au blues. À l'image de ce jeune cornettiste de dix-huit ans, qui se nomme encore Lewis Armstrong. La mafia italienne est très présente à La Nouvelle Orléans. Ses membres sont des Siciliens, tous venus de Monreale, ce qui limite les guerres de clans. Gangrenée par la corruption, la police locale a une réputation exécrable.
Cette année-là, un criminel vite surnommé "le Tueur à la hache" assassine sauvagement depuis quelques semaines des couples d'épiciers d'origine italienne. Sur les lieux, il laisse à chaque fois une carte de tarot, images de luxe peut-être françaises, pas de la fabrication courante. C'est le policier Michael Talbot qu'on charge d'enquêter sur ce meurtrier qui va bientôt récidiver en tuant le couple Schneider, dont lui est avocat. Michael Talbot est marié avec Annette, ils ont deux enfants. Un mariage clandestin, car son épouse est Noire. Il sait que sa mission est une sorte de piège. S'il est très mal vu, c'est parce qu'il dénonça un de ses collègues, Luca d'Andrea. Cet inspecteur participait à de nombreux trafics. Il vient de sortir de prison, après une détention de cinq années. […]
Lire la suite de la chronique et les autres sur « Action Suspense »

Le Panier de Jeanne

Terminus Belz
Emmanuel Gra
nd
Liana Levi 2014 ; point policier 2015

par Richard Migneault
En grande primeur pour les lecteurs de Polar, noir et blanc, je vous annonce que "Terminus Belz" d'Emmanuel Grand s'est mérité le prix Tenebris 2015, meilleur roman policier francophone distribué au Québec. […]
Ça vous arrive parfois de ne rien attendre d’une lecture, de commencer un roman en vous disant, on verra bien ? Voilà l’état d’esprit dans lequel j’étais quand j’ai commencé la lecture de « Terminus Belz » d’Emmanuel Grand. Cependant, comme il m’avait été conseillé par un grand connaisseur de polars, Raymond Pédoussault du blogue Sang d’encre polars, je me suis attelé à la tâche ! Pour mon plus grand plaisir !
Première découverte : « Terminus Belz » est un roman complexe, d’une structure achevée, un récit écrit avec maturité et assurance, avec des personnages crédibles et attachants. La tension monte graduellement, le lecteur ne s’ennuie jamais et il est attaché par les amarres de fil de caret tissées par l’auteur.
Deuxième découverte : « Terminus Belz » est un premier roman ! Toute une surprise !
« Terminus Belz » est un magnifique polar aux odeurs de mer des côtes de la Bretagne. Et chose assez étrange, il vient rejoindre un autre roman de pêcheurs des eaux froides de la Gaspésie, « Nous étions le sel de la mer » de la Québécoise Roxanne Bouchard qui selon moi, sont parmi les meilleurs polars de l’année. Inutile de vous dire que je vous conseille les deux … et croyez-moi, ce n’est pas de la vantardise de pêcheurs !
Retournons donc sur les berges de la Bretagne pour voir ce qui s’est passé … Marko Voronine quitte son Ukraine natale, à la recherche d’une vie meilleure. Il laisse derrière lui, sa mère et sa sœur, qu’il espère rapatrier un jour. Malheureusement, le transport clandestin vire au drame : certains passeurs sont tués, l’argent du paiement des passages est subtilisé et la mafia ukrainienne exige vengeance. Dragos, un des survivants de la tuerie est chargé de régler les comptes : tuer les quatre évadés (dont fait partie Marko) et rapporter l’argent au Parrain.
[…] lire la suite de la chronique et les autres sur le blog « Polar, noir et blanc ».

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