Claude, 22 janvier, souvenir d'un certain canard
Christiane et Michel Trigory se souviennent. Ils ouvrent aussi leur album avec une photo où l’on retrouve le sourire généreux et complice de Claude avec François Guérif à Sang d’encre à Vienne en 2013.
Nous nous souviendrons de Claude riant en entonnant une de ces vieilles chansons que nous connaissions, nous aussi, et que nous reprenions en chœur sans nous soucier de la justesse des notes (enfin surtout nous ! ! !) et puis, bien sûr, nous racontant une petite blagounette dont il avait le secret. Nous garderons longtemps le souvenir d'un certain canard et aussi d'une certaine sous-préfète... non, nous ne les raconterons pas aujourd'hui, il faut une certaine faconde dans l'expression, graveleuse sans jamais être vulgaire, cela s'appelle le talent.
Et du talent, il en avait, Claude, dans de nombreux domaines car son érudition forçait l'admiration, quel plaisir de parler littérature, cinéma, musique, politique, avec lui.
C'était un bonheur de le croiser dans les festivals, sa maladie était lourde mais dans ses échanges il faisait passer une incroyable énergie et une grande chaleur humaine. "Quelle est lourde à porter l'absence de l'ami..." (Gilbert Bécaud, Louis Amade).