Tout va très noir...
«La finance, un roman noir» 7 février 2015 à 13h18 / Recueilli par Bruno Salaün
Jean-Hugues Oppel : « Je ne suis pas un poète maudit, je ne crée jamais aussi bien que quand je vais bien ».
Le romancier Jean-Hugues Oppel participait à un café littéraire, à la médiathèque des Ursulines, à Quimper, dans le cadre l'Odyssée des mots. Il y était question de polar.
« Quand ça mal dans le monde, ça va très bien pour le polar... hélas ! », émet l'auteur.
Quels sont les ingrédients d'un bon roman noir ?
Il y a forcément une transgression. Ça ne veut pas dire que l'on va rétablir l'ordre du monde, que l'on va dire quelle est la morale, mais il y a une histoire de balance déséquilibrée. C'est à vous de savoir où vous mettez le bien et le mal, mais dans le roman noir, il y a un dysfonctionnement. On s'intéresse majoritairement à des gens qui ont commis de mauvaises actions pour de bonnes raisons. Il y a l'idée d'une vigilance aussi ! Le roman noir a été un lanceur d'alerte, l'emmerdeur qui peut virer conspirateur lorsqu'il outrepasse ses droits. Il ne dénonce pas, il soulève des questions, pousse un coup de gueule parfois. Il y a un équilibre à trouver entre la charge qui fait du bien et la caricature à outrance. […]
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