un Panier de Jeanne ciblé
Après vous avoir présenté les romans français, puis étrangers, figurant à la sélection de nos trophées, voici venu le moment de la présentation du trophée Maurice Renault. Que du bon. Deux essais savants et néanmoins très abordables. Une revue, gratuite, bien connue des passionnés du genre. Encore une fois cette année, deux blogs sont sélectionnés, de ceux qui vous présentent romans, nouvelles, revues, sans tabou et avec une grande ouverture d’esprit, mêlant les genres et les origines. Alors, qui obtiendra le Trophée ? C’est vous qui décidez… Vous avez jusqu’à novembre pour juger et voter.
Elmore Lénoard, un maître à écrire
Laurent Chalumeau
Rivages, Ecrits Noirs, 2015
par Yann
Mort en 2013, Elmore Leonard a laissé derrière lui pas moins de 45 romans et quelques dizaines de nouvelles. Si sa production a été, objectivement, assez inégale, l’œuvre de Leonard a aussi bien souvent été sous-estimée. En tout cas, et c’est ce que Laurent Chalumeau s’applique à montrer dans cet essai, Leonard est certainement l’un des écrivains qui ont le plus influencé les auteurs de la fin du XXème et du début du XXIème siècles.
Leonard est un writer’s writer, un de ses auteurs qui ne trouve pas forcément un énorme succès public – encore qu’il n’ait pas été trop mal loti de ce côté-là non plus, en particulier dans la seconde partie de sa carrière – mais qui fascine ses condisciples. Et pas seulement dans le polar, ni d’ailleurs dans la littérature stricto sensu. […]
Lire la chronique complète sur « Actu du noir »
C’est l’Histoire de la Série Noire
Frank Lhomeau et Albert Cerisier,
avec la collaboration de Benoit Tédié, Claude Mesplède, Patrick Raynal et Aurélien Masson,
Gallimard 2015
par Philippe Durant
Quand la littérature s’habille de noir
La Série Noire, la vraie, l’authentique, celle de chez Gallimard est une institution. D’abord parce qu’elle a fait connaître aux enfants de Voltaire et La Boétie des auteurs anglo-saxons tout à fait novateurs pour ne pas dire révolutionnaires. Ensuite parce qu’elle a permis l’émergence d’écrivains français jusqu’alors relégués dans les fonds de cour ou les parloirs. Enfin, et surtout, parce qu’elle a offert des heures de plaisir et de bonheur à tout amateur de polars. De « polars » et non de « romans policiers ». La différence est de taille. Celle qui sépare un Dashiell Hammett d’une Agatha Christie, un Jean-Claude Izzo d’une Mary Higgins Clark. Le polar, le vrai. Celui qui raconte des êtres en perdition au sein d’une société qui se lézarde, celui qui met non seulement le doigt mais toute la main sur des plaies béantes. Bref, le polar, quoi.
Cette année 2015 étant période d’anniversaire, après les 120 ans de Gaumont voici les 70 ans de la Série Noire. Créée par Marcel Duhamel, comme chacun sait. Sous l’égide scrupuleuse de Gaston et Claude Gallimard, ce que l’on sait moins. Car ces éditeurs n’ont jamais considéré la nouvelle collection comme un parent pauvre mais plutôt comme un oncle d’Amérique qu’il convient de traiter avec déférence.
Lire la chronique complète sur « Le Salon Littéraire » blog du site l’Internaute
La Tête en Noir
Dirigé par Jean Paul Guéry
Fanzine gratuit, la TeN arrive aujourd’hui à son 181éme numéro. Ci-dessous le début de cette dernière édition et plus loin le lien pour ouvrir le pdf du numéro, un peu particulier puisqu’il débute par l’ultime chronique de Claude Mesplède que des raisons de santé conduisent à ralentir son activité.
LA (dernière) CHRONIQUE DE CLAUDE MESPLEDE à propos de :
Tant de chiens.
Boris Quercia traduit de l'espagnol (Chili) par Isabel Siklodi)
Asphalte Fictions. 2015
Des hommes et des chiens
Fin mars se déroulait à Beaune la huitième édition du Festival international du film policier. À cette occasion, le jury du Cercle rouge a attribué le Grand Prix du roman noir étranger à Boris Quercia, né en 1967 à Santiago du Chili, pour son roman Tant de chiens. Connu dans son pays comme un cinéaste véritablement multiprises : acteur, réalisateur, scénariste, producteur, il travaille notamment sur la série télévisée Los 80, très populaire au Chili. Mais il possède aussi son jardin privé, l’écriture de romans. Déjà, son éditeur français, Asphalte, avait publié en 2014 son premier roman Dans les rues de Santiago, occasion de découvrir le policier Santiago Quiñones, son personnage fétiche.
Dans cette première enquête, il connaissait pas mal de déboires et on ne peut pas dire que les choses s’améliorent dans le second volume qui lui est consacré. En effet, dès la première page de Tant de chiens, avec son partenaire Heraldo Jiménez, alors qu’il défonce la porte d’une maison, les occupants, des narcotrafiquants, déclenchent une fusillade nourrie avant de lâcher les chiens, des rottweilers.
La suite de la chronique ici, pour ouvrir le pdf complet du dernier numéro de la revue ; juillet 2016
BLOGS
Une fois de plus, des blogs ont été sélectionnés : indiscutablement ce sont de précieux pourvoyeurs d’informations et d’avis. Parfois, pas toujours, ils sont aussi remarqués pour la qualité d’écriture de leurs chroniques et la diversité des informations fournies. Pour leur honnêteté aussi, éloignée des inévitables connivences du micro monde de l’édition. Ce media est maintenant reconnu et n’a plus à faire ses preuves. En 2016, deux d’entre eux sont plébiscités par vous, amis ziens. Cette année sera peut-être la première à voir un blog couronné.
Actu du noir- le blog de Jean Marc LAHERRÈRE
Le plus simple pour vous présenter un blog, c’est encore une petite capture d’écran, hop et un lien. JM Laherrère est un lecteur exigeant, et connaisseur. A vous de découvrir ses chroniques.
Les lectures de l’Oncle Paul, de Paul MAUGENDRE
Qui ne connait « l’Oncle Paul » lecteur boulimique ? Il a tout lu, avec un œil à la fois indulgent et connaisseur. Papier, numérique… Rien ne lui échappe.