Prix Eugène Dabit 2017
Une bonne nouvelle, un livre puissant, un éditeur courageux !
Et cet article de Livres Hebdo avec la nouvelle qui vient de tomber :
L'auteure tahitienne a été recompensée pour Pina, publié l'année dernière par Au vent des îles.
Réuni le 30 novembre à l'Hôtel du Nord, à Paris, le jury du prix Eugène Dabit du roman populiste 2017 a distingué Titaua Peu pour Pina, publié en décembre 2016 chez l'éditeur tahitien Au vent des îles. La romancière l'a emporté face à Arno Bertina, (Des Châteaux qui brûlent, Verticales), Sorj Chalandon (Le jour d’avant, Grasset), Thomas Flahaut (Ostwald, L’Olivier) et Frédéric Viguier (Aveu de faiblesses, Albin Michel).
Dans Pina, l'auteure tahitienne dresse le portrait d'une Polynésie contemporaine déchirée par la misère et les différences qui séparent les hommes. A travers l'histoire d'une famille, celle d'Auguste, de Ma et de leurs enfants, dont Pina, petite fille délaissée, Titaua Peu lève le voile sur les violences morales, affectives, sexuelles et sociales auxquelles tous doivent survivre.
Présente à Paris, Titaua Peu a reçu cette recompense, dotée de 200 euros, des mains du slameur Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, parrain de l'édition 2017.
Le prix Eugène Dabit du roman populiste, créé en 1931, distingue un roman en résonnance avec le manifeste d'André Thérive et Léon Lemonnier sur ce courant littéraire, "en réaction contre une littérature bourgeoise prenant pour cadre unique les sphères les plus fortunées de la société française".
Présidé par Michel Quint, le jury réunit François Boucq, Natacha Boussaa, Patrick Braouezec, Joseph Da Costa, Claudine Ducol, Dominique Fabre, Nicky Fasquelle, Valentine Goby, Hervé Hamon, Philippe Haumont, Jean-Luc Marty, André Rollin et Akli Tadjer.
En 2016, Hugo Boris avait été récompensé pour Police, paru chez Grasset.
Dans Pina, l'auteure tahitienne dresse le portrait d'une Polynésie contemporaine déchirée par la misère et les différences qui séparent les hommes. A travers l'histoire d'une famille, celle d'Auguste, de Ma et de leurs enfants, dont Pina, petite fille délaissée, Titaua Peu lève le voile sur les violences morales, affectives, sexuelles et sociales auxquelles tous doivent survivre.
Présente à Paris, Titaua Peu a reçu cette recompense, dotée de 200 euros, des mains du slameur Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, parrain de l'édition 2017.
Le prix Eugène Dabit du roman populiste, créé en 1931, distingue un roman en résonnance avec le manifeste d'André Thérive et Léon Lemonnier sur ce courant littéraire, "en réaction contre une littérature bourgeoise prenant pour cadre unique les sphères les plus fortunées de la société française".
Présidé par Michel Quint, le jury réunit François Boucq, Natacha Boussaa, Patrick Braouezec, Joseph Da Costa, Claudine Ducol, Dominique Fabre, Nicky Fasquelle, Valentine Goby, Hervé Hamon, Philippe Haumont, Jean-Luc Marty, André Rollin et Akli Tadjer.
En 2016, Hugo Boris avait été récompensé pour Police, paru chez Grasset.
Tahiti : Titaua Peu décrit l'envers du décor
Une femme en colère. Très en colère. Titaua Peu ne s'en cache pas. Mieux, elle le revendique. "Oui, et comment, dit-elle, en s'agitant avec une moue presque boudeuse. Contre notre propre systèm...
http://www.lejdd.fr/international/oceanie/tahiti-titaua-peu-decrit-lenvers-du-decor-3293639