Regards Noirs à Niort avec 813
Le festival étant intitulé Regards Noirs, dans le sac aux couleurs de la manifestation (comme à Bon Encontre, c'est le dessinateur primé l'année précédente qui réalise l'affiche), les organisateurs ont eu la bonne idée de glisser une paire de lunettes noires.
Première tâche qui nous incombe, aller à l'hôtel du Moulin pour accueillir Guillaume Ramezi, auteur invité que nous devons mettre sur le grill avec Sébastien Gendron le soir même.
Pour détendre l'atmosphère (Guillaume Ramezi vient d'arriver et il est ici pour défendre son premier roman), nos posons façon maffiosi dans la salle de repos de l'hôtel.
Et hop, il est déjà 18h30, heure de notre première Table Ronde dans le bar du marché. Guillaume, que l'on tutoie déjà nous accompagne - il faut dire que le 813zien Louis est Niortais et que c'est grâce à lui que nous sommes accueillis chaque année ici. Cette année avec le statut de modérateurs.
Nous y retrouvons Sébastien Gendron, que nous connaissons depuis longtemps. Petit hic : le grand centre culturel du Moulin du Roc est en travaux et la mairie a pris le parti de proposer un certain nombre d’évènements en parallèle. En même temps que notre apéro polar 5 autres rencontres ont lieu à 18 h 30 dans des lieux très divers et périphériques. Nous avons donc peu de public, bien que ce soit vendredi soir... Les clients habituels sont resté chez eux ; quelques personnes se sont tout de même déplacées et nous accrochons aussi un peu les clients du bar.
Nous en avons profité pour faire un peu de publicité pour le n° 131 de la revue.
On nous a placé dans un angle du bar. Pas facile de trouver des points communs entre les deux livres : une dystopie pour la jeunesse (Kaplan de Sébastien Gendron) et un thriller mettant en jeu la menace d'une pandémie en même temps que la quête du père (Dernier jour à Alep, de Guillaume Ramezi). Baste, nous avons fait de notre mieux et personne n'est parti. De plus la bière était excellente...
Ensuite, c'est le repas dans un Fort médiéval au milieu de la Sèvre Niortaise, qui sert de résidence d'artistes. Rapide car nous avons envie d'aller voir le nouveau spectacle de Marcus Malte à Aiffres (8 km). Nous y entraînons Guillaume R. Nous ratons le début mais pouvons tout de même profiter de ce beau spectacle. Marcus Malte met bien en valeur son magnifique texte du Garçon prix Fénima 2016, seul avec sa guitare et quelques effets sonores. Nous sommes conquis et les bénévoles de la municipalité nous proposent gâteaux et cidre. Un accueil chaleureux.
Le samedi matin, même topo, les auteurs sont répartis ici ou là dans la ville, médiathèques, librairies ; nous croisons même deux auteurs de bande dessinée en train de dédicacer au cœur du marché.
On nous a attribué le bâtiment du Pilori (belle bâtisse du 16e siècle en pierre de taille) qui accueille une exposition numérique autour du polar.
Quand nous arrivons, Fred Prilleux (membre du CA de 813, spécialiste de BD, invité en tant que modérateur) est en table ronde avec deux auteurs de BD devant un très maigre public.
La salle où nous nous trouvons est modeste, le public aussi.
C'est encore Guillaume Ramezi que nous passons à la question... Nous avons décidé de la jouer détendus. Lui-même commence à connaître notre duo et joue assez bien le jeu.
Le festival a investi la Mairie. Les auteurs sont répartis sur deux salles, l'une pour les auteurs de BD, l'autre pour les romanciers.
14 h, heure de l'inauguration. Au bas de l'escalier monumental qui déroule un tapis rouge vers les étages, l'attachée culturelle, le maire font des discours.
On remercie Nicolas Mathieu d'être là et le précédent primé, Sébastien Goethals, remet le Prix Henri-Georges Clouzot récompensant la meilleur adaptation BD d'un roman. Cette année, ce sont Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg qui sont primés pour leur adaptation de Serena de Ron Rash. C'est Risbjerg qui a réalisé le visuel du salon.
L'après-midi, nous tenons la table 813 et vendons quelques n° 131, notamment à des personnes qui nous ont vus dans nos modérations et à qui ça a donné envie. Nous nous répartissons autour des diverses animations : table ronde avec Caryl Ferey, avec Nicolas Mathieu, de façon à ce que la table reste toujours occupée. Un petit tour à la murder party : Sébastien Gendron arrivé en amont a travaillé avec les scolaires et des acteurs à la mettre en place.
La grande salle de l'étage est totalement investie et bourdonne de la bonne cinquantaine de personnes cherchant à résoudre l'énigme : qui l'a fait ? Ça a l'air de marcher très fort !
Nous avons remis nos lunettes noires et Fred Prilleux nous a rejoints pour poser avec nous.
Sur l'après-midi, plus de 450 personnes se sont rendus au salon qui est donc une réussite.
Quelques photos des auteur(e)s de romans et Fred Prilleux, cliquez pour faire défiler le diaporama
19 h, auteurs, dessinateurs, modérateurs, organisateurs et bénévoles (nombreux) se retrouvent tous dans la salle de détente du fort pour un grand apéro, puis le repas et Niort, c'est fini pour cette année.
Promis, on revient l'année prochaine