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Publié par blog813

Corinne Naidet propose ce compte rendu de la cérémonie de remise qui, pour la première fois n'a pas eu lieu sur un festival mais dans les locaux de L'EMI en présence des médias et de membres de 813. Les photos ont été prises par Catherine Berthier, Christiane Trigory et D. Pasamonik.
Remerciement à l'E.M.I.* de nous avoir si gentiment invités à partager ses locaux.

* École des Métiers de l'Information

Le public dans la vaste cour de l'EMI

Le public dans la vaste cour de l'EMI

Avant l'arrivée des journalistes et du public, Fred Prilleux s'affaire pour préparer la salle

Avant l'arrivée des journalistes et du public, Fred Prilleux s'affaire pour préparer la salle

Corinne Naidet commence par présenter l'association

Corinne Naidet commence par présenter l'association

Soirée remise des trophées

Pas un siège de libre lorsqu’à 18h15 à l’EMI débute la remise des prix de l’association 813. Une fois n’est pas coutume, c’est par le trophée Bandes Dessinées que les résultats commencent : Didier Pasamonik (ActuaBD ouvre la première enveloppe et annonce « une grande  pointure de la bande dessinée » François Boucq , dessinateur de New-York Cannibals (Editions du Lombard), qui vient nous raconter comment il travaille avec  Jerome Charyn, le scénariste. Il nous explique aussi comme est né cet album, ce qui n’a pas manqué d’en faire frémir certains, mais après tout, ce sont des récompenses polar…

Fred, Didier Pasamonik puis François Boucq (cliquez pour faire défiler)
Fred, Didier Pasamonik puis François Boucq (cliquez pour faire défiler)
Fred, Didier Pasamonik puis François Boucq (cliquez pour faire défiler)
Fred, Didier Pasamonik puis François Boucq (cliquez pour faire défiler)

Fred, Didier Pasamonik puis François Boucq (cliquez pour faire défiler)

Fred et François Boucq

Fred et François Boucq

Place maintenant au trophée du roman francophone. Et c’est Jean Hugues Oppel - rappelons qu’il a obtenu ce prix pour Cartago- qui appelle Frédéric Paulin, le lauréat pour son roman  La Fabrique de la terreur, troisième et dernier opus de la trilogie Benlazar (Editions Agullo) . Livres multi-récompensés mais l’on sent que ce trophée ravit Frédéric qui nous rappelle qu’il avait été nominé pour le précédent : nos adhérents ont de la suite dans les idées !

JHO et Paulin

JHO et Paulin

 

 

Frédéric Prilleux, notre maitre es Trophées, appelle alors Sylvie Kha, en charge depuis peu de la BiLiPo : l’occasion d’évoquer Michèle Witta, avec qui elle travailla pendant douze ans, avant de remettre le trophée du roman étranger :

C’est Marie Caroline Aubert, directrice de collection chez Gallimard qui recevra pour l’occasion le prix pour Deon Meyer, La Proie , parue à la Série Noire  (traduction Georges Lory) : de son avis l’un des plus politiques de cet auteur sud-africain qui explique dans un petit mot son attachement à la France et à ses lecteurs.

Sylvie Kha  présentant le trophée Michèle Witta 

 

Marie Caroline Aubert

Marie Caroline Aubert

Les adhérents ont donc choisi d’honorer Pierre Lemaitre pour le prix Maurice Renault, trophée de la meilleure contribution au genre : C’est Claudine Lemaire des éditions Plon qui représente l’écrivain français pour son Dictionnaire amoureux du polar. Jeanne Guyon, fit donc tour à tour un éloge au trophéisé puis lut un mot envoyé par l’auteur, ravi de recevoir, enfin… un deuxième prix après son Goncourt

Claudine Lemaire et Jeanne Guyon

Claudine Lemaire et Jeanne Guyon

La soirée se termine par le trophée de la nouvelle : Caroline Lamoulie, des éditions Harper Collins, est ce soir la représentante de Don Winslow, pour son recueil de nouvelles, Le Prix de la vengeance (traduction Isabelle Maillet). 

L’écrivain américain a lui aussi tenu à remercier les adhérents de l’association : à l’occasion une bizarrerie linguistique mit du sel à cette courte mais très agréable cérémonie. En effet, Deon Meyer et Don Winslow ont employé le même mot dans leur lettre de remerciements ; humbling, pour exprimer leur gratitude ; ce qui ne laissa pantoises les deux éditrices, Caroline Lamoulie et Marie Caroline Aubert, le sens premier du terme étant humilié ! mais quelque recherche leur indiqua le mot honoré comme traduction montrant ainsi l’humilité (troisième sens de ce vocable anglais) à l’intégrité de ce genre de travail.

Corinne Naidet, Caroline Lamoulie et Fred Prilleux

Corinne Naidet, Caroline Lamoulie et Fred Prilleux

À noter dans le public la présence de Florence Touchant, fille de Jean-Louis Touchant (2e rang à gauche), longtemps trésorier  puis président de 813.

À noter dans le public la présence de Florence Touchant, fille de Jean-Louis Touchant (2e rang à gauche), longtemps trésorier puis président de 813.

L’apéritif dinatoire qui suivit, permit aux participants d’échanger, un verre à la main pour célébrer encore et toujours les valeurs de l’association 813 : l’amour des littératures policières et la convivialité qui en découle naturellement.

Corinne Naidet

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V
Merci pour ce fort sympathique reportage
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B
Merci à toi Geneviève