Une semaine après Polar'Encontre

La photo "de famille" un grand classique du festival, cette année prise en salle...

Ah ! Bon Encontre, j'y reviens tous les ans avec plaisir, ne serait-ce que pour être sous la bienveillante garde de la bonne Dame pour laquelle on a érigé une statue gigantesque sur le haut de la colline, au-dessus des toits.

Je croise, à peine arrivé Bob, (Robert Galès) ancien organisateur chargé du domaine romanesque et qui avec quelques autres ont claqué la porte. Nous échangeons quelques propos aimables.

Serge et moi avons décidé de rester étrangers à toute polémique : on nous a invités. Il n'y a aucune raison pour que 813 refuse une invitation. Traditionnellement, ça commence par les récompenses aux lauréats (voir l'article du 25 mars), discours des élus et pose pour les photographes (merci aux membres de l'association Images Nouvelles, toujours présents sur ce festival eu qui font du beau travail. Cf. infra portrait d'Isao Moutte et Aurélie Lévy devant l'affiche signée du lauréat de l'an passé)

Au premier plan deux binômes d'un collège local récompensés pour un concours de nouvelles ; à leur droite, Aurélie Lévy, coscénariste de la BD remportant le prix Polar'Encontre qui a reçu son prix des mains de Patrick Planès (toujours M. BD). Au-dessus, Thierry Doré, prix Calibre 45 mais la lauréate de l'an passé (Carine Joaquim) n'était pas là pour le lui remettre. Ici s'arrêteront les comparaisons. Passons au déroulé de ce premier jour.

La suite est plus classique : nous installons le stand, après l'apéritif et les petits fours, puis le repas pris au food truck, nous tenons notre table (photo Bob Le Cathare, prise le dimanche).

Je n'assiste pas à la première table ronde que modère Patrick Planès, avec Cyril Herry (scénariste) et Aude Samara, pour leur BD La Meute, mais on m'en a dit le plus grand bien.

Ça ne sera pas tout. Deux fois, Patrick me sollicite pour organiser un "café polar" à 15 h. En fait, Patrick travaille pour une radio locale (Radio Bulle) qui a installé son matériel sur la scène du lieux. Il s'agit d'un entretien où l'on laisse la parole aux auteurs pour qu'ils présentent leur roman. Je demande aux trois auteurs que je connais le mieux : Serguei Dounovetz, Max Monnehay et Guy Rechemann qui acceptent. Je me contente de les laisser se présenter, de présenter chacun son ouvrage puis, leurs projets. Ils s'attendaient à ce que je leur pose des questions précises et sont un peu déçus. Je leur explique que, s'il n'y a pas grande assistance, c'est parce qu'en fait, on a enregistré une émission pour Radio Bulle et que je leur ferai suivre le podcast.

Patrick me sollicite de nouveau pour un deuxième Café Polar, ce que j'accepte volontiers. Cette fois, je prends trois auteurs au hasard, qui ont bien voulu jouer le jeu. Et casque sur les oreilles, indispensable quand on fait une émission de radio, Thierry Doré, Valérie Allam et Guillaume Chérel acceptent de participer. Cette fois, l'enregistrement dure plus longtemps, les auteurs discutent entre eux, bref une réussite.

photos Images nouvelles

Vers 17 h 30, je m'installe dans la salle où ont lieu les tables rondes, celle-ci s'intitule : Du policier à l'écrivain (j'ai oublié l'intitulé exact). Trois auteurs sont présents : Patrick Nieto, Patrick Caujolles (tous deux ex-policiers) et Lionel Salaün qui n'a pas été policier, c'est lui qui me l'a dit. Je suis curieux de voir ce que ça va donner. Je vois arriver Véronique Alberti, organisatrice du festival, catastrophée. Patrick Planès qui devait animer le débat a un souci de santé. Elle me demande si Serge et moi serions d'accord pour animer la table ronde. Nous n'avons rien préparé mais nous acceptons.

Nous voici devant trois auteurs, deux ont été policiers (l'un chez les bœufs-carottes, l'autre aux écoutes). Une fois épuisé la question des affaires connues auxquelles les deux policiers ont été confrontés, les questions essentielles vont porter sur le travail d'écrivain et ça marche bien.

Le public pose des questions, on vient nous dire qu'il va être temps d'arrêter. Bref, nous avons passé un bon moment ; auteurs et public aussi.

Mon camarade Serge n'a pas été photographié mais nous avons mené cette table ronde à deux.

Fin de la première journée, nous avons un peu travaillé mais avec plaisir et les auteurs de polar, les dessinateurs sont des personnes très agréables à côtoyer. J'ai refait mes réserves de romans et de BD. Mme Alberti nous a expliqué que nous ne mangerions pas comme d'habitude au Slim Hôtel où nous logeons. En effet, la communauté d'agglomération agenaise, qui subventionne le festival, a demandé qu'il y ait des retombées économiques sur plusieurs lieux de restauration. ceux qui étaient là vendredi sont allés manger dans un restaurant et ce soir nous allons manger à L'indé, une sorte de bar à bière très convivial, un petit quart d'heure de marche apéritive puis un quart d'heure de marche digestive. De fait j'aime bien cette ambiance où nous nous retrouvons autour de grandes tables sur lesquelles sont déposées des tireuses à bière. Une excellente soirée où nous mangeons avec les auteurs de BD, très sympathiques aussi.

Dimanche 26, nous revoilà au stand 813 où nous rencontrons quelques personnes intéressées, plus de monde aujourd'hui et nous ne serons plus sollicités.

Nous croisons deux fidèles de la manifestation Bob le Cathare (c'est son pseudo Facebook) et Bernard Cornil que nous retrouvons tous les ans et à qui nous avons emprunté quelques images

Sur la première photo, on voit Bob devant un quatuor d'auteurs (et à gauche dans le fond, les stand 813 ; on ne pouvait pas le rater nous étions les premiers à être vus en entrant dans la salle). Il ne manque jamais de renouveler sa carte d'adhèrant à cette occasion

Sur la deuxième Bernard Cornil, ami du premier.

J'assiste à une table ronde consacrée aux auteures (autrices ?) : Valérie Allam, Monique Dollin du
Fresnel et Jeanne Faivre d'Arcier, modérée par un membre de l'association Polar'Encontre qui, lui, a lu les ouvrages des auteures. Intéressant et ces dames n'ont de cesse de déboulonner les clichés concernant les autrices.

Encore un repas pris au food truck, excellent repas, puis 15 h, fermeture du salon, tôt mais l'organisation redoutait les grèves de trains annoncées et le bus charter était dehors pour les conduire à la gare d'Agen. Dire au revoir à tout le monde, aux auteurs et illustrateurs, aux organisateurs, aux photographes et bien sûr aux bénévoles sans lesquels tous nos festivals ne seraient rien. Toujours un moment où il faut partir, à l'année prochaine.

Boris le facteur 813

▼ l'album photo du weekend avec des images de tous les auteurs et dessinateurs présents, merci encore aux membres de l'association Images Nouvelles.

https://photos.google.com/share/AF1QipNcCNgVCscyzNIXDFWsTQQr94R2yqjFu4spWYzgMyYXSMdeEOHbDvwUdLPmrowWQg?key=MWpvVGRQTUpPMGhNR0FWamtZTFlwbms5SGJBajVB

#En différé de