Quelques images et de bons souvenirs du F.I.R.N.
Heureux de partir pour Frontignan. Je suis allé déjà trois fois au F.I.R.N. mais pas depuis le décès de Michel Gueorguieff. Il y a dix ans... En voiture, ça va être long.
Départ le jeudi, histoire de faire une halte dans le Bordelais.
Vendredi, nous arrivons à Frontignan vers 15 h 30 à l’hôtel qui nous accueillera pour deux nuits (à la Peyrade).
Nous arrivons pour l’inauguration vers 19 h au lycée agricole privé où a lieu la manifestation.
Un grand classique, tous les élus s’expriment. Sur la photo, le maire..
Nous retrouvons les membres du CA que nous n’avons pas vus « en présentiel » depuis l’AG de Niort en mars, même si tous n’ont pas pu venir. Un vrai bonheur de retrouvailles.
Géraldine Hardy, directrice de la médiathèque départementale des Landes , l’âme du Polar se met au vert (40), se fait reconnaître et nous discutons. Je suis allé à Vieux Boucau à l’automne 2018. Elle n'œuvre pas que pour ce festival mais fait intervenir de bibliothécaires de tout son territoire sur toute l'année. Des Landes, elle a fait le voyage jusqu’à Frontignan.
Ensuite, une armada de chauffeurs – qui seront disponibles tout au long du festival – convoient tous les présents vers le centre des Mouettes où nous attend la célèbre brasucade. La plage que j’ai déjà expérimentée la décennie précédente et dont je garde un fameux souvenir. Je suis accueilli, quand je donne mon nom à l’entrée par le directeur du festival, Yves, un garçon sympathique qui me met tout de suite à l’aise avec un grand sourire. Nous ne nous connaissons pas mais il connaît mon nom. Il sera une personne ressource, toujours prêt à rendre service ou à expliquer, bref indispensable !
La brasucade a ceci de particulier que les moules mesurent toutes dans les 10 cm et se cuisent par en-dessous par une grand flambée à la différence de nos moules de l’Atlantique (3 cm) sur lesquelles nous répandons des aiguilles de pin pour les flamber. Apéritif et brasucade offerts pas le festival. Je fais quelques rencontres : l’ami de Michèle Pédinielli aux allures de bon géant, René Frégni avec qui je m’étais plus longuement entretenu lors d’une édition précédente et Joseph Incardona, d’emblée sympathique. Le repas qui suit est copieux et bien arrosé.
Une bonne partie des 813 se retrouve autour d’une même table. Quelques-uns sont allés se baigner.
Musique et concert des Gendarmery, un groupe plutôt sympa et drôle.
Un chauffeur nous ramène à l’hôtel, contents de cette soirée qui donne le ton.
Samedi, grosse chaleur. Quelques-uns tiennent le stand à tour de rôle aussi bien des membres du CA que de simples membres.
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Je fais la connaissance de Gilles Marchand dont j’avais aimé le Soldat désaccordé puis de Soufiane Khaloua dont j’avais acheté le roman à Bon Encontre. Je salue Marcus Malte, que je retrouve toujours avec plaisir, je n’ai pas assisté à sa lecture concert du Garçon que j’avais vue à Niort, il y a quelques années.
Nous assistons à deux rencontres. Corinne Naidet anime la première, ‘Disparaître’, avec deux auteures : Cécilia Castelli (Disparition) et Lucie Rico, surprenante avec son GPS et son Chant du poulet sous vide. Il fait très chaud...
La seconde, Hervé Delouche parle espionnage avec Percy Kemp un ancien agent secret, anglais, qui parle un français presque sans accent. Intéressant ; des propos géopolitiques sont échangés. L’auteur ne manque pas d’humour.
Ensuite c’est le repas à la cantine (celle du lycée, tenue par un traiteur pour l’occasion). Nous mangeons avec Marin Ledun qui vient juste d’arriver, une vieille connaissance.
Comment se passe l’après-midi ? je fais dédicacer trois livres, l’un à Incardona et deux à Ledun, occasion de discuter. Je n’ai pas pu m’inscrire à la dictée, on m’a expliqué que c’était une activité très prisée, et qu’il y avait foule à la remise des prix (en fin d’après-midi, à laquelle j’ai pu assister d’ailleurs). Notre ami Alain Regnault, lui, s’y était inscrit mais a paru un peu déçu après coup. Tenue du stand, discussion avec l’un(e), avec l’autre. Le soir arrive et nous partageons un repas au restaurant (traditionnel le samedi soir) avec tous les membres de 813 présents. Sympathique, comme d’habitude, bien sûr.
Dimanche, nous avons rendez-vous salle Voltaire à 9 h 15 (il faut veiller à passer avant que le pont se lève pour ¼ d’heure). Le parc Voltaire où se dresse la demeure est magnifique. Il parait que c’était le premier emplacement du F.I.R.N.
photo Christiane Trigory
Nous retrouvons les membres de 813 pour une AG intéressante où les échanges sont nombreux. Si vous êtes membres de 813 vous recevrez le compte-rendu. L’AG se termine par une vidéo réalisée par Jacques Lerognon, hommage à Michel Gueorguieff, en présence de Martine, son épouse. Un moment d’motion aussi avec le dernier rapport du commissaire aux comptes, Jean-Bernard Pouy. C’est Jean-Hugues Oppel qui prendra sa suite.
L'équipe sortante du CA (sur cette image on voit le chapeau de Michel Trigory sur la chaise de gauche (à Niort, c'était sa canne qui trônait sur le siège du milieu) Et le public assez nombreux.
Chapeau de Michel, Alain Regnault, Hervé Delouche, Catherine Berthier, Corinne Naidet, Bruno Candotti, Daniel Orsini Christiane Trigory, Boris Lamot.
Un dernier repas à la cantine et rapidement, il faut prendre la route car 600 km, ça n’est pas rien pour aller de la Méditerranée à l’Atlantique.
Nous partons, ravis de notre weekend, de l’accueil que nous avons reçu, des rencontres, de la convivialité (une marque certaine de tous les festivals sur lesquels nous calons nos AG).
L’an prochain, ça sera en mai à Besançon.
Vivent les festivals, si amicaux, qui nous accueillent avec tant de sympathie !
Boris le Facteur 813