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Publié par blog813

Sam ne manquera absolument pas La Rochelle 2024
Ce festival qui commence demain (28 juin)

LA ROCHELLE, DEMANDEZ LE PROGRAMME !

 

L’édition 2024 du FEMA, le festival international du film de La Rochelle, ne déroge pas à une règle bien établie : l’abondance et la diversité. Conjuguant le côté populaire du cinéma et la qualité des films d’auteur, les classiques et les raretés, ce rendez-vous cinéphilique est incontournable pour tous les amateurs du 7e art.

 

Les choix de Sophie

Comme de coutume, Sophie Mirouze, déléguée générale du festival, nous a soufflé quelques idées de films à découvrir ou à revoir.

Du polar pur et dur comme le chef-d’œuvre de Jacques Deray Un homme est mort (1972) avec une distribution d’enfer emmenée par Jean-Louis Trintignant. Également Comment tuer un juge (1975) de Damiano Damiani, un film de réflexion politique sur la corruption et l’influence du cinéma sur la société.

Autre film politique et  très sombre, Rojo, de l’Argentin Benjamin Naishtat auquel le festival rend hommage en projetant ses quatre longs métrages. Rojo est une œuvre puissante, ambitieuse, marquée par des scènes et des images fortes, un film qui nous avait beaucoup impressionnés à sa sortie et qu’il faut absolument revoir.

Et le FEMA ne serait pas ce qu’il est s’il ne nous proposait pas des surprises comme les films de Ninon Sevilla. Cette actrice cubaine, qui emprunta son prénom d’artiste à Ninon de Lenclos et était très admirée par Edith Piaf, est certainement inconnue de beaucoup d’entre nous. Les films dans lesquels elle joua furent souvent qualifiés de « nanars » par la critique française, à l’exception notable de Truffaut. Or ils valent bien mieux que cette mauvaise réputation, d’abord par le jeu de Ninon Sevilla, qui incarne des personnages de battantes luttant contre une société corrompue où règnent les organisations criminelles, l’injustice et les inégalités les plus criantes. Ces thèmes devraient nous parler ! A ne pas rater.

 

Play it (again)

Ce qu’il ne faut pas rater, c’est d’une manière générale la belle programmation de la section « D’hier à aujourd’hui » consacrée aux rééditions. Il y a matière à nous satisfaire avec le classique de Franju, Les Yeux sans visage, co-scénarisé par Boileau-Narcejac, on le rappelle, et dont Cocteau disait qu’ « il fallait beaucoup d’audace pour oser un tel film. » On recommandera aussi Le Terroriste de Gianfranco De Bosio, pour la première présentation en France de la restauration 4K. Et parce qu’on aime beaucoup Kathryn Bigelow, on ne peut qu’inciter à aller voir Point Break (1991), un faux film de surf, un vrai faux polar, un long métrage très singulier qui met face à face Keanu Reeves et Patrick Swayze.

 

Abondance de biens

Et on ne peut pas passer sous silence l’un des événements majeurs de cette édition : l’hommage à Michael Haneke, qui a construit une œuvre au noir aussi magistrale que cohérente. L’intégralité de ses films sera projetée et l’ensemble sera accompagné d’une table ronde animée par Olivier Père, le « Monsieur Cinéma » d’Arte.

Nous parlions de surprises, en voici une autre et pas des moindres, car le festival inaugure cette année une nouvelle section intitulée « Au cœur du doc », et dont le nom parle de lui-même. Et là, abondance de biens, la barre a été mise très haut. Jugez-en. Nous pourrons voir les derniers films de Claire Simon, de Pierre Carles, de Raoul Peck, de Jean-Baptiste Thoret, d’Arnaud Desplechin, pour n’en citer que quelques-uns, et le tout en leur présence. Que demander de plus ?

Et histoire de vous faire définitivement envie, nous avons gardé pour la fin la journée avec l’homme qu’on rêve tous de rencontrer. Magnétique, envoûtant, charmeur, inquiétant, charismatique, acteur d’exception, tous les qualificatifs lui ont été accolés : Daniel Day-Lewis en cinq films, le samedi 6 juillet et seulement le 6. Pour savoir quels films (on ne va pas tout vous dire), rendez-vous sur le site du festival, lien ci-dessous.

Pour tout le reste aussi car vous verrez qu’il y a encore beaucoup, beaucoup d’autres choses à se mettre devant les mirettes, mais aussi dans les oreilles puisque, tradition oblige, il y aura aussi les célèbres ciné-concerts du FEMA.

Conclusion : le festivalier 2024 ne dormira pas pendant une semaine, du 29 juin au 7 juillet.   

 

Sam.

 

* si vous ne savez pas qui est Sam, regardez la rubrique que cette double tête tient dans la revue 813 (Play it again Sam)

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