Que deviennent les invendus ? Vente ou pilon ?

Une étude intéressante concernant PACA mais certainement aussi les autres régions. Merci à Michel Barouh.

Bonjour,

"Le pilon. C’est ce qui attend les ouvrages qui ne trouvent pas premier acheteur. Comment ? Pourquoi ? Quelles autres possibilités pourraient être trouvées ?"

Dans la "Chaîne du livre" interviennent différents acteurs, l'auteur et son éditeur, mais aussi les diffuseurs, distributeurs, les libraires et les différents points de vente.

Le rôle des diffuseurs et distributeurs est généralement méconnu par le lecteur de base. Pour faire simple on retient que le diffuseur a pour fonction de présenter les nouveautés aux libraires, mettre en avant certains titres et participer au marketing. Il ne possède pas les livres, mais reçoit une commission sur les ventes. Le distributeur de son côté s’occupe de la logistique : stockage, expédition, gestion des retours. Sa commission couvre les coûts d’entreposage, de transport et de manutention.

Il est généralement admis que la répartition des coûts pour un livre papier se décompose comme suit. (Internet)

Partage global (schéma simplifié d’un livre papier à 20 € TTC) Libraire : ~30 à 35 % (6 à 7 €), Diffuseur : ~6 à 12 % (1,2 à 2,3 €), Distributeur : ~8 à 12 % (1,5 à 2,3 €), Éditeur (hors droits d’auteur) : ~30 à 40 % (6 à 8 €), Auteur : ~8 à 12 % du prix HT (1,5 à 2 €)

Un camembert illustre cette répartition (voir ci-dessus▲)

Mais que se passe-t-il lorsque le lecteur n'est pas au rendez-vous? Qu'advient-il du livre qui est retourné au distributeur ? Catherine Galtier, propose des éléments de réponse dans cet article de l'ARL PACA.

Cette approche d'un point de vue de l'économie circulaire n'aborde pas tous les problèmes mais a au moins le mérite de proposer quelques pistes.

Michel 126