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Publié par blog813

De la banlieue de Guez à la Catalogne de Del Arbol

9 m², aujourd'hui c'est mon anniversaire, dit Tarik. Je vais chier, alors je fais griller des peaux d'orange. Ma mère n'est ni française ni kabyle, elle est absente, à la télé deux avions viennent embrasser le World Trade Center.

Moi c'est Idir dépannages en tous genre, le deal retrouver Crumley (Thibault), détour chez les consos et les dealers, c'est pas beau à voir, je récupère des bagnoles, les flics sont rarement invités. Ya bien Nat pour épancher mes larmes, pour dire si j'avais su, rien. Les amours d'hier comme celles de demain c'est du point mort, et les morts, comme de fait exprès, entament une liste, c'est que là-haut, le pognon est roi, et le pouvoir qui va avec.

Pour Idir la partie est trop grosse, le résultat d'occasion.

Dans ce roman le quotidien de délinquants, condamnés à vivre dans leurs banlieues miteuses, intérims de la criminalité. Parfois du fric plein les poches, tu fréquentes le beau monde et le lendemain tu pleures ta mère, et voilà venu le moment de regretter d'avoir loupé l'école.

Pas de surprise, des pauvres types dont on profite, leurs tarifs sont abordables, la violence est extrême, elle est normalisée, pas de je fais semblant, où je fais un peu peur, le maximum tout de suite, pas de réflexions, de l'action. Des regrets ??

Du vide plein les yeux; Jérémie Guez; Ed. La Tengo.

De la banlieue de Guez à la Catalogne de Del Arbol

Aujourd'hui Eduardo est seul, hier aussi, depuis 14 ans, les deux femmes de sa vie sont mortes.

Le whisky et les psychotropes ne remplaceront jamais le cauchemar, son miroir ne lui dit pas la vérité. La richissime Gloria veut rencontrer Eduardo, vont-ils partager leurs malheurs??. Pour l'instant je veux que vous fassiez le portrait de l'assassin de mon fils, celui qu'Arthur a tué.

Graziela, la concierge, voudrait bien Eduardo dans son lit. Il y a aussi Who le pro du sexe, Ibrahim le taulard balafré, l'Arménien qui tient à sa vengeance, Ian le fils à papa lui, c'est la tête qui va de travers. Guzman, l'ancien de la dictature Pinochet, remplit son contrat, chacun dans sa folie, sa vérité, onze personnages vont se croiser, le hasard et la nécessité, va les broyer, la seconde de retard, la seconde d'avance qui va changer le destin.

Chacun va vouloir regarder jusqu'à ce qu'il puisse voir, l'extase ou la vérité, que la mort n'est pas l'oubli, mais le souvenir perpétuel.

Roman difficile, par le nombre de ses personnages, un guide serait presque utile pour les suivre, qui est Olga, Sara, Maribel, Teodoro..., il faut les replacer à chaque instant dans l'histoire, un peu foutraque, et ce morceau du puzzle va t-il ici, non il faut attendre encore. De la concentration, à ne pas laisser pour autre lecture, sinon vous vous condamnez à des heures difficiles.

La maison des chagrins; Victor Del Arbol; Ed. Actes Sud

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