Le billet : Les Temps sauvages
Le dzüüd congèle tout, les yacks, les chevaux et même l'homme qui est coincé au milieu.
Oyun, elle est coincée dans un baraquement avec un militaire, dehors il fait -25 °.
Yerudelgger est arrêté, accusé de meurtre, une femme : Colette, une indic qu'il connait bien. Ce ne peut être que lui, on le reconnait sur la vidéo.
Très loin dans les montagnes de Mongolie, Agop, l'arménien se retrouve coincé avec son yack Grandgousier à cet endroit. C'est plutôt chaud, Yeruldegger débarque.
Les affaires prennent mauvaise tournure. Yeruldegger est attaqué de toute part, sa hiérarchie, ses collègues, sa famille, les militaires.
Lui qui fait partie du Septième Monastère...
Lui qui fait partie du Septième Monastère...
Yeruldelgger désabusé, lessivé, tente tout ce qui lui passe par la tête.
Puis la Mongolie devient trop petite, direction la France, Le Havre où des containers transportent de jeunes mongols presque tous décédés.
Près de la plage une voiture abandonnée, dans un trou d'eau. Deux cadavres et des coups de feu dans tous les coins. Le flic Zarza est dans la bousculade.
Trafics d'enfants entre la Mongolie, la Chine et la Russie, Yeruldelgger sert de punching-ball.
De chaque côté des frontières, à tout instant, c'est la fin du monde. Les loups font partie de la fête.
Yerudelgger sait qui a tué Colette, lui faire la peau devient une nécessité.
Tous ont la peau dure, la steppe va les avaler, l'homme est un loup pour l'homme Ah, Ah ...
Pas de repos dans ce roman. Une Mongolie inconnue qui ressemble malgré tout à notre occident préféré, criminalité comprise.
L'empire soviétique est encore présent et la Chine hausse le ton.
Yeruldegger, l'increvable, à l'aise en ville, en motoneige, à cheval et parmi les loups.
Aventure dans la ville la plus polluée du monde, désillusion sur la criminalité. Et aux portes de ce pays les mines d'uranium.
Les Temps sauvages ; Ian Manook ; Albin Michel, janvier 2015