Le Billet : Franck Sinatra dans un mixeur
Pour être en forme, plusieurs éléments : la bouteille de gin ou de n'importe quoi d'autre, les comprimés Oxycondin et le fusil à canon court fixé au plancher de la voiture.
A travers le pare-brise, des flics des vrais. Dans la maison d'à côté, Russo pend au bout d'une corde. La mise en scène est pitoyable.
Pour Telly et Bruiser, le braquage de leur vie. Les dollars sont bien là et les bavures aussi.
Moi, c'est Nick Valentine, le privé, j'habite dans mon bureau en compagnie de Franck, ce sac à merde.
L'argent du braquage refait surface dans le marché de la dope. Il est facile à suivre, tout le monde en veut, tout le monde s'énerve, les flics, les vendeurs, les informateurs.
Telly et Bruiser ne font pas le poids et on leur vole leur braquage. Les voleurs des voleurs sont bien emmerdés, il ne faut pas que le patron soit au courant...
Un roman façon années 60, whisky et petites pépées, Tarentino à la caméra.
Les flingues sont de sortie et font leurs travails, les bagnoles refont des courses poursuites, la consommation d'alcool et de drogue est proportionnelle à l'enjeu qui vaut son pesant de cacahuètes. Du jamais vu.
Franck met les pieds où il ne faut pas, lui le seul innocent de cette histoire.
Franck Sinatra dans un mixeur ; Ed. Gallmeister, février 2015.