La Panier de Pierre
Marché de Printemps
Comme le temps est beau mais froid, au moment où j’écris ces quelques lignes, je m’installe devant mon ordinateur et en profite pour vous donner quelques conseils de lecture supplémentaires. Ce billet se veut thématique, et j’en profite pour vous parler des petits éditeurs. Ce sont donc quatre suggestions de lectures issues de maisons qui n’ont pas forcément leur place sur les linéaires des grands magasins de culture ou autres.
Pour commencer, nous allons parler du deuxième roman de Guillaume Audru, les ombres innocentes paru aux éditions du Caïman. Puis nous irons en Allemagne, avec Paix à leurs armes d’Oliver Bottini paru aux éditions Piranha. Il sera question aussi du deuxième roman de Jacques Bablon paru aux éditions Jigal qui vient de sortir et qui s’appelle Rouge écarlate. Enfin, nous finirons par le dernier roman de Jean Mazarin, Handshar, paru à l’Atelier Mosesu.
Comme d’habitude, je finirai par un roman plus ancien : il s’agit des enquêtes du Père Brown de Gilbert Keith Chesterton paru chez Omnibus.
Je vous donne rendez-vous le mois prochain. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
PS de la Jeanne : pour me faire pardonner de vous avoir fait attendre le panier de Pierre, pauvre lecteur affamé, il y aura 5 livres dans celui-ci... Et je vous en promets un nouveau très vite...
Les ombres innocentes
Guillaume Audru
Editions du Caïman 2015 Collection : Thriller
par Psycho-Pat
Été 2013, un vieil homme est retrouvé hagard et blessé sur une petite route de Corrèze. Choqué, il ne veut pas porter plainte alors qu'il a manifestement été molesté. Le même jour, une femme très âgée est découverte par son fils, pendue à un croc de boucher et éventrée, dans sa ferme isolée sur le plateau de l'Aubrac. Un gendarme un peu désabusé, proche de la retraite, et sa jeune collègue vont se charger des premières constatations et de l'enquête.
Pendant ce temps-là, Hélèna Roussillon, aide-soignante à la clinique psychiatrique des Dômes, non loin de Clermont-Ferrand, s'occupe tout particulièrement, au grand dam de ses collègues et de sa hiérarchie, d'une patiente oubliée de tous qui hurle et agresse ceux qui entrent dans sa chambre d'isolement.
Le tabassage du vieillard entraîne Élie Sarrabé, ancien commissaire d'Ussel, à se confier à un jeune journaliste d'un canard local de Corrèze, Matthieu Géniès. Il commence à lui donner quelques éléments pouvant expliquer l'agression, lui laissant à penser que cette histoire mérite quelques risques.
Tous ces personnages vont se retrouver plongés dans le même drame, la même tragédie ancienne, tirée d'un fait réel, aux conséquences effroyables. Un récit où c'est le réel qui est efrrayant !
La suite est à lire sur le site Quatresansquatre
Paix à leurs armes
Oliver Bottini traduction : Didier Debord
Piranha Editions 2016 Collection : Black piranha
Avis rédigé par Yv
Un cadre d'une entreprise d'armement allemande est enlevé à Constantine en Algérie, en 2012, alors qu'il était sous surveillance appuyée. La piste des terroristes est bien sûr tout de suite envisagée et privilégiée, mais Ralf Eley, le responsable de la sécurité de l'ambassade allemande flaire une embrouille. Il y a des indices qui ne le trompent pas et malgré les ordres, il décide de mener sa propre enquête, dans un pays violent notamment envers les Européens. En outre, Ralf entretient une relation avec une femme algérienne. Ils se cachent, se voient peu et toujours au secret. Une période compliquée pour Ralf.
J'ai déjà rencontré Oliver Bottini, qui, comme son nom ne l'indique pas, est un écrivain allemand, dans ses deux romans précédents : Meurtre sous le signe du zen et L'été des meurtriers. Changement d'éditeur français cette fois-ci et changement de décor, Louise, sa flicque alcoolique, torturée et peut-être sauvée par la méditation laisse la place à Ralf Eley, qui doit marcher sur des œufs pour ne froisser personne, et surtout pas les décideurs algériens et les vendeurs d'armes allemands. Le plus gros problème de ce roman c'est qu'il a tellement d'entrées et de personnages qu'il en est confus surtout au début. Certaines explications arrivent au fur et à mesure, mais mon esprit ne fait pas toujours le lien entre toutes les situations, les protagonistes. C'était déjà un peu le cas avec les romans précédents de l'auteur. Et puis, il faut bien dire que le monde des fabricants d'armes est opaque pour ne pas dire plus et s'y retrouver dans ses arcanes relève du défi.
La suite est à lire sur le site Lyvres
Handschar
Jean Mazarin
Éditions L’atelier Mosésu 2016
Avis rédigé par Paul Maugendre
Sarajevo. 5 février 1994. Entre Serbes, Croates et Bosniaques, les divergences, souvent religieuses et politiques, se résolvent par armes à feu interposées. Des tireurs d'élite sont embusqués sur les toits des habitations.
En temps de guerre comme en temps de paix, les langues se délient l'heure de la mort venue. Ainsi Djamila sentant sa fin prochaine déclare dans son dernier souffle à Farid Karaïlo que son père a été assassiné, lors de la Seconde Guerre Mondiale, par Mustapha Nuvjak. Or Mustapha Nuvjak est un héros local. Il ne peut y croire mais Djamila possède une preuve détenue dans une boîte.
Karaïlo profite de sa position de snipper pour abattre Mustapha. Seulement un homme, un ancien policier, déduit par les balles retrouvées dans le corps qu'il s'agit de quelqu'un de chez eux. Il prévient Laïk, le petit-fils de Mustapha, qui parle parfaitement le français sert comme interprète, le lançant sur la piste du Handschar. Le jeune homme décide de se venger et se rend au siège de la milice Handschar. Il apprend auprès d'un vieux milicien que le Handschar est venue en aide aux Bosniaques afin de résister aux offensives serbes. Mais le soldat lui avoue également que lui, Salem Meho, son grand-père Mustapha Nevjak et le père de Farid Karaïlo, Osman Karaïlo, étaient amis, comme des frères, durant l'autre guerre, alors que les Allemands envahissaient le pays.
La suite est à lire sur le blog les Lectures de l’Oncle Paul
Rouge écarlate
Jacques Bablon
Editeur : Jigal 2016
Avis rédigé par Aurélie
4ème de couverture
Elle mange une fraise. Un délice ! N’aurait pas dû. Un piège tendu par une ordure. Salma, trentenaire canon et forte tête, s’en tire avec quelques côtes et le nez cassés. Un avertissement. Courir comme une dératée lui suffira-t-il à échapper au pire ? Joseph, son père, est assailli par une envie de flinguer le mec d’à côté et d’étrangler Rosy qui ne le fait plus bander. Pourrait être amené à changer de cible. Marcus, le fameux voisin, faux expert-comptable et vrai salaud, fait dans l’import-export de produits prohibés, un milieu difficile où l’on ne peut espérer vivre vieux. À ses côtés, la fameuse Rosy, maman dévouée, pas aimée comme elle devrait. Leur petit garçon s’appelle Angelo, mais personne n’a dit qu’avoir quelque chose d’un ange protégeait des balles. À chacun sa petite maison… Un matin, ça canarde à la chevrotine dans l’une, l’autre est ravagée par les flammes. Pour les rescapés, le début de la cavale…
La suite est à lire sur le blog Livraddict
Les enquêtes du Père Brown
Gilbert Keith Chesterton traduction : Patrick Dusoulier, Dominique Haas, Charles Barrière
Editeur : Omnibus 2008
Avis rédigé par Denis
Le père Brown est un détective de fiction créé par l'écrivain britannique Gilbert Keith Chesterton, qui figure dans 51 nouvelles et deux textes d'encadrement qui ouvrent et clôturent le recueil Le Secret du père Brown. Le personnage est inspiré de la vie du père John O'Connor (1870-1952), un curé paroissial de Bradford dans le Yorkshire qui joua un rôle important dans la conversion de Chesterton au catholicisme en 19221.
La série des enquêtes du père Brown est l'une des œuvres les plus populaires de Chesterton et contribua en son temps à élargir la notoriété de l'écrivain. Elle a été adaptée dans de nombreuses pièces, films et livres dans la culture britannique, américaine et allemande. Le personnage du père Brown fut interprété à l'écran notamment par Sir Alec Guinness, puis par Kenneth More. Par ailleurs, Evelyn Waugh a fait intervenir la série du Père Brown dans son roman Retour à Brideshead.
La suite est à lire sur le blog Bonheur de lire