Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par blog813

[le billet] L’incertitude politique est de mise

A Marseille, on a pris de mauvaises habitudes, les malfrats règlent leurs comptes dans la rue.

Cette fois-ci, la victime est laissée avec 75 000 euros dans la poche.
À
​ l'autre bout ​
de la France, à Henin-Beaumont, il fait un temps à ne pas mettre un flic dehors et pourtant, deux jeunes femmes africaines sont là, enfoncées dans la boue.
Pour ces deux affaires, deux femmes flics. Sadia Aïcha pour Marseille et Carole Vermeer, pour Henin-Beaumont.
Les emmerdements approchent, c’est les élections régionales et le PNF va instrumentaliser l’affaire. À Marseille, la routine prend place. L’exécuté de Marseille, c’est le numéro deux du PNF, un franco-syrien, Bsarani, le banquier du parti.
Pour les deux femmes africaines, les “coupables” se bousculent.
Deux mois et demi plus tard, un drame dans la police. La balle rentre sous le menton et ressort par le haut du crane. De Carole Vermeer, il reste un carnet de notes. Son travail la brise chaque jour et la vague migratoire la bouleverse . Suis-je faite pour ce travail ?
Bsarani, nage dans les millions des banques russes et se sert au passage, mais pourquoi ?
Il n’y a que Carole Vermeer qui sait la vérité, mais elle ne pourra jamais rien prouver. Un de ses collègues lit avec attention ce carnet.
Puis ce sont les mauvaises nouvelles. On oublie les affaires en court. On est le 13/11/2015.
C’est le pays qu’on assassine.
 
Deux portraits de femmes dans une actualité quotidienne, les immigrés leurs jungles et la violence qui va avec. Et Marseille, où un parti politique et la magouille financière ​sont​ à la mode, où en savoir trop est dangereux.
Les patronymes de ce roman sont transparents. L’incertitude politique est de mise.
 
​​
Ce pays qu’on assassine ; Gilles Vincent
​ ​
; Ed. In 8, Février 2017.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article