le Panier de Pierre
Marché du 7 mai 2017
Voici donc comme promis un billet qui regroupe des avis sur les romans sortis chez les « petits » éditeurs. Cela devrait vous donner de belles idées de lecture !
Chez Asphalte, voici Pssica d’Edyr Augusto, chroniqué par Au Bonheur de lire.
Chez Lajouanie, j’ai choisi Retours Amers de Fabrice Pichon sur le blog du cygne noir.
Chez HC éditions, à découvrir : le formidable Tu n’auras pas peur de Michel Moatti, avec un billet rédigé par Jean Dewilde
Enfin, oldies à REdécouvrir : Ainsi Va la Mort de Charles Willeford chroniqué par Yan.
J’espère que vous aurez trouvé de belles idées de lecture. N’oubliez pas de voter et surtout, n’oubliez pas le principal, lisez !
Pierre Faverolle
Pssica
Edyr Augusto Traduit par Diniz Galhos
Editions Asphalte 2017
Chronique rédigé par Denis
C'est le deuxième roman (polar) d'Edyr Augusto que je lis après "Nid de Vipère" l'an dernier et que j'avais beaucoup aimé.
C'est ainsi que j'ai demandé à l'éditeur s'il était possible de recevoir ce nouveau roman qui vient juste de sortir en librairie et je le remercie de me l'avoir envoyé en service de presse.
Janalice a 14 ans et a été renvoyée du lycée, son petit ami faisant circuler une vidéo de leurs ébats sexuels. Elle est alors conduite chez sa tante mais Celio le petit ami de la tante abuse d'elle la nuit. Elle rencontre Dionete, une jeune femme qui l'initie à la drogue et partage son ami avec elle. Et un jour Janalice est enlevée. La suite est à lire sur le blog de Au bonheur de lire
Retours amers
Fabrice Pichon
Editions JC Lajouanie 2017
Chronique rédigée par Le Cygne Noir
La couverture sublime de ce polar m’a interpellé en plus du succès de « plusdeprobleme.com » le précédent polar de l’auteur.
C’est la première fois que je lis un polar de Fabrice Pichon. Son dernier opus, « Retours amers », met en scène son personnage fétiche, Marianne Bracq, commissaire à la SRPJ de Besançon, en disponibilité pour motif personnel.
Le livre s’ouvre sur un meurtre violent perpétré dans la ville de Besançon. Un corps horriblement mutilé est retrouvé sur le rivage du Doubs. L’équipe du SRPJ est dépêchée sur place afin de comprendre le mode opératoire du tueur ainsi que ses motivations. Ce psychopathe assouvit-il une vengeance ?
À Concarneau, Marianne Bracq a rendez-vous avec un flic qui aurait des informations pour elle. Ce flic est le Capitaine Atzori. Celui-ci a enquêté deux ans sur une secte suspectée d’enlèvements d’enfants. Cette secte aurait par le passé enlevé le frère de Marianne Bracq toujours introuvable.
La suite est à lire sur le blog du Cygne Noir
Tu n’auras pas peur
Michel Moatti
HC éditions 2017
Chronique rédigée par Jean Dewilde
Derrière ce titre qui sonne comme un thriller pur et dur se cache une histoire effroyable. Le titre prend d’ailleurs toute sa signification après que le lecteur a achevé le roman, à moins que ce ne soit l’inverse. A l’origine, un fait réel à partir duquel l’auteur a développé une fiction qui elle-même se nourrit de faits authentiques.
Il ne faut pas dix pages pour plonger dans l’univers de ce thriller très sombre et glauque et qui te clouera, lecteur à ton fauteuil comme l’est Horace McFarlane dans le préambule. Mais ton fauteuil te paraîtra bien confortable par rapport au siège d’avion auquel est scotché le malheureux. Si je te tutoie, lecteur, c’est pour te présenter une jeune femme qui t’accompagnera pendant ta lecture. Elle s’appelle Lynn Dunsday, 31 ans, journaliste au Bumper depuis quatre ans et dans le métier depuis neuf ans. Le Bumper est un site d’information sur Internet et Lynn en est devenue la journaliste vedette, une sorte de mini-diva pour une foule de fans online. Lynn tutoie son lecteur, le prend à partie. Côté sentimental, il n’y a pas grand-chose dans sa vie, il n’y a surtout pas beaucoup de place. Nourrir un site d’information sur le Net exige une totale disponibilité et un temps de réaction ultra rapide. Et Lynn est les deux : disponible et rapide. De toute façon, comme le rappelle Tony Grant, le directeur du Bumper : « On ne sort pas un Bumper par jour ; on sort autant de Bumper qu’il y aura d’infos dans nos foutues vingt-quatre heures ». Du vécu, du terrain, de l’exclu pour la cible : les 20-35 ans, urbains et connectés. Fragile et forte à la fois, Lynn est tout le temps sur le pont, constamment sous pression. Elle mange mal, boit trop et le sait. Cette frénésie professionnelle, cette absolue nécessité de traquer l’info cache cependant une angoisse qui se matérialise dans un rêve récurrent où elle n’est plus qu’une toute petite fille perdue dans un espace immense, apeurée et atterrée.
La suite est à lire sur le blog Jackisbackagain
Ainsi va la mort
Charles Willeford Traduit par Danièle et Pierre Bondil
Rivages Noir 1995
Chronique rédigée par Yan
Oubli réparé. Voilà donc le quatrième et dernier volet de la série de romans consacrée par Charles Willeford au sergent Hoke Moseley.
Remis de sa dépression, Hoke vit une vie bien réglée dans un lotissement où il partage une maison avec ses deux filles adolescentes, son ancienne coéquipière cubaine Ellita et le bébé de cette dernière, Pepe. Il continue par ailleurs à travailler sur des affaires de meurtres non résolues, mais sa petite vie réglée commence à lui échapper. D’abord parce que le manque d’effectifs pousse sa hiérarchie à le remettre sur des affaires courantes, ensuite parce que le nouveau chef a décidé de mettre à l’amende les officiers de police qui fument dans les locaux et les véhicules du département, enfin parce que Donald Hutton, que Hoke avait arrêté et qui avait été condamné à vingt-cinq ans de prison en jurant de se venger, vient de comme par hasard de s’installer dans la maison située juste en face de celle de la famille Moseley.
La suite est à lire sur le blog de Encore du noir
Mis en ligne par Jeanne Desaubry, pour vous servir amis du noir.