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Publié par blog813

Dernier panier avant le big rush de l’été, cet instant que tout le monde attend. Grand moment de loisir,  il est souvent aussi celui des interrogations « Qu’est-ce que j’emmène comme lecture ? ». Et si vous passez vos vacances chez vous, la question n’en a que plus d’importance. Voici donc une petite revue de romans parus récemment au travers des blogs offrant des conseils de lecture. Pour les grands lecteurs voyageurs, à la fin, une recommandation pour alléger considérablement les bagages : la lecture numérique. Attention pub : il n’aura échappé à personne que la Jeanne de cette rubrique est directrice littéraire chez Ska.

 

Un Bref Moment d’Héroïsme
Cédric Fabre

Sang Neuf 2017

par Garoupe
Voilà un livre et surtout un auteur qui n’oublient ni d’allier forme et fond ni de penser autant à ses personnages qu’à son histoire… rendant les choses toujours plus touffues et étoffées qu’il n’y paraît.
Grégoire Lang, après un obscur passé de photo-reporter de guerre ayant essentiellement bourlingué en Afrique, se consacre maintenant à une sorte de fightclub socio-artistique dont la forme reste la bagarre mais dont le fond dépasse largement le simple défoulement et vire à la critique politico-sociale. Il s’est plus ou moins lié d’amitié avec Paolo qui organise ces « fightmobs » et partage avec lui une relation sentimentale avec Olivia, la fille d’Old Maurice, tuée dans un attentant sur une plage de Tunisie.
Lang est contacté par Awa, une black qui déboule dans sa vie en faisant valoir une dette qu’aurait Lang envers elle pour ne pas l’avoir sauvée d’un viol en Afrique. Sans avoir besoin de pousser très loin les négociations, Awa obtient de Lang qu’il aille récupérer son fils dont la garde lui a été retirée il y a quelques mois.[…]

Lire la chronique complète et les autres sur Garoupe

 

Pyromane
Wojciech Chmielarz
traduit par Eric Veaux
Agullo Noir 2017

par Jean Dewilde
Voici un nouveau venu dans l’univers du polar. Nouveau pour nous car il s’agit du premier volume traduit du polonais en français d’une série qui en compte déjà quatre. Le personnage central et récurrent s’appelle Jakub Mortka, dit Le Kub ; il est inspecteur à la criminelle de Varsovie. Un flic brillant, obsédé, teigneux. Vous avez tout le temps pour lire cette première enquête mais sachez que, quand vous l’aurez terminée, vous ne tiendrez plus en place, vous aimeriez vous jeter séance tenante sur les enquêtes suivantes. Un peu de patience, nous retrouverons Mortka en 2018.
Varsovie. Plein hiver, froid polaire. Un homme escalade le toit d’une villa avant de jeter dans le conduit de cheminée un cocktail Molotov. La maison s’embrase, le propriétaire Jan Kameron, un homme d’affaires douteux, y laisse la vie et son épouse, Klaudia Klau, ex-miss Pologne et ex-chanteuse à succès, parvient de toute justesse et bien que très grièvement brûlée à échapper au brasier en sautant du premier étage. C’est sur les lieux du sinistre que nous faisons la connaissance de l’inspecteur Jakub Mortka dit Le Kub. D’emblée, le lecteur décide de le trouver sympathique. Et pourtant, cette rencontre le voit perdre son sang-froid sous forme d’une altercation verbale violente avec le responsable des pompiers, l’aspirant Kowalski. Trois raisons susceptibles d’expliquer son comportement. La première étant que Kowalski lui assène que l’incendie est volontaire ; la deuxième, ce même Kowalski lui dit qu’il s’agit du troisième incendie volontaire dans le quartier et la troisième est qu’il le traite de connard.[…]

Lire la chronique complète et les autres sur Jack is back again

De cauchemar et de feu
Nicolas Lebel

Marabout Thriller 2017

par Vincent Garcia
A Paris, en 2016, à quelques jours du dimanche de Pâques, le groupe du capitaine Mehrlicht est appelé sur les lieux d’un crime. Dans un pub parisien, un homme a été abattu de trois balles, une dans la tête et dans les deux genoux. A l’autopsie, son corps recouvert de tatouages celtiques et des lettres IRA.
« Une balle dans chaque rotule… Alors j’ai creusé et j’ai trouvé : c’était la punition des traîtres, des balances, en Irlande du Nord : le knee-capping. Quand le type pouvait remarcher, il boitait pour le reste de ses jours, indiquant par sa démarche à tous ceux qu’il croisait qu’il avait trahi. Dans des cas plus graves, les victimes recevaient aussi une balle dans les coudes et dans les chevilles… puis dans la tête. » 
En plein état d’urgence, et avec la proximité du Championnat d’Europe de football, Mehrlicht fait un peu la grimace. De plus, on vient d’adjoindre à leur groupe une nouvelle stagiaire. Mehrlicht, qui a toujours opposé une vive résistance à l’accueil de stagiaires, lui impose un baptême du feu un peu « hard ».
« Pendant longtemps, la police avait été une histoire d’hommes. Si aujourd’hui il avait toujours un peu de mal à accepter que les femmes y fissent le même travail, Mehrlicht ne pouvait se résoudre à y voir entrer des enfants… Vingt-trois ans ! Tout à son indignation, il ne voyait cependant pas que c’était à cette « enfant » qu’il imposait une autopsie. » […]
Lire la chronique complète et les autres sur The big blowdown

Attention ! Autopromotion de la Desaubry
Nouvelles noire numériques
Ska éditeur /2017


par Pierre Faverolle
Comme tous les ans, je vous propose une petite revue des derniers titres parus chez Ska, ou du moins certains d’entre eux. Voici donc quelques lectures électroniques noires, pour notre plus grand bien. L’ordre des billets ne respecte pas mon avis mais l’ordre de mes lectures.

 

Petit Jésus de Régine Paquet :
 « Même mon père n’a pas supporté la croix de mon prénom. Il s’est barré dès mes 2 ans pour ne jamais revenir ni donner le moindre signe d’intérêt concernant le sort de son unique rejeton. Depuis on est resté en tête en tête maman et moi. Et le pire c’est que pendant des années ça m’a suffi, ça m’a comblé. Etre le petit Jésus de ma maman adorée qui ne s’appelle pas Marie. A presque 25 ans, là je n’en peux plus, j’étouffe. Pas parce que comme avant elle me prend sans cesse dans ses bras pour couvrir de baisers la frimousse de son petit homme, pas parce qu’elle étale sa sollicitude anxieuse sur toutes les plages de ma vie, pas parce qu’elle fait la voiture balai de toutes mes amitiés et de mes frémissements amoureux…non. Juste parce qu’elle est là, pas loin, quasi chaque jour. »
Cette nouvelle, fruit d’un atelier d’écriture dirigé par Jeanne Desaubry et organisé par l’association « Tu connais la nouvelle », illustre le thème « Famille, je vous Haime ».

En 10 pages, Régine Paquet relève le pari de narrer 25 ans de la vie d’un jeune homme affublé du prénom de Jésus par la volonté de sa mère. Son père est parti quand il avait 2 ans et il est tout pour sa mère. De son 7ème anniversaire à sa crise d’ado, jusqu’à cette veille de Noel qui clôt la nouvelle dans un grand éclat de rire noir. Impressionnant.[ …]
Lire la chronique complète et les autres sur Black Novel



 

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