[Le Billet] LA GUERRE DE BRODIE

Brodie doit enquêter, il a été policier avant guerre. Aujourd’hui, à la Gazette de Glasgow, il doit faire son papier sur les commerçants juifs victimes de vol dans leurs commerces.

Pour Bernstein, se sont les bijoux de la famille, ils étaient là depuis si longtemps !

Brodie va faire ce travail. 20 livres supplémentaires par semaine, ça paiera le charbon.

Mon amoureuse, Samantha est d’accord ; elle, l’avocate. Elle pense encore aux récents procès de Nuremberg et Hambourg.

Mon nez et mes connaissances font que je retrouve les bijoux Bernstein. Flic un jour, flic toujours. Mais cet or vient des camps nazis et aujourd’hui encore il sert à expatrier des responsables des camps.

On a encore besoin de Brodie à Hambourg. Ce n’est pas de gaité de cœur. Il y retourne accompagné de sa Samantha préférée .

Il manque des nazis à l’appel. Brodie s’épuise à interroger d’anciens gardiens des camps, il y a l’art et la manière.

Il faut réactiver “la route des rats”. Et pour ça, il faut remonter la filière et en faire partie.

Brodie et Collins changent de nom. Un certain Gunther parle, il donne des noms, les papiers venaient du Vatican et de la Croix Rouge.

Le cauchemar recommence. Il faut mettre en place des équipes qui débusqueront les nazis cachés à Glasgow, plaque tournante vers l’Amérique du sud.

Glasgow est sous la neige et on vole des wagons de charbon. Il y a aussi des juifs qui se vengent. Eux, c’est avec une arme posée sur la tempe.

Les fantômes de chaque camp prennent place et tous de rejoindre l’éternité. C’est l’heure où débarque la puissante C.I.A.

Il va la mener jusqu’au bout, sa guerre, il va les combattre tous, les nazis, les réseaux, les soi disant amis et le dernier, un traitre tombé du ciel. Le combat est dur car il faut revivre la réalité des camps, des procès. La deuxième guerre joue les prolongations.

La Filière écossaise ; Gordon Ferris ; Seuil policier, février 2017.

#Le billet de Patrice Lebrun