[le Billet] Allo maman bobo
Dussart, quand il est dans la rue, fait un carton, les femmes se retournent et se figent. Lui, ne fait rien.
C’est vers sa femme qu’il se dirige. Elle habite au coin de la rue. Dans la maison, du sang, c’est Chloé, et le petit lit vide c’est son fils, trois mois.
Le téléphone réveille Mathilde Sénéchal, sa journée de récup s’envole. Le procureur met la pression.
Sénéchal enquête sur Dussart, pas de reproche, c’est un pro, sérieux. No sex in job.
Tous les flics de cette affaire sont sur les dents. Cela n’avance pas. Les cassures d’hier se mélangent au travail d’aujourd’hui. Même un ancien flic vient apporter sa vision de l’affaire et son expérience.
Puis, voilà Dussart sur la sellette. Il crie haut et fort son innocence. Les policiers crient aussi fort que lui. Le petit Quentin est introuvable.
Que cache le manoir des Grands Cerfs ? Celle qui y vit n’est pas nette. On avance, on avance...
Tous dans cette affaire ont des cassures en eux, c’est profond, c’est ancien.
Iront-ils mieux à la fin de cette affaire ?
C’est découpé au millimètre, rien n’est perdu, chaque mot est précieux. L’affaire est complexe et la contrainte est là, à chaque minute.
Comme de longs échos ; Elena Piacentini; Ed. Fleuve, Août 2017.