[le billet] CONNECTING PEOPLE
Pas une minute de plus. Virgil, il est au mauvais endroit. Un esprit libertaire le fait courir plus vite que les autres. Lou, elle est à l’endroit qu’on lui a désigné : devant des écrans qui en voient beaucoup trop. Tous sur cette planète ont un implant ID. Un flic sous la peau et un flic dans la tête. L’implant de Virgil est marqué 87...
La société est divisée en trois. Les courts, les moyens et les longs termes. On ne se mélange pas. Même les enfants sont enlevés à leurs parents. La société doit rester “propre”.
Un trio de jeunes femmes exportent dans les quartiers qui ne sont pas les leurs, quelques mots.
Sur les murs elles écrivent “Vous aussi vous mourrez”.
Aucun “butineur” ne les a vues. Comme dans toute société sous contrôle, des groupes se forment dans les quartiers courts termes. Des brigades viennent faire la razzia.
L’organisation s’accélère. On veut nous supprimer. On va combattre. S’ajoute une tragédie, des 87 deviennent des 21.
La décision est vite prise, la révolution est pour “Demain”. On croise Karl, Jolson Taylor, Enna et d’autres tous d’ être bousculés, qu’ils soient d’un côté ou de l’autre.
Ordinateur, Internet, algorithme, tous l’ont voulu, tous l’ont dans le cul.......
Le sommet de l’état est absent, les seconds couteaux font l’affaire. Le train-train quotidien.
Quand l’heure est venue, chacun baisse la tête. Le sort en est jeté.
“Demain” avance et se sert d’hier pour construire l’avenir.
La technologie d’avant-hier a changé le monde. On pouvait bien penser que des “profiteurs” allaient faire main basse sur les cerveaux pour en faire des cobayes. Pour le bien de personne, même pas des décideurs, bien cachés dans leur société au temps compté.
Une défaite quoi qu’il en soit.
Demain il sera trop tard ; Jean-Christophe Tixier ; Ed. Rageot, octobre 2017.
Roman pour ados