La Panier de Pierre
Marché du 1re novembre 2018 -Jour des Morts, quoi...-
Je pourrais surnommer ce billet ainsi : « Les lectures que j’aimerais faire si j’avais plus de temps ! ». Voici donc une petite liste de romans qui seront probablement sur ma liste du Père Noël, agrémentée d’un bon Oldies. En ce qui concerne Enfermé-e de Jacques Saussey, j’ai souhaité donner un coup de projecteur sur le blog Collectifpolar tenu par Geneviève (personne extraordinaire et passionnée) qui a publié le jour de la sortie du livre 3 avis de trois lecteurs. Une excellente initiative pour cet excellent blog et pour cet auteur trop injustement méconnu.
J’espère que ces avis vous aideront dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
Les fils de la poussière
Arnaldur Indridason traducteur : Eric Boury
Métailié 2018
Billet rédigé et publié par Anaïs
20 ans qu’on attendait qu’il soit traduit en France ! Voilà enfin la toute première enquête de la série Erlendur ! Je suis partagée entre une grande joie et une infinie émotion de retrouver ce personnage que j’ai tant aimé découvrir à travers la longue série que l’auteur islandais lui consacre depuis plus de 20 ans…
Je ne sais pas pourquoi ce livre n’avait jamais été traduit en France, mais qu’importe, grâce au fidèle traducteur français de l’auteur, Eric Boury, les lecteurs peuvent retrouver, l’espace de quelques centaines de pages, le célèbre Erlendur qui a fait exploser la notoriété de l’auteur à travers le monde.
Je vous parle aujourd’hui du dernier livre traduit en français de l’auteur islandais Arnaldur Indridason, Les fils de la poussière, paru hier aux Editions Métailié.
La suite est à lire sur le blog Anaisseriallectrice
La maison des pendus
Jean-Paul Noziere
Editions French Pulp 2018
Billet rédigé et publié par L’Oncle Paul
Le crime du golf ?
Jardinier au golf du Val des sources, Tonio aime aussi pratiquer, hors saison, le braconnage en compagnie de son chien Loupiot.
Ce jour de la fin mars, il découvre dans la cabane de chasse située non loin du golf son responsable Victor, surnommé Tété, mort assis sur un banc, tenant son arme, un Merkel de grande valeur. Une balle en plein cœur, et son chien Dakar a lui aussi reçu une balle mortelle. Un suicide apparemment, d’autant qu’une feuille déposée non loin précise que Tété s’est donné volontairement la mort. Quelque chose cloche toutefois, car ce n’est pas avec une carabine que l’on peut se tuer. Alors, n’écoutant que son courage, relatif, Tonio appelle les forces de l’ordre de Sponge, la ville proche, avec le portable de Tété.
Le décor est mis en place, il ne reste plus qu’à remonter le temps et découvrir les différents personnages qui gravitent dans cette histoire pleine de secrets et de rebondissements..
La suite est à lire sur le blog des Lectures de l’Oncle Paul
Enfermé-e
Jacques Saussey
Editions French Pulp 2018
Billets rédigés par Clémence, Jean paul et Oph et publiés par Geneviève
« Si je ne peux pas être qui je suis, je préfère être morte plutôt qu’être emprisonnée dans un corps qui n’est pas le mien ». Ophélia De’Lonta.
Virginie est née dans un corps qui n’est pas le bon. Née femme dans un corps d’homme. Le rejet du Père, les brimades à l’école, les jugements… l’ont conduite dans l’enfer carcéral.
Enfermée dans un corps qui n’est pas le sien, enfermée en prison, enfermée par les comportements abjects des Autres, Virginie sera enfermée de nombreuses années.
C’est sous la plume délicate, poétique mais aussi brute; c’est à fleur des mots de Jacques Saussey que j’ai lu l’histoire de Virginie. C’est les larmes dégoulinant le long de mes joues, la vue souvent brouillée, le cœur révolté que j’ai lu l’histoire de Virginie.
La triple chronique est à lire sur le blog Collectifpolar
Le gang de la clef à molette
Edward Abbey traduit parJacques Mailhos
Gallmeister 2006 Poche 2016
Billet rédigé par Sandrine
Eh bien, eh bien, eh bien nom de Dieu que c'était bon - bordel de Dieu ! pour rester dans le ton du cher Abbey. Un régal ce bouquin, et ravie de savoir que ce n'est pas fini, le retour du gang est prévu incessamment sous peu pour moi, ouf !
Un road-story écologiste, un véritable manifeste écologique. Davantage encore que dans ses autres livres, Edward Abbey, dans le Gang de la clef à molette invite clairement à la prise de conscience et à la rébellion ! Il provoque et il fait rire aussi; il nous entraîne dans un plaidoyer écologiste, à la limite du polar burlesque. Et c'est très bon !! Son écriture est exceptionnelle, précise et lyrique; la traduction est d'ailleurs remarquable.
« ... s’enveloppaient dans les flammes avec la volupté folle des amants qui s’accouplent. Incendie rédempteur, brasier purificateur devant lequel les pyromanes maniaques du plutonium au coeur ininflammable ne peuvent que s’agenouiller et prier.»
Et quel gang ! Drôle et charismatique. Quatre intrépides insoumis amoureux de la nature se révoltant et partant à l'assaut des machines et autres constructions qui défigurent les légendaires paysages de l'Ouest Américain, violant la terre, engloutissant tout sur leur passage.
La suite est à lire sur le blog seriallectrice