Le Panier de Pierre
Allez, on commence une nouvelle année, alors c’est l’occasion de vous souhaiter une excellente année. Que tous vos projets tant personnels que professionnels se réalisent. Mais avant tout, ce que nous vous souhaitons, ce sont de bonnes, d’excellentes lectures. Et pour ça, nous continuerons à vous aider dans vos choix.
Voici donc le premier panier de 2019 consacré aux romans étrangers sortis en ce début d’année, avec un petit bonus Oldies, bien sur. Que du bon, je vous dis, d’après nos collègues blogueurs !
Le gardien de la Joconde
Jorge Fernandez Diaz traduit par Amandine Py
Actes Sud 2019
Billet rédigé par Wollanup
La mission de Rémil, vétéran de la guerre des Malouines, semble un rien frustrante : assurer la protection d’une jeune avocate espagnole envoyée à Buenos Aires pour exporter des vins vers l’Europe. Mais si l’agence officieuse des renseignements argentins a fait appel à l’un de ses plus brillants éléments, c’est que les malbecs tanniques et colorés, auxquels la belle s’intéresse, sont agrémentés d’une précieuse poudre blanche qui sait se faire très discrète.
Un auteur inconnu, une lecture non prévue, des première pages séduisantes et en définitif un polar particulièrement costaud racontant un trafic de coke, entre autres, entre l’Argentine et l’Europe. Pourtant l’Argentine en littérature, j’ai quelques réticences après avoir lu à de trop multiples reprises la tragédie de la dictature militaire et ses tristes conséquences […]
La suite (et les autres chroniques) est à lire sur le blog Nyctalopes
Handsome Harry – confessions d’un gangster -
James Carlos Blake traduit par Emmanuel Pailler
Galmeister 2019
Billet rédigé par Christophe Laurent
"Par dessus tout nous admirons le hors la loi. Qui a la force d'être sa propre loi". Avec cet incipit de Robert Duncan, poète de la beat génération, James Carlos Bake, dernier transfuge de Rivages, pose clairement les principes de son nouveau roman, Handsome Harry. Il ne s'agit pas de l'énième enquête d'un flic héroïque, non, on est bien dans les pas d'un bandit, avec, c'est vrai, ce brin de romantisme qui colle si bien à l'Amérique du début du XXe, entre mythologie du cow-boy, du tout est possible et des espaces infinis.
Handsome Harry c'est Harry Pierpoint, l'ami, le frère d'armes de John Dillinger, personnage qui a voulu rester très discret, médiatiquement s'entend, dans les braquages de la bande et qui, au final, reste donc assez méconnu. Blake choisit de lui redonner quelques lettres de noblesse, n'ayons pas peur des mots. Présenté comme un journal, ou comme un film, avec sa séance d'ouverture qui plonge le lecteur dans un flash back remontant au début du gang. […]
La suite (et les autres chroniques) est à lire sur le blog Thekillerinsideme
Haine pour Haine
Eva Dolan traduite par Lise Garond
Liana Levi 2019
Billet rédigé par Yan
Retour à Peterborough, petite ville anglaise en proie à des tensions entre communautés. L’inspecteur Zigic et le sergent Ferreira, découverts dans le très bon Les chemins de la haine, se trouvent cette fois confrontés à deux enquêtes.
D’une part une voiture qui, à un arrêt de bus, a foncé dans un groupe d’immigrés d’Europe de l’Est. D’autre part des immigrés d’origine africaine ou pakistanaise tués à coup de pieds par un ou des néonazis. En pleine période électorale et au moment où l’English Patriot Party essaie de se racheter une image plus lisse, cela n’arrange personne. Ni la direction de la police qui, malgré le peu de moyens qu’elle accorde à sa section d’enquête sur les crimes de haine, ne veut pas se faire épingler par les médias. Ni Richard Shotton, le député d’extrême-droite, qui ne voudrait pas qu’un lien soit fait entre ces actes et son parti. […]
La suite (et les autres chroniques) est à lire sur le blog Encoredunoir
Blanc sur Noir
Kris Nelscott traduit par Luc Baranger
Editions de l’Aube 2008 (Seuil 2011)
Billet rédigé par Hannibal
Chicago, 1968.
Suite à sa précédente enquête, Smokey Dalton a dû fuir Memphis. Il vit désormais dans la Ville des vents et sous une fausse identité. Mais puisqu’il faut bien faire bouillir la marmite, il tente l’improbable pari de continuer à travailler comme détective privé sans être en règle ni se faire repérer par les autorités.
Madame Foster, dont le mari vient d’être assassiné, vient voir Smokey et lui demande d’enquêter sur la mort de ce dernier puisque la police ne semble pas en faire une priorité. Tout dentiste qu’il était, il faut dire que Louis Foster était noir. Dans ces années 1960 mouvementées, un Noir de plus retrouvé mort dans un parc public, ce n’est pas ce qui préoccupe le plus les autorités…
[…]
La suite (et les autres chroniques) est à lire sur le blog Hannibale lecteur