Pardonner peut être, oublier jamais.
Aujourd'hui, deux chroniques pour un même livre, l'une de Partrice Lebrun, l'autre de Thomas Bauduret...
Sa mère lui dit : va t’habiller, tu vas attraper la mort ! C’est son père qui l’attrape au bout d’une corde.
Lui, le Merdaillon, reste avec sa mère. Il a huit ans en 1947.
Un peu avant, c’est Rosa qui rencontre Nathan à Auschwitz. Ils feront leur vie ensemble.
Rosa ira jusqu’au bout de ses souvenirs. Dans le noir.
Voilà Touraine, l’ex bleu-marine qui débarque. Première chose, une mission impossible. Son nom, Emma. Les voila réunis à la vie, pour le reste, ils ont le temps.
Et Rosa, qui l’a tuée ? Touraine veut bien s’en occuper. A une seule condition....
A Marseille, il reste quelques vieux juifs qui ont connu les camps.
Un tueur décide de les envoyer dans le noir. Les flics s’énervent, il y a urgence.
En 1977, une juive avait été assassinée de la même manière. Il est où le lien entre hier et aujourd’hui ?
L’histoire fait des siennes, d’autres souvenirs se croisent. Les deux triangles de l’étoile juive, une géométrie assassine ?
Deux triangles et six lignes droites. La dernière est en nylon.
La deuxième guerre mondiale et la Shoah ne sont pas finies. Encore des meurtres. La vengeance à jamais. Pour les bons et les méchants. Encore des meurtres. La vengeance à jamais. Jusqu’au dernier jour.
Peine maximum ; Gilles Vincent ; Ed. Cairn, février 2019.
Un gémissement lui avait échappé. La vérité criante de son être lui sautait aux yeux comme s'il avait ôté un masque taillé à son image. Pierre Lepère - Les Roses noires de la Seine-et-Marne
Le lien que nous a fait suivre Thomas vers sa chronique sur K Libre...