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Publié par blog813

28 JUIN-7 JUILLET -La Rochelle (17) fait toujours son cinéma début juillet...

 

 

... POUR LE PLUS GRAND PLAISIR DES CINEPHILES

Comme tous les ans, Sam suit de près cet événement à l’éclectisme réjouissant, qui sait faire la part belle aussi bien au patrimoine cinématographique qu’aux nouveautés. Le clou de l’édition 2019 est la présence de Dario Argento auquel le festival rend hommage à travers une belle sélection de ses films. Mais il y aura aussi une rétrospective de l’œuvre d’Arthur Penn en 10 films, un coup de chapeau au génial et méconnu Charles Boyer — il ne faudra pas manquer la projection de Gaslight du non moins génial George Cukor ainsi que Le Bonheur, mélodrame noir de Marcel Lherbier— le polar islandais de Oskar Jonasson Reykjavik-Rotterdam et bien d’autres choses à découvrir sur le site du festival : 

 

Sophie Mirouze, déléguée générale, a accepté de répondre à nos questions sur l’édition 2019. Elle nous fait au passage quelques recommandations festivalières. 

 

Photo © https://festival-larochelle.org/fr/festival/l-equipe

 

 

 

Vous êtes maintenant déléguée générale du festival de La Rochelle. Depuis combien de temps occupez-vous ces fonctions et en quoi consistent-elles ? 

 

En décembre 2017, Prune Engler a souhaité confier la direction du festival à Arnaud Dumatin et moi-même. C’est donc une co-direction. Nous connaissions parfaitement le festival puisque nous faisons partie de l’équipe depuis 2001 pour Arnaud et 2003 pour moi.

Mon rôle, jusqu’en 2018, était limité à la coordination artistique : la programmation, la sélection des films avec Prune Engler et Sylvie Pras, la recherche des copies, la négociation avec les distributeurs et l’accueil des invités.

Depuis l’an dernier, avec mon nouveau titre de déléguée générale, je suis impliquée dans la plupart des étapes de la préparation du festival et j’en assume la responsabilité, même si elle partagée avec mon collègue Arnaud ! 

En charge de l’organisation générale du festival et de sa garantie artistique, je suis attentive au budget consacré à la programmation, au recrutement des membres de l’équipe, à l’ensemble des publications, aux relations avec les diverses organisations professionnelles accueillies à La Rochelle, etc.

 

 

 

L’édition 2019 présente de petits changements comme le nom du festival qui est devenu « La Rochelle Cinéma ». Pourquoi ? Comment envisagez-vous le futur du festival ? Dans la continuité ? Avec des changements de fond? 

 

Le festival n’a connu que trois directions : Jean-Loup Passek depuis sa création jusqu’en 2001, Prune Engler de 2002 à 2017 et Arnaud et moi depuis 2018. Le festival fêtera ses 47 ans dans quelques jours. Il a beaucoup évolué mais a aussi conservé sa forte identité à laquelle nous sommes très attachés : l’absence de compétition, l’esprit de convivialité, l’identité visuelle grâce à notre précieuse collaboration avec le peintre des affiches Stanislas Bouvier, et surtout, l’éclectisme de la programmation du cinéma muet au cinéma d’aujourd’hui.

Le changement de direction s’est fait en douceur mais c’est pour cette édition 2019 qu’Arnaud et moi souhaitions apporter un peu notre marque. Avec un changement de nom d’abord, même si la question se posait depuis quelques années avec l’arrivée d’autres festivals dans la région. Un nom raccourci où le mot « cinéma » remplace celui de « film » et un nouvel acronyme le FEMA. Nous avons également revu la charte graphique du festival, visible sur l’affiche 2019, qui a connu beaucoup de succès lorsque nous l’avons dévoilée. Enfin, nous avons souhaité élargir la programmation à la comédie populaire avec une rétrospective consacrée à deux acteurs de la mimique : Louis de Funès et Jim Carrey, et au cinéma de genre, avec le maître du giallo Dario Argento.

Nous espérons ainsi accueillir au festival des cinéphiles plus jeunes qui, attirés par le cinéma de genre, découvriraient un film muet accompagné au piano (par exemple Le Vent de Sjöström, pour ne citer que son chef-d’œuvre !) et des familles qui, venues (re)voir La grande vadrouille, s’intéresseraient aux merveilleux films d’animation de Jean-François Laguionie. 

 

 

Vous connaissez la spécialité de 813: romans, BD et films criminels. Quels seraient les 5 films criminels, tous genres confondus, qui vous ont marquée au cours de votre vie de cinéphile? (Même si on imagine qu’il y en a beaucoup plus)? 

 

Voici 5 films criminels qui m’ont marquée : UN APRÈS-MIDI DE CHIEN, ZODIAC, FENÊTRE SUR COUR, L’ASSASSIN HABITE AU 21 (et LE CORBEAU), RÈGLEMENTS DE COMPTE.

 

Concernant la programmation du festival 2019, je ne peux que vous recommander la superbe restauration de LA POURSUITE IMPITOYABLE et BONNIE AND CLYDE d’Arthur Penn, les films de Dario Argento notamment SUSPIRIA et INFERNO ou les films méconnus et mystérieux de Jessica Hausner dont HÔTEL et son dernier LITTLE JOE. Sans oublier HANTISE de Cukor avec Charles Boyer en parfait criminel, le superbe mélo de Frank Borzage MOONRISE et LE SAMOURAÏ de Jean-Pierre Melville que nous ne nous lassons pas de revoir sur grand écran avec la musique de François de Roubaix, génial compositeur auquel nous rendrons hommage.

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