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Publié par blog813

​Blues Attitude.
    Samedi - A can’t quit you baby.
 
     La tête, la poitrine, le dos et le reste, le sang coule et se mélange aux flaques d’eau.
     Ceux qui cognent, je les connais.
     Birgid, c’est la mère, Bernard le fils, le père est de toute éternité. Bernard, c’est tous les défauts, les fringues, le blues ; les raisons ? Sa jument bien aimée qui promène dans une calèche les touristes américains.
      Dans sa chambre, c’est sa guitare depuis bien longtemps. Et le reste, Mariam, la belle Mariam, branchée shopping et pub, des copines toujours l’accompagne.
 
    Dimanche - Woke up this morning.
 
      Les familles vont de traviole. De la Guiness, de la fesse. C’est Jack le spécialiste des demoiselles, chacune son tour. Le plus souvent dans la campagne, on les voit de loin.
 
   Lundi - Dark was the night.
 
    Ça ne lui plait pas. Pour lui, une seule solution, la violence. L’extrême.
     Personne ne sait sauf, Cathy. Elle était là avec ce cinglé de Jack.
     La vie continue, les bars sont pleins.
    Un autre drame arrive, Ninny.
     De la guitare au pub pour cacher sa peine. En ces jours difficiles, Bernard trouve une autre famille : Robert Johnson, Muddy Waters, John Lee Hooker.
 
    Trois mois plus tard - The sun’s gonna shine on my back door someday.
 
      Finir par un mariage, c’est une bonne idée, des invités y croient d’autre doutent.
 ...
    Là, dans le sud-ouest de l’Irlande, une ville bien vue, touristique, autant de bars qu’il faut, de la pluie un jour sur deux.
     Comme acteurs, ceux de tous les jours, les amoureux de la Guiness et du blues d’exportation, les indispensables jeunes femmes, et des bavures assassines.  L’Irlande d’aujourd’hui et de demain.
 
     Killarney Blues. Colin O’Sullivan. Rivages noir, janvier 2019.
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