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Publié par blog813

Apache, orphelin, shérif...............
    Nick Corey est bien là, shérif de son état qui fait respecter le code de la route, le détail n’est pas moindre, il s’agit d’un avion de l’US Air Force sans pilote. Sans doute un coup des soviets ou des martiens.
    Corey se pose des questions. Est-ce que les blancs sont faits pour vivre dans la nature ?
    White, c’est le FBI. Il est relié directement au président. Il sait tout  sur Corey, le plus terrible. Connait-il le Cherokee ? C’est dans la tête de Corey à jamais.
    Le Sabre de l’US Air Force ne donne toujours pas de réponse. C’est pourtant le branle-bas de combat.
    Corey continue de philosopher sur l’homme blanc. Et il en cherche un, celui qui a tué ses parents, il y a si longtemps.
    Serait-il revenu ? Corey le croit, le dit. Le pire sur la planète n’est pas la nature, mais l’homme. Voilà pourquoi Dieu nous quittera. La fin du monde.
    Dans ce patelin, un catalogue de citoyens façon petite ville américaine de 1954.
   Monsieur le maire, la jolie Norma, la femme au plumeau, celle qui a dans les mains une Winchester et les coups politiques d’Eisenhower et son compère Dulles.
    Le cocktail du moment : Nègre, Rouge, Bombe.
    Le duo Corey-White s’émancipe. Corey devient la cible, à la vitesse où il bouge, ça lui siffle aux oreilles.
    Juliet a disparu. Beverly demande et insiste. Corey SVP, même dans le noir.
    Corey, sur son chemin, en croise de toutes sortes : un Dindon, un perroquet, un Charlie Bass, un vieux singe dans un far-west en train de crever.
    Corey et White font “tache”, amour toujours ou amour tragique ?
    Corey, à droite un flingue accroché à la hanche, à gauche une Bible, lui le croyant.
    Le Dindon a l’art de la mise en scène. C’est à chaque fois une horreur.
    Allez Corey, suis-moi, attrape-moi. Corey, lui le croyant, doute. Il faut que l’homme disparaisse. Bien souvent Corey fait le ménage. C’est “la” solution. Tous ces morts se doivent de passer par la case corbillard. Mais, il serait bien utile de regarder qui s’y trouve.
    Allo, Monsieur le président...
 
   Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas. Ce Nick Corey là, est bien les deux. Amoureux éperdu de ses parents assassinés. Ils sont surement au paradis.
    Pour le Dindon, c’est à chaque minute qu’il le cherche. Tous les moyens sont bons et pour ceux là, le Diable à bon dos.
    Pour le beau Jack White, c’est l’amour et la perdition. On est en 1954.
    La ville, c’est Poteau, 4700 âmes.  
 
    Le Cherokee; Richard Morgièvre; Ed. Joelle Losfeld, Janvier 2019.
    Grand prix de la littérature policière 2019.
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