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Publié par blog813

Aujourd'hui, Patrice chronique le dernier roman de Jeanne (notre dame au panier), coup de ♥ de Pierre (celui du panier). Cf. le lien en bas de page.

 

     Quand on s’appelle Marie, il devrait être facile de “faire” un bébé. Hé non, ça coince.

    Et mon René, que fait-il ? Le temps est long, la vie est courte. On sonne à la porte. 
    Police. C’est le drame.
    René, exécuté. Et le bébé qui bouge dans son ventre. Avec papa et maman direction le 36, au quatrième, sans ascenseur. Marie parle autant qu’elle peut.
    Elle a rencontré René, l’année de ses dix huit ans, il travaille dans le showbiz. C’est le chauffeur de Coluche.
    Maman et Marie se ressemblent. Il n’y a que les femmes pour le non-dit.
    Les flics sont de retour. Ils démontent tout ce qu’ils peuvent. Ah, tiens on avait oublié le dessous de la baignoire .. .
    Retour, comme avant. Marie retourne dans sa famille et le bébé est patient.
   Est-ce que je peux aimer un mort ? Maman la dorlote et papa pense à demain.
    La police continue les questions : pouvez-vous venir cet après midi ? Le froid, la neige...
    Marie pose la question : dans combien de temps ? Dans huit heures répond la sage-femme. Je préférais mourir. Le bébé frappe à la porte. Tous de pleurer.
    Dany, la “vraie” femme de René veut tout rafler. Les deux se détestent, au milieu, les enfants, un côté est vide ; René.
    Il y a bien Perrin, le flic qui joue un rôle de traviole. La suite ?
 
   Marie représente le mort. René est parti et Marie représente la vie, le bébé qui arrive. Entre les deux, Marie continue de respirer.   

 

    Point de fuite, Jeanne Desaubry, Ed. Horsain , novembre 2019.

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