Je, tue, il.......
Le couple Cerisol n’est pas comme les autres . Lui, est flic et aime ce qu’il fait. Ses collègues sont très appréciés. Sa femme Sylvia, est aveugle depuis longtemps, ses jours sont accompagnés par Djouk.
Pour Fabas, quinze ans de prison pour assassinat. Il voulait prouver à son père qu’il était un homme. Son père, Patrick se la joue Easy Rider, et moi en prison je suis Mohamed Ali.
Chez Patrick, on frappe à la porte, quelques jours après, c’est la police. L’intérieur est une scène de crime et un morceau d’histoire qui fait encore mal.
Comme dans toute PJ, il y a les affaires et la vie de famille, les deux font presque bon ménage.
Dans les cahiers du fils Fabas, il raconte son père avec qui il y a eu de la distance, de la moto au concert de Johnny. Patrick fait partie d’un groupe RSMC.
Cerisol en fait parler un, c’est pas loin du côté de Vanvres. Dans le grand jardin, un groupe de bikers, bières, barbecue et boules de pétanque.
Des albanais montrent le bout de leur nez.
Cela fait douze ans que je suis en prison, un écrivain nous visite et nous apprend à “écrire” des histoires. Pour moi, le sujet principal c’est la cryptorchidie, ma vie en somme.
Cerisol tient à cette affaire, elle est complexe, lui le flic y tient plus que tout. Il travaille le dimanche accompagné de son pot de confiture et de whisky haut de gamme.
Les policiers visitent l’écrivain des prisons. C’est qui Fabas ?? Celui qui assassine son père dans ses pages. Un des policiers retourne l’affaire et cela ne convient pas à la hiérarchie.
Fabas a tué un homosexuel. Quinze ans de prison, c’était pour que papa me prenne pour un homme. A sa sortie de prison, papa s’est suicidé. Les évidences font leur chemin. Comme à tout carrefour, il y a quatre possibilités.
Tuer le le fils, Benoît Severac, La manufacture de livres, février 2020.