Le Panier de Jeanne et Pierre
Marché du vendredi 24 avril 2020.
Nous ne comptons plus les jours de confinement : Pâques est venu, Pâques est reparti. Pas de chasse aux œufs cette année. Nous espérons qu’il vous reste de quoi lire, que vous faites face, que vous allez bien, aussi... Cela va prendre fin, un jour, bientôt ? et nous pourrons reprendre le chemin de nos librairies préférées, à défaut d’une vie « comme avant ». Voici donc une sélection de romans qui sont pour la plupart disponibles en numérique. Dans le cas contraire, vous pourrez les acquérir dès que vous serez sortis de chez vous.
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal : restez chez vous et lisez !
Santa Muerte
Gabino Iglesias traduit par Pierre Szczeciner
Sonatine éditions 2020
Billet rédigé par Sharo
Court et percutant, à l’image de ses titres de chapitres qui nous annoncent le menu.
Santa Muerte, c’est d’abord le rapport entre Fernando et sa religion, la Santeria. J’ai été à la fois fascinée et horrifiée par le rapport que Fernando entretient avec sa religion. A une époque où l’on ne jure que par le matérialisme, j’ai trouvé intéressant ce jeune homme qui voue un culte sincère à la Santa Muerte, se réconforte en la priant, lui qui sait qu’il ne pourra jamais retourner dans son pays natal. Être immigré clandestin est une chose, avoir dû quitter son pays en catastrophe en est une autre. Oui, j’ai été émue par sa foi, par la neuvaine qu’il commence à réciter, par le lien très fort qui l’unit à Consuelo, la prêtresse de la Santeria, qui est une mère pour lui, avec laquelle il est indéfectiblement lié, bien au-delà de ce que l’on pourrait penser. J’ai presque envie d’ajouter : il suffit d’y croire.
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Je suis l'hiver
Ricardo Romero traduit par Maïra Muchnik
Editions Asphalte 2020
Billet rédigé par Yan
Jeune policier, Pampa Asiain a été muté dans le village de Monge, loin, bien loin de Buenos Aires. Appelé pour contrôler d’éventuels pêcheurs sans autorisation au bord d’un étang perdu dans l’immensité de la plaine qui entoure Monge, il trouve, pendu à un arbre, le cadavre d’une jeune femme. Pampa devrait prévenir son seul collègue, le désagréable Parra, ou bien ses supérieurs. Mais, alors que commence à tomber la neige, il décide de n’en rien faire et de ne parler à personne de cette découverte. Veillant le corps, Pampa attend l’éventuel retour de celui qui l’a suspendu là car, de toute évidence cette fille a été assassinée. Cette attente sera pour lui l’occasion de revenir sur sa propre histoire et, peu à peu, de voir se révéler les secrets de la petite communauté qui vit à Monge et dans ses environs.
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City of windows
Robert Pobi traduit par Mathilde Helleu
Les Arènes / Equinox 2020
Billet rédigé par Jean Dewilde
Je ne suis pas un lecteur inconditionnel de thrillers mais quand c’est bien fait, je prends. City of Windows n’est pas seulement bien écrit et construit, c’est un roman étourdissant qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Robert Pobi n’écrit pas beaucoup mais quand il le fait, il frappe fort et se permet tous les coups. En plus, City of Windows marque le début d’une nouvelle série et ça, c’est franchement une toute bonne nouvelle.
Alors que New York est paralysé par la tempête de neige la plus épouvantable de son histoire, un agent du FBI est tué au volant de sa voiture par un sniper réalisant un coup quasi impossible. Incapable de comprendre d’où le tir est parti et pressé par la tempête qui efface les preuves à grands pas, Brett Kehoe se tourne vers le seul homme capable de lui venir en aide : l’ancien agent, Lucas Page.
Professeur d’université et auteur à succès, Lucas Page a quitté le FBI dis ans plus tôt, après un tragique accident dont il est sorti grièvement blessé. Mais son talent surnaturel pour la lecture des scènes de crime de même que sa compréhension des angles et des trajectoires font de lui la seule personne susceptible de faire ce dont la puissance informatique du Bureau n’est pas capable : trouver la planque du sniper. D’autant que le meurtre s’avère rapidement n’être que le premier d’une série d’exécutions méticuleuses et planifiées avec un soin maniaque.
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Hot spot
Charles Williams traduit par Laura Derajinski
éditions Gallmeister 2019 (non disponible en format numérique semble-t-il)
Billet rédigé par Stanislas Petroski
Chers Vous,
Il me semble que je t’ai déjà causé de Charles Williams, souviens-toi, The Diamond Bikini, qui a donné Fantasia chez les ploucs, tu y es ?
Bon, ben Hot Spot c’est du même type, un auteur que je qualifie de maître du roman noir américain, considéré comme le spécialiste des atmosphères sudistes, des machinations qui tournent mal et des femmes fatales, l’un n’allant pas sans l’autre si tu veux mon avis…
Dans ce bouquin tu vas croiser la route de Madox, un type peu recommandable ; il erre sur les routes du Texas et finit par se poser dans ce que tout Texan digne de ce nom qualifierait de trou du cul des States… Il y trouve un job de vendeur de bagnoles, bref il est toujours peu recommandable, mais surtout il va croiser le chemin de deux femmes, et aussi celui de la banque qui déborde de pognon…
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