Tous coupables.
La famille Drummond, papa, maman et la fille Elisabeth sont trop près des Dominici, Gaston, Gustave, Clovis, les mamans, les enfants.
Jack et Ann, c’est le fusil qui les tuera. La fille, c’est des coups de crosse.
En premier, le décor. Le village de Lurs entre montagne et Durance, la lumière ne manque pas.
Les gendarmes arrivent à vélo, pour l’AFP il faut attendre.
Tout le village est choqué, après avoir répondu aux questions. Les premiers scénarios impriment les journaux. Ce n’est pas un crime de paysans ?
Le flic, Sébeille, l’affirme aux journalistes, “le” criminel est dans les trois à cinq kilomètres d’ici.
Deux clans se forment : les pro et les anti Dominici. Tout autour de Lurs, depuis un siècle, il y a eu trop d’assassinats. Le mur du silence se met en place. L’affaire s’étend jusqu’au Garde des Sceaux.
La famille Dominici le crie et le pleure, “On est des honnêtes gens”.
En cette époque, le communisme a sa place, tout le monde ne pense pas de même, surtout si l’on s’appelle Dominici.
Puis, un monsieur X sort de l’ombre. Tous de tomber des nues, en ce jour, le ciel n’est pas assez haut.
Autour de chez les Dominici, des fermes, de la famille, des voisins. Ils vont passer par les gendarmes et la police a le nez fin. Racontez-nous votre version de ces meurtres.
Le tribunal ouvre ses portes et l’affaire tourne aux fiasco.
L’ esprit de famille l’emporte encore sur l’esprit de justice. Jusqu’à quand ?
Jusqu’à la parole de Gaston, de Gustave de Clovis. Gaston le père, veut franchir le pont. Fin du film.
Là, dans la Provence si belle, une famille enfermée chez elle depuis toujours, entre ferme plus qu’ancienne, les moutons, le travail dès cinq heures du matin.
Tous de cacher des secrets, d’hier et d’aujourd’hui, jusqu’à la tragédie.
Plusieurs questions. Pourquoi ces crimes, ces mensonges, ces cris qui n’apprennent rien ? L’affaire ira jusqu’au plus haut de l’état.
Présenté par Stéfanie Delestré et Hervé Delouche.
La Tragédie de Lurs, Jean Meckert, ed. Joelle Losfeld , décembre 2015.