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Publié par blog813

Trophée 813 Michèle Witta du meilleur roman étranger 2020

Voici donc la sélection du meilleur roman étranger, plus précisément la sélection établie par vous, ziens perspicaces et grands lecteurs, au sein d’une production pléthorique alliant le meilleur au plus creux. Mais ici, rien que du bon, du très bon.
Vous avez tout l’été pour lire ces quatre excellents romans... voire moins, car, si vous avez forcément lu celui que vous avez défendu, vous avez dévoré sans doute plus d’un parmi les autres sélectionnés.
Que se dit-il donc sur le net, chez nos blogueurs perspicaces ? Suivez le guide... sachant que vous trouverez souvent ces romans en poche ou en numérique et bien sûr, qu’ils doivent fatalement figurer à la bibliothèque de votre quartier, heureusement rouverte. Sinon, votre bibliothécaire avisé.e le commandera sans doute à votre demande. Donc pas d’excuse pour des vacances sans lecture... La légèreté est de retour, on peut rêver aux voyages dans une nouvelle liberté de déplacement : livre en poche.

Jeanne et Pierre

Par delà la pluie
Victor Del Arbol
traduit par Claude Bleton
éditions Actes Sud 2019

sur le blog Thé et Livres


Je ne suis pas certaine qu'on puisse bien l'apprécier avant quarante ans; mais, pour moi qui ai beaucoup plus, c'est un roman qui a fait mouche.
C'est une lecture émouvante, sensible,  intelligente, au ton juste sur la vieillesse, les souvenirs, les nôtres et ceux de l'histoire, l'amour, le sens ou le non-sens de la vie , ce que nous choisissons, ce que nous croyons choisir ... 
Les deux personnages principaux sont ciselés comme des diamants, leurs différentes facettes se dévoilant au fur et à mesure d'un récit à la construction parfaitement maitrisée. De l'Afrique du Nord à l'Espagne en passant par l'Angleterre et la Suède, on suit nos deux héros qui tentent de guérir leurs cicatrices qui n'en finissent pas de suinter et  de donner sens et vie à leurs derniers jours.
Avec une construction réussie des changements de narrateurs et de périodes,  avec une très belle écriture sans excès de pathos mais qui laisse la part belle aux émotions ce roman est un bijou! 
Chronique à rtrouver sur le blog Thé et Livres

Haine pour haine
Eva Dolan
traduite par Lise Garond
éditions Iana Levi 2019 – Points 2020

sur le blog Encore du Noir

Retour à Peterborough, petite ville anglaise en proie à des tensions entre communautés. L’inspecteur Zigic et le sergent Ferreira, découverts dans le très bon Les chemins de la haine, se trouvent cette fois confrontés à deux enquêtes.
D’une part une voiture qui, à un arrêt de bus, a foncé dans un groupe d’immigrés d’Europe de l’Est. D’autre part des immigrés d’origine africaine ou pakistanaise tués à coup de pieds par un ou des néonazis. En pleine période électorale et au moment où l’English Patriot Party essaie de se racheter une image plus lisse, cela n’arrange personne. Ni la direction de la police qui, malgré le peu de moyens qu’elle accorde à sa section d’enquête sur les crimes de haine, ne veut pas se faire épingler par les médias. Ni Richard Shotton, le député d’extrême-droite, qui ne voudrait pas qu’un lien soit fait entre ces actes et son parti.
Lire la suite de la chronique, et les autres sur le blog encore du noir

Au nom du bien
Jake Hinkson
 traduit par Sophie Aslanides
éditions Gallmeister 2019

sur le blog C’est en quelle Salle

Tel un huis clos, on s’enferme dans une petite ville de l’Arkansas où la prohibition est en recrudescence, la religion omniprésente et le pasteur vénéré par sa congrégation. Dans ce lieu pieux, un coup de téléphone reçu à cinq heures du matin par Richard l’homme de Dieu, va tout changer.
Tout s’enchaîne très vite. Gary, un adolescent dépressif fait chanter Richard en menaçant de révéler à tout le monde qu’ils ont eu une aventure homosexuelle. Le prix à payer pour le silence est de trente mille dollars sous deux jours. Comment et où trouver une somme pareille à la veille de Pâques, l’une des périodes les plus chargées de l’Eglise? Heureusement des gens dans le besoin prêts à tout pour s’en sortir, il y en a toujours dans nos villes. Richard va donc refiler son problème à un autre, nouant des liens étroits avec tout un réseau que l’on voit apparaître au fur et à mesure. Ils sont tous reliés, des connaissances aux fréquentations, ils ne peuvent échapper à ce qui va suivre.
Un excellent policier qui monte crescendo sur la fin pour nous lâcher une morale sublime.
Lire la suite de la chronique, et les autres sur le blog C’est en quelle Salle

Nuits Appalaches
Chris Offutt
traduit par Anatole Pons
Editions Gallmeister 2019

Sur le blog Lire au lit
Avec Chris Offutt, tout est possible, à tout moment. L'imprévisible, le hasard, l'inattendu régissent le monde, pour le meilleur parfois, et souvent pour le pire.
Vous pensiez que ces deux personnages avaient tout pour être heureux ? Ils vivent un cauchemar. Vous espérez passer un peu de temps avec ce type haut en couleur et si minutieusement décrit ? Dommage pour vous, vous ne le reverrez jamais. Vous aimez la belle amitié qui se dégage de ces deux gars fort sympathiques ? Vlan, l'un descend l'autre. Un soleil radieux illumine toute la vallée ? Au tournant de la route, un arbre s'abat violemment sur le capot de la voiture.
Chris Offutt n'écrit pas de feel-good.
Pas de bons sentiments ici.
Pas de vision manichéenne du monde.
Pas de gentils. Pas de méchants.
Mais des gens qui font ce qu'ils peuvent pour vivre pas trop mal. Des gens qui, face au pire, s'arrangent. Tant pis pour la morale. Tant pis pour ceux qui l'ont ouverte un peu trop ou qui ont voulu imposer leur loi bidon.
La suite de la chronique sur le blog Lire au lit

La transparence du temps
Leonardo Padura
traduit par Elena Zayas
éditions Métailié 2019 points 2020

Sur le blog Mon blog féérique et littéraire
Alors qu’il approche de son 60e anniversaire, Mario Conde broie du noir. Mais le coup de fil d’un ancien camarade de lycée réveille ses vieux instincts.
Au nom de l’amitié (mais aussi contre une somme plus qu’honorable), Bobby le charge de retrouver une mystérieuse statue de la Vierge noire que lui a volée un ex-amant un peu voyou.
Conde s’intéresse alors au milieu des marchands d’art de La Havane, découvre les mensonges et hypocrisies de tous les “gagnants” de l’ouverture cubaine, ainsi que la terrible misère de certains bidonvilles en banlieue, où survit péniblement toute une population de migrants venus de Santiago.
Les cadavres s’accumulent et la Vierge noire s’avère plus puissante que prévu, elle a traversé les siècles et l’Histoire, protégé croisés et corsaires dans les couloirs du temps.
La suite de la chronique sur Mon blog féérique et littéraire


 

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