Le Panier de Pierre
Marché du 8 avril 2019
Dans mon panier, de l'étranger...
Allez, on baisse la tête, et on fonce tout droit vers les polars tous frais et tous chauds qui débarquent ! Vu le nombre de sorties, je vous propose de jeter un œil sur les polars étrangers avant les français. Ensuite, je devrais pouvoir vous proposer un panier Spécial Pavé. Bref, que du bon, d’après nos amis blogueurs.
J’espère que cette sélection va vous aider aussi. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !
L'agent du chaos
Giancarlo de Cataldo traduit par Serge Quadruppani
Métaillié 2019
Billet rédigé par Wollanup
Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome et auteur entre autres de “Romanzo Criminale”, de “Suburra “avec son compère Carlo Bonini, est une pointure du polar et ses romans ont franchi les limites de l’Italie : ils contribuent à montrer un peu plus la qualité générale des polars venus d’ Italie. Ce nouvel opus sortant au moment du quarantième anniversaire de Métailié montre par ailleurs la grande place accordée par l’éditeur aux productions italiennes traduites par le grand spécialiste de la “botte” littéraire: Serge Quadruppani.
“Jay Dark a-t-il vraiment existé ? Deux hommes, un romancier et un avocat, se retrouvent dans des lieux insolites de la capitale romaine. Maître Flint prétend raconter la véritable histoire de Jay Dark, agent de la CIA chargé de répandre les nouvelles drogues des années 70 dans les mouvements de contestation étudiants…”
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Prends ma main
Megan Abbott traduite par Jean Esch
Editions du Masque 2019
Billet rédigé par Velda
Megan Abbott n'a pas son pareil pour raconter des histoires qui se situent dans des milieux fermés où la compétition fait rage. Quand en plus, ces milieux sont féminins, les enjeux sont plus complexes encore. Dans Avant que tout se brise […], elle avait choisi le monde des gymnastes, nœud de vipères notoire... Avec Prends ma main, changement de registre : c'est la recherche scientifique qui va servir de cadre à ce thriller psychologique sans pitié.
Kit est en post-doctorat. Elle travaille depuis plus d'un an au Labo du Dr Severin. Tous les matins, elle arrive la première. Ce matin-là compte encore plus que les autres : le Labo vient d'obtenir une subvention des National Institutes of Health pour un nouveau projet de recherche, et les places dans l'équipe vont être chères, très chères. Le sujet : le trouble dysphorique prémenstruel. Un syndrome bien pire que le simple syndrome prémenstruel, un état de désordre indescriptible : sautes d'humeur, crises d'agressivité et de violence incontrôlables, ce trouble mal connu et mal décrit, s'il touche peu de femmes, est d'une gravité extrême et peut déboucher sur de véritables drames. C'est dire que l'enjeu, réel comme symbolique, est fort et déchaîne les ambitions, y compris des hommes qui forment la majorité de l'équipe de recherche. Pour Kit, le défi est double : scientifique et personnel...
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Le chant des revenants
Jesmyn Ward traduit par Charles Recoursé
Belfond 2019
Billet rédigé par Irène Belette
Souvenez-vous, Mini-Mir était réputé pour faire le maximum… Et bien dans ce roman noir, je suis tombée sur une mère qui en faisait le minimum, pour le même prix.
Si je commence par un brin d’humour, c’est pour faire le vide en moi et tenter de reprendre pied après cette lecture qui n’était pas de tout repos tant les personnages qui gravitaient dans ces pages étaient sombres et certains l’étaient même tellement qu’on aurait aimé les bazarder de suite, comme les parents de Jojo et Kayla.
Ce n’est pas que Léonie n’aime pas ses gosses, mais elle les aime mal, elle est égoïste et ne pense même pas à leurs besoins vitaux comme boire et manger. Par contre, elle pense toujours à ses besoins vitaux à elle qui sont le crack sous toutes ses formes.
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Le bucher des vanités
Tom Wolfe traduit par Benjamin Legrand
Robert Laffont / Livre de Poche 2019
Billet rédigé par Oiseau chanteur
Octobre 2008, la réalité rattrape et dépasse la fiction. L'économie mondiale est anéantie par des années de spéculation et de vie à crédit. C'est bien tout le problème avec les crédits, il faut un jour les payer. Nous vivons des jours sombres qui montrent bien le danger d'une fuite en avant éternelle. On sent qu'avec la crise américaine, l'histoire tremble. Peut-être qu'une nouvelle page va se tourner. Ou peut être que les harpies d'un capitalisme abrutissant trouveront une autre solution pour endormir la population pour encore quelques années. Je ne suis pas devin, encore moins économiste et les hautes sphères de la finance internationale m'échappent. Je ne me hasarderais donc pas à établir un pronostic. Je me contenterais de parler du livre que j'ai lu à mon retour des Amériques. Le bûcher des vanités présente une analogie troublante avec la situation actuelle.
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