Les évènements d’Algérie.

1973. La naissance du racisme. Déclaré d’une façon officielle. Des algériens sont assassinés dans les rues de Marseille.

Marseille et Toulon se mettent ensemble, il faut combattre l’ UFRA.

Les pieds-noirs, les trahis par la France qui créeront l’ OAS et un bain de sang.

Le gros Marcel a toujours le bras long et aide bien dans les affaires en cours.

Aux commandes, des grosses têtes politiques, Defferre et Pasqua le fondateur du SAC.

Un chauffeur de bus est assassiné à son volant ! ! ! Des affiches recouvrent les murs.

Après, c’est un jeune algérien qui est abattu, à ce jour rien ?

L’Évêché débarque. Sur ce coup là, Daquin et Delmas. Grimbert est au bureau, tous d’être contre tout le monde, les flics sont au milieu.

Marseille est en sang. Le trafic d’influence va bon train, c’est le non-lieu qui en sort gagnant.

Les travailleurs arabes de La Ciotat font grève. Quel va être le résultat ?

Il y a en haut lieu, des amitiés franco-algériennes. La famille de Malek se porte partie civile. Après, le silence assourdissant de la justice.

Les grévistes veulent un mouvement national. Dissidence dans la police et la justice. Les flics de Marseille écoutent, les micros sont bien installés, les scénarios sont en place.

L’Évêché, l’Urbaine, les avocats, la justice, les associations, les inconnus aux grandes gueules. Chacun voudrait faire en sorte que cette affaire ressemble au gros lot. Regardez comme on travaille bien ! ! Dans le monde des connivences et des services rendus. Tout est possible même l’impossible.

Les évènements d’Algérie continuent à Marseille, des morts, des attentats, les coupables ne sont pas nombreux. C’est l’histoire de la France et de l’Algérie, le sang continue d’éclabousser la République.

Marseille 73, Dominique Manotti, ED. les Arènes, avril 2020.

#Le billet de Patrice Lebrun