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Publié par blog813

Marché du 25 septembre 2020

Nous vous l’avions promis, eh bien, le voici, le panier des romans étrangers plébiscités par les blogueurs que nous suivons. Et puis, quand on regarde les informations télévisées, avouez qu’il vaut mieux s’enfermer dans un livre que se laisser oppresser par un virus, non ? Etonnamment aussi, les romans présentés ici figurent sur la liste de lectures de Pierre. Comme c’est bizarre !
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !

Betty
Tiffany McDaniel
traduite par François Happe
Gallmeister 2020

Billet rédigé par Mes échappées livresques

Surnommée affectueusement «Petite Indienne» par son père, Betty est une fillette de sept ans qui grandit au sein d’une fratrie de huit enfants en plein cœur de l’Ohio. Née d’un père Cherokee et d’une mère blanche instable, l’enfant affronte chaque jour les humiliations et la haine liées à sa couleur de peau métissée.
C’est à travers les yeux de la jeune Betty que l’on va suivre la vie de cette famille américaine principalement dans les années 1960. L’argent se fait rare mais Landon, le père, travaille dur pour subvenir à leurs besoins.
Une aura incroyable se dégage de ce récit inspiré de la mère de l’auteure. 700 pages que j’ai dévorées, hypnotisée par la remarquable narration de Tiffany McDaniel.
La suite est à lire sur le blog de Mesechapeeslivresques

Nickel Boys
Colson Whitehead
traduit par Charles Recoursé
Albin Michel 2020

Billet rédigé par Nicolas Winter

Couronné en 2017 par le prix Pulitzer de la fiction pour son remarquable roman Underground Railroad à propos de l’esclavage noir au XIXème siècle, Colson Whitehead ne s’imaginait certainement pas recevoir de nouveau cette prestigieuse récompense pour son tout dernier ouvrage : Nickel Boys.
Triomphe public et critique Outre-Atlantique, Nickel Boys fictionnalise un fait réel pour dépeindre la cruauté de la société américaine à l’égard des Noirs au moment même des grandes contestations raciales menées par Martin Luther King. Un nouveau tour de force qui ne laissera personne indifférent.
La suite est à lire sur le blog/site Justaword

Ce lien entre nous
David Joy
traduit par Fabrice Pointeau
Sonatine 2020

Billet rédigé par Cédric Ségapelli
Si vous croisez David Joy, vous découvrirez un grand gaillard assez costaud à la barbe rousse broussailleuse, au regard doux avec une éternelle casquette vissée sur la tête. Une allure impressionnante d'homme des bois, issu des Appalaches dans le comté de Jackson où il semble vivre depuis toujours. Que l'on ne se méprenne pas sur cette apparence, car David Joy n'a rien d'un bouseux ignare et peut vous pondre un essai pertinent dans le New-York Times au sujet de la culture des armes en Amérique, lui qui en possède toute une collection et avec lesquelles il pose pour les journaux. Il faut dire que l'homme est issu d'un cursus universitaire en Caroline du Nord et a eu comme professeur de littérature Ron Rash qui l'a encouragé dans sa démarche d'écriture au terme de laquelle on a tout d'abord découvert Là Où Se Perdent Les Lumières (Sonatine 2016) et Le Poids du Monde (Sonatine 2018) deux romans très sombres évoquant l'univers de marginaux ayant une forte propension à consommer alcool et méthamphétamine. Au-delà de cet univers, les ouvrages de David Joy ont la particularité de se dérouler dans la région où il séjourne, car l'auteur explique qu'il ne sait écrire que sur ce qui l'entoure.
La suite est à lire sur le blog monromannoiretbienserre

Necropolis
Herbert Lieberman
traduit par Maurice Rambaud
Points 1995 (Grand prix de littérature policière 1977)
 

Billet rédigé par Anaïs

On continue notre voyage aoûtien aux Etats-Unis, en lecture seulement of course hein, direction la ville la plus incroyable au monde aujourd’hui, je vous emmène à New York !
Ce livre m’a été conseillé par de nombreux lecteurs lors de mon SOS il y a quelques semaines, et ce que je ne savais pas c’est qu’il a été publié dans les années 70… Je n’aime pas lire des ouvrages qui se déroulent dans une autre époque que la notre, mais ma foi ça s’est bien passé ici et je trouve que le roman a vraiment bien vieilli, un peu comme une chanson de Led Zeppelin…
Très différent des précédents ouvrages lus ce mois-ci, je pense que tout a déjà été dit au sujet de ce roman depuis le temps qu’il a été publié, mais je vous parle aujourd’hui à mon tour de Necropolis, d’Herbert Lieberman, publié chez Points.
La suite est à lire sur le blog Anaïsseriallectrice

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