Sam et Cora
Les Bottoms, quartier en désespérance, à la fin du 19ème siècle. Tous d'y habiter, les putes dans leurs cabanes en bois, la racaille qui va avec, dans cette ville perdue de Denver . C'est le début de Sam et Cora. Ils habitent l'usine, cage à clochards et vin rouge, cage à violence et aux enfants perdus.
Le pasteur Tom fait le médecin, il y a un monstre à soigner. Chez lui aussi,
c'est la soupe populaire . Le monstre s'appelle Goodnight . Cole le connait depuis toujours. Il propose du boulot à Sam, 10 dollars par semaine, faut bien manger.
Fricke met le cirque dans les bars, c'est pourtant lui le premier client. Son boulot, tout fermer, et puis, ça dérape façon western (c'est l'époque ). Le trio fait la razzia dans des boîtes impossibles.
Le dynamiteur c'est Goodnight, celà se voit, il ne parle pas, il écrit , Sam lit.
L' Abbatoir, bar bien connu des joueurs, des filles, de l'alcool, des gnons pour ceux qui me plaisent même le fusil planqué sous le bar fait son apparition.
Sam et Cora vivent ensemble dans un monde dont ils ne savent rien. Ils ne sont que faiblement éclairés mais gardent la volonté de bien faire. Les orphelins occupent les journées de Cora. Quant à Sam il passe ses journées avec Goodnight et son arme . Cole est le patron des expéditions punitives.
Les gens de Denver ce sont les Crânes de noeuds, les friqués, les privilégiés, les clients des putes et des saloons. Les mises à mort se fontdans la rue au son du violon.
Les maisons Pinkerton sont aux ordres des détectives qui débarquent. Le western continu.
Tom, le pasteur, vend son monde. Qui va le suivre ?
Sam c'est Cora, Goodnight c'est Bee et Cole, Betty. Tous ceux qui vont croiser le trio ne s'en souviendront pas.
Arrive le grand jour, le 18 septembre 1895. Les dynamiteurs ont réussi. Ils ne vivent pas, ils fuient.
Les orphelins vont tout droit dans le Denver du crime, quelques années pas plus. Denver fait le ménage, les Crânes de Noeuds finissent par avoir raison. Sam préfère les Rocky Mountains et les trains de marchandises.
Cora représente l'empathie à jamais. L' Amérique va continuer dans la violence, elle ne s'arrêtera pas.
Les Dynamiteurs - Benjamin Whitmer- Gallmeister, septembre 2020