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Publié par blog813

Marché du 26 mars 2021

Il aura fallu presque une année entière avant de reconnaitre les librairies comme des commerces essentiels. Et comme le temps va tourner au plein soleil, les romans conseillés par nos collègues blogueurs pourraient bien être classés en tant que nourriture intellectuelle vitale. L’édition a besoin de petits éditeurs pour défendre la pluralité, la diversité et la richesse de la littérature, alors nous vous proposons une sélection spéciale « Petits éditeurs » … Sans oublier un « Oldy » que vous connaissez tous ! Ou que vous devriez connaître, mais il n'est jamais trop tard...
Nous espérons que cette sélection va vous aider dans vos choix de lecture. En attendant, n’oubliez pas le principal, lisez !

Les âmes sous les néons
Jérémie Guez

La Tengo 2021

Billet rédigé par Yan

C’est lorsque son mari meurt, abattu dans sa voiture, qu’elle doit regarder les choses en face. Si elle s’est longtemps accommodée de ce qu’il pouvait lui dire pour justifier leur train de vie, elle n’a maintenant d’autre choix que d’accepter ce qu’il était vraiment. Elle vient d’hériter de ses entreprises et elles ne sont pas tout à fait légales. Parce qu’il contrôlait la plus grande partie du marché de la prostitution à Copenhague.
Elle pourrait se délester de tout cela, et c’est ce que son avocat lui conseille. Mais alors, que ferait-elle une fois qu’elle aurait épuisé ce qui lui resterait ? C’est un homme qui travaillait pour son mari qui la pousse à refuser d’abandonner ce semblant d’empire. C’est une sorte de soldat, aguerri par des années dans le milieu et dans celui de la boxe thaïe. Un homme de parole qui avait juré au défunt qu’il prendrait soin de sa famille si quelque chose devait lui arriver. Il va avoir fort à faire. [...]
La suite est à lire sur le blog de encoredunoir

L’art de la fuite est un secret
Gilles Vidal

La Déviation 2021
Billet rédigé par Jeanne

Victor mène une vie à la fois intense et retirée. Solitaire, caché même, découvre-t-on assez rapidement, il vit intensément la lumière, la couleur, et leur vibration éloigne la peur jusqu’au jour où... Où quoi d’ailleurs ? On ne le sait pas, pas vraiment, pas complètement, et c’est dans une sorte de sfumato que démarre la fuite qui conduit Victor jusqu’à la fatalité de la rencontre. Une femme, bien sûr, qui va peut-être le sauver... peut-être le condamner définitivement.

Si le héros n’est pas un hard boiled façon Dashiell Hammett, il n’en rencontre pas moins LA femme, forcément fatale, des méchants, il a peur, il fuit, et si l’on ne sait pas quoi, on est assez vite persuadé du sérieux de ses craintes.
C’est une lecture courte, 110 pages, plus tout à fait une nouvelle, pas encore tout à fait un roman, ce qui fait qu’on reste un peu au milieu du gué : on s’attache au personnage, cette fuite devient nôtre, puis soudain il nous abandonne et l’on en sort enchanté, mais frustré.
[...]
La suite est à lire sur le blog de Jeanne Desaubry

Pleine balle
James Holin

Editions du Caïman 2021

Billet rédigé par Paul Maugendre

Pourquoi a-t-on affublé de ce terme certains policiers particulièrement virulents ? Parce qu’ils sont souvent prompts à dégainer leur colt ? Peut-être.

C’est le cas de Camerone, commissaire à la Police Judiciaire de Creil, que l’idée de vengeance taraude depuis trente ans. Il vit seul, sa femme ayant préféré le quitter pour ne plus subir son caractère acrimonieux, emmenant avec elle leur fille. Et il fait partie de ces nombreux policiers cabossés (il n’y a plus que ça en littérature noire !) avec sa main droite inexistante, sauf lorsqu’il enfile une réplique en résine.
Un vendredi en fin d’après-midi, à quelques jours de Noël, alors que le froid règne en maître sur la cité, Camerone, descendant de Kabyle aux yeux bleus, vitupère. Il est convoqué à Beauvais à une réunion de travail organisée par le directeur de cabinet du préfet, et à laquelle participent également quelques huiles qu’il n’apprécie guère. Seule la colonelle de gendarmerie trouve grâce à ses yeux, à cause de son humour et de son détachement envers ces réunionites qui ne servent à rien. [...]
La suite est à lire sur le blog leslecturesdelonclepaul

813
Maurice Leblanc

Livre de Poche

Billet rédigé par Sia

En ce début d’année, j’ai eu envie de me replonger dans les aventures d’Arsène Lupin, pour lesquelles j’entretiens un – gros – faible. Je me rappelais fort bien que 813 était de mes favorites, sans bien me rappeler pourquoi. Bref : le choix a donc été vite vu ! Et me voici replongée dans ce roman en deux parties, respectivement intitulées Les trois crimes d’Arsène Lupin et La double vie d’Arsène Lupin (lues dans une intégrale, donc chroniquées sous la même forme).[...]

Contrairement aux autres aventures du gentleman-détrousseur (du moins celles que j’ai lues, et je dois admettre qu’il m’en manque encore quelques-unes), celle-ci est abordée sur un ton résolument sombre. D’une part car, dès le départ, il est question de meurtres, évidemment. Mais le roman touche aussi aux intérêts nationaux de la France : il est beaucoup question de l’Alsace-Lorraine et de la situation pas franchement tendue, mais pas franchement sereine non plus avec la voisine allemande à l’époque (le récit se déroulant juste avant la Première Guerre mondiale, et faisant fortement écho à la guerre de 1870). Dans le même temps, l’action est plus étirée qu’à l’accoutumée : on est plus dans la réflexion, dans la recherche que dans les péripéties échevelées, ce qui donne au roman un rythme nettement plus calme que ce à quoi on est habitués avec Lupin. [...]
La suite est à lire sur le blog encresetcalames

NB PROMO : Il existe une version e-book de 813, préfacée par Michel Bussi chez
Ska éditeur numérique

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