Le mal vient d'en bas
Voici le message de l'auteur :
« Pourrais-tu m’indiquer qui gère le blog 813 ? C’est juste pour y modifier la couverture de mon roman dans un des billets de Patrice Lebrun : le Rat de Molenbeek-Saint-Jean. Le bouquin est maintenant réédité par Hello éditions (Paris) et distribué par Hachette. »
Je me suis engagé auprès d'Armand Gabriel à faire cette mise à jour d'un article paru il y a un an et signé de Patrice Lebrun. Vous trouvez donc, ci-dessus, la nouvelle couverture.
Voilà, c'est fait. De fait, vous pouvez aussi relire le billet de Patrice illustrant la précédente couverture.
Le Facteur 813
Ce soir la bière vient remplir ses habitudes, du resto au métro et au balcon, avec sa vue magnifique sur Bruxelles. Demain, debout sept heures, réunion importante dans l'administration policière, tout va de traviole, comme partout, au milieu la jolie Deborah.
Une bande de malfrats est en place. Ils sont partout, dans la liste, le Rat, il fait tout ce qu'on lui demande. Moi, Stéphane Martin, flic à Bruxelles, j'en ai marre et la paperasse jonche le sol. On est équipé de matériel qui a quinze ans, beaucoup de choses nous passent sous le nez. Je rentre le soir et la belle Alina prend l'ascenseur le même que moi "Bonsoir cher voisin", "Bonsoir chère voisine".
Markovic, le chef de bande, connait le métier, tous de lui courir après. Il court vite et ce qu'il fait est propre. L'affaire continue, c'est une poubelle.
Martin trainasse dans les quartiers où l'on deale, un est repéré. Martin s'éloigne de son poste et se rapproche d'Alina. La hiérarchie hypocrite est désolée de son départ. Martin est aujourd'hui dans le crime de sang. Magermann et Vermeulen, deux femmes assassinées, de l'argent, de l'antisémitisme et le chef Dirk un enfoiré. Là où il débarque, c'est le grand vide. Il n'y a que de la paperasse jusqu'au plafond. Le terrorisme fait surface et le Rat est au devant de la scène.
Des immeubles de Molen sont des repères de dealers, les sous-sols sont une deuxième ville.
Martin et Alina se regardent. Ils sont au bord de la guerre. Alina parle. Fatima, la secrétaire de Martin, disparait, l'inquiétude va grandissant. Le Rat de Molen est bien caché. Martin rentre chez lui, une lettre d'Alina est là depuis un moment, il ne l'ouvre pas. La vérité est derrière la porte, il faut y aller à coups d'épaules, ça fait mal.
Mollenbeck ou Molen Saint-Jean, sait ce que c'est le terrorisme. Cette ville a été une plaque tournante de ces horreurs. Martin le flic, sait lui aussi et même si dans son travail et ses amours ça dérape, après le bistro, il passe ses journées dans les quartiers sombres, les bâtiments inconnus d'où vient le mal.
Le Rat de Molenbeck Saint-Jean. Armand Gabriel, Ed. Narrandi, juin 2021.