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Publié par blog813

Invités donc nous étions au Lucernaire (paris VIe) vendredi 14 pour y voir Arsène Lupin. On nous avait recommandé d’arriver en avance, ce que nous fîmes.

Nous sommes accueillis par Camille Ozog, chargée de communication, qui nous fait découvrir le rez-de-chaussée du lieu : café ouvrant d'un côté sur la rue Notre Dame des Champs et de l'autre, sur la chaleureuse entrée du théâtre avec billetterie, librairie théâtrale, restaurant dans le fond, sans oublier la salle de cinéma (au sous-sol).

 

 

Camille nous donne une affiche du spectacle

et nous invite à grimper au premier où se trouve la salle où se jouera l’aventure du gentleman cambrioleur. Il y a deux autres étages, une salle plus grande au 2e et une plus petite au 3e. Comme des V.I.P., nous patientons en regardant l’exposition d’une petite salle où se tiennent des échanges avec les comédiens (un groupe joue à ce moment-là Roméo et Juliette  et une rencontre doit avoir lieu juste après).

Nous prenons notre temps pour regarder les gravures consacrées au cinéma dont voici deux exemples – il s’agit de trouver tous les films dont le titre est donné par l’artiste, dont je n'ai pas noté le nom...
 

Hitchcock : les titres des films sont indiqués en dessous (cliquez pour agrandir)

Hitchcock : les titres des films sont indiqués en dessous (cliquez pour agrandir)

Spielberg

Spielberg

On nous a prévenus qu’il faudrait attendre un peu, après Roméo et Juliette pendant qu’on change de décor.

Une queue commence à se former en haut de l’escalier mais un cordon rouge empêche le public d’avancer tant que la salle ne sera pas en état de le recevoir.

Nous entrons (les premiers) et découvrons la salle, gradins et jauge parfaite - on voit bien de partout-, 106 sièges qui seront tous remplis ce vendredi soir.

 

 

 

 

 

 

images : 

 

https://www.lucernaire.fr/fiches-techniques/

Le décor se résume à une toile blanche au milieu d'un rideau noir.

Quand les lumières s'éteignent, les premiers contours d’Arsène sont suggérés par un cercle de lumière et des ombres chinoises. Une chorégraphie rendant bien l’image du dandy.

Noir, la scène change nous sommes dans un intérieur bourgeois où se déroulera l’action que je ne vais pas raconter. Il sera remplacé par un autre intérieur bourgeois, la dame volée changeant de résidence.  Pendant plus d’une heure, Le Duc de Charmerace, alias Lupin et ses complices -une femme et un homme- vont dévaliser une riche bourgeoise au nez et à la barbe de l’inspecteur Ganimard. L’acteur jouera aussi une courte apparition d’Herlock Sholmès.  

La pièce est enlevée, avec un bon tempo et la mise en scène est inventive, mariant péripéties -nombreuses- dance, musique – même en play-back quand Lupin sort un faux piano d’une cloison et joue un air classique. les acteurs sont bons et à l'aise.

On aurait aimé que Lupin soit plus Frégoli, on a tellement l'habitude de le voir changer de peau. Il se cantonne à l'alias du duc. Une courte scène le fait passer derrière une vitre comportant un certain nombre de postiches et il donne l’illusion de pouvoir changer de personnalité et de voix. Bien vu.

Bref une mise en scène bien réglée, des acteurs qui semblent prendre du plaisir et la scénographie bien pensée et pratique avec des panneaux qui modifient l’espace, une cheminée qui sert de lieu de passage. En fait tous les codes sont respectés et ne boudons pas notre plaisir, nous avons passé une très agréable soirée.

Le public applaudit, plusieurs rappels et pendant que la salle se vide, les acteurs changent le décor pour la pièce  suivante...

Merci au Lucernaire d’avoir invité 813 et d’offrir une substantielle réduction (18 € au lieu de 28 €) à nos adhérents.

Profitez de l’aubaine.

 

Le facteur 813

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