Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par blog813

Merci aux passeurs qui nous font passer cette page Libé. Celle-ci pourra vous intéresser.

Le noir comme s’il en pleuvait Bon, là, on arrête de rigoler, on entre dans le dur. Le festival Quais du polar, à Lyon, c'est la semaine prochaine et la liste des invités prestigieux (et de celles et ceux qui le deviendront bientôt) donne le tournis. Nous serons trois à couvrir l'événement pour Libé Polar et nous avons déjà des rendez-vous pris ou des rencontres prévues avec des auteurs et autrices comme John Grisham, Jo Nesbø, Val McDermid, Dennis Lehane, Marion Brunet, Hervé Le Corre, DOA, Dominique Manotti, Peter May, Patricia Melo, Piergiorgio Pulixi et ce n'est qu'une mise en bouche. Plus de 130 autrices et auteurs du monde entier seront là pour célébrer les 20 ans de cet événement qui compte parmi les plus importants au monde dans le domaine du noir. Débats, séances de dédicaces, croisières littéraires sur le Rhône, rencontres dans des prisons ou des hôpitaux… il y en aura pour tout le monde. Consultez le programme, surveillez le site de Libé, suivez-nous sur Instagram, ça va dépoter!
D'autant que Libération est partenaire d'un des nombreux prix remis lors de cette édition, le prix Polar et Justice, créé avec le tribunal de justice de Lyon, qui récompense une œuvre littéraire de non-fiction. Sont en lice l'Encyclopédie du crime au cinéma de Alain Bauer et Stéphane Boudsocq (les Escales), Dulcie de Benoît Collombat et Grégory Mardon (Futuropolis), Black Music Justice de Fabrice Epstein (la Manufacture de livres), Dans le cerveau du tueur: l'affaire Michel Fourniret et Monique Olivier de Michelle Fines (Fayard), Au nom du peuple français de François Molins (Flammarion), l'Affaire Emmett Till de Jean-Marie Pottier (10/18) et le Livre de Daniel de Chris de Stoop (Globe). Verdict, vendredi 4 avril, soit à Lyon, soit sur le site de Libé.
Can't wait, comme disent nos amis anglo-saxons!

Alexandra Schwartzbrod
Directrice adjointe de la rédaction 

Terry Hayes: «J'écris pour expliquer ce qui se passe derrière le rideau»

Il sera l’un des invités vedettes de Quais du polar. Mondialement connu pour son premier roman, Je suis Pilgrim (JC Lattès, 2014), un thriller d’espionnage époustouflant vendu à plus de 400000 exemplaires, qui nous emmenait à la source des attentats du 11-Septembre, l’Anglo-Australien Terry Hayes publie ce mois-ci l’Année de la Sauterelle (JC Lattès), déjà en cours de traduction dans vingt pays, un roman qu’il a mis dix ans à écrire. Et la magie fonctionne toujours. Impossible de lâcher cette histoire d’un espion de la CIA spécialisé dans les denied access areas (zones dont l’accès est interdit), qui doit éliminer un terroriste avant qu’il ne déclenche l’apocalypse. Ces 686 pages sont rédigées à l’américaine, sans fioriture, avec des cliffhangers à la fin de chaque chapitre. Le jour où nous le rencontrons, le soleil inonde la capitale où il est de passage en famille. Il rit beaucoup, raconte sa passion des voitures et sa fascination pour les progrès de la recherche militaire.
Comment est venue l’idée de l’Année de la sauterelle?
Je me promenais dans Lisbonne et une phrase m’est soudain passée par la tête: «I once went to kill a man» («je suis allé un jour tuer un homme»). J'ai su que ce serait la première phrase de mon roman. J’ai commencé à écrire le premier paragraphe, et je savais que j’allais finir le livre avec les mots «Riders on the Storm», «cavaliers de la tourmente», d'après la chanson des Doors. Mon héros était donc un tueur et il comprendrait à l’issue d’un long périple que le monde est d’une violence folle. Mais il devait survivre à chaque épreuve. Le livre devait donc être une succession d’aventures. 
Recueilli par A.S.
Cette interview est à retrouver dans son intégralité sur le site de Libé à partir du 30 mars, et dans le numéro du week-end de Pâques. 

 

Avec les Effacées (XO éditions), l’auteur à succès quitte les contreforts pyrénéens pour la patrie de sa mère, l’Espagne, où il situe une série de disparitions dans des milieux populaires et fortunés. F.D.

Lire la suite

Photo : Eric Garault/Pasco

 

«Les Loups de Babylone», ados paumés dans une nature sauvage

Dans son premier polar, publié par la Manufacture de livres, Anne Percin met en scène les idéaux trahis et la violence des hommes, et fait du Tarn un personnage à part entière, d’une beauté menaçante. Ch.F.

Lire la suite

Ulf Kvensler, folie paternelle et mensonges à tous les étages

Dans un paysage apparemment paisible et pourtant glaçant, l’auteur suédois livre, avec Au nom du père (la Martinière), un polar fiévreux mettant en scène un père et un fils qui se ressemblent plus qu’ils ne le pensent. Ch.F.

Paolo Graziosi/robertharding. AFP

 

Fantastique histoire d'amour (Seuil) de Sophie Divry tient du thriller teinté de surnaturel, dans l’écrin d’une histoire d’amour a priori injouable. Comme les trois scientifiques du Cern qui créent malencontreusement des cristaux scintillateurs qui rendent fous, l'autrice ose l’alchimie. Frédérique Roussel

Photo : McAndy/Getty Images/iStockphoto

 

Liam McIlvanney, «Retour de flamme» dans un Glasgow poisseux et violent

A Glasgow, l’inspecteur Duncan McCormak est connu comme le loup blanc et détesté par une bonne partie de ses collègues. C’est pourtant lui qui a arrêté le «Quaker», un tueur de femmes qui sévissait en 1969. Il est ensuite parti pour Londres avant de revenir six ans plus tard dans sa ville écossaise pour reprendre une enquête dont personne ne veut. Un entrepôt d’alcool clandestin a brûlé, laissant à l’étage les corps calcinés d’une femme et de son enfant. A deux pas de là, le cadavre d’un homme est retrouvé sur un terrain vague. Il s’agit de l’ancien député Gavin Elliot, torturé à mort. Et peut-être, derrière tout ça, un certain caïd nommé Walter Maitland. Avec son nouveau roman, publié chez Métailié, l’Ecossais Liam McIlvanney plonge son héros dans une ville rongée par la mafia, sous une chaleur de feu. Ch.F.

Bill Rowntree/Sunday Mirror. Getty Images

 

 

 

Mis en examen à Paris, Yin N. est accusé d’avoir vendu du matériel d’espionnage haut de gamme à des aigrefins français impliqués dans une gigantesque fraude téléphonique. Révélations sur une affaire qui inquiète les autorités. Emmanuel Fansten

 

Dans un premier roman captivant, Simon Mockler nous entraîne au Groenland où militaires et espions de tous bords cherchent à trouver la raison d’étranges suicides dans leurs rangs. F.D.

Photo : Pictorial Parade/Getty Images

 

L’écrivain slovaque Arpad Soltesz, à qui l'on doit déjà deux romans noirs âpres et violents sur la Slovaquie d'aujourd'hui, Il était une fois dans l'Est et le Bal des porcs (Agullo), raconte des années 90 cauchemardesques dans un pays gangrené jusqu’à la moelle par le crime organisé. Ch.F.

Photo : undefinediStockphoto. Getty Images

 

«Elle essuie son front détrempé d'un doigt carmin. De fines rigoles dévalent les lignes qui strient son visage, et coulent jusqu'à la pointe de son menton. A plusieurs reprises, elle empoigne l'amulette qui pend à son cou. Conjurer le sort, croit-elle.
Mais cette fois, le petit corps palpitant rechigne. Car il en va de certaines naissances comme de toutes les morts: on s'y présente à reculons.»

L'Inuite, Mo Malo, La Martinière, 416 pp., 21 €, à paraître le 5 avril

 

«Manhunt» : plein à traquer

Hollywood court depuis un moment après Manhunt, livre-enquête historique de James L. Swanson décortiquant l’assassinat d’Abraham Lincoln à la manière d’un polar. Récit de la cavale du meurtrier, la série de Monica Beletsky, scénariste passée par Friday Night Lights, The Leftovers et Fargo, dépeint bien l’austérité d’un pays en pleine crise morale mais pèche par trop de densité. Marius Chapuis

 

«Citoyens clandestins», DOA adapté par Laetitia Masson

Ce n'était pas évident d'adapter Citoyens clandestins (Gallimard, 2007), ce thriller d'espionnage de DOA qui amorça un cycle consacré au terrorisme international et à ses multiples ramifications que l'auteur sous pseudo poursuivra plus tard avec Pukhtu: Primo puis Pukhtu: Secundo (Gallimard, 2015 et 2016). Les personnages sont multiples: espion infiltré dans une cellule islamiste, mercenaire pour le compte du gouvernement français, patrons de la DGSE, de la DRM et de la DGSI, journalistes en quête de scoops... on peut facilement s'y perdre. Il faut s'accrocher au premier épisode mais, une fois immergé dans la série, on est happé et surtout fasciné par le casting prestigieux qui va du rappeur Gringe à Frédéric Pierrot à contre-emploi en passant par Pierre Arditi et surtout Raphaël Quenard, l'acteur qui monte comme la petite bête. Lætitia Masson s'en est sortie haut la main. Diffusée sur Arte, cette série fera l'objet d'une masterclass que nous animerons à Quais du polar le samedi 5 avril, avec Lætitia Masson et DOA. Ne la ratez pas! A.S

 

Durant Quais du Polar, l'Institut Lumière donne carte blanche aux auteurs de noir

C'est une idée géniale: le prestigieux Institut Lumière, à Lyon, propose à certains auteurs et autrices invités à Quais du polar de présenter au public leur coup de cœur au cinéma. John Grisham présentera ainsi la Firme de Sydney Pollack (1993), Michel Bussi Adieu Poulet de Pierre Granier-Deferre (1975), S.A. Cosby Comancheria de David Mackenzie (2016), Dennis Lehane Shutter Island de Martin Scorsese (2010), Patricia Melo Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola (1976) et Karin Smirnoff Millenium de David Fincher (2011). De grands moments de cinéma et littérature. A.S.

 

C'est une spécificité française, les festivals polar pullulent.
Notre sélection mensuelle.

Quais du Polar à Lyon (Rhône)
du 5 au 7 avril, une édition exceptionnelle pour célébrer les 20 ans de ce festival qui accueillera pour l'occasion les plus grands noms du polar français et international. 

Festival du Livre de Paris
Les 12, 13 et 14 avril, avec notamment des auteurs de polars québecois, le Québec étant cette année le pays invité

 

 

Une newsletter bimensuelle réalisée par Alexandra Schwartzbrod

Avec Marius Chapuis, Fabrice Drouzy, Emmanuel Fansten, Christine Ferniot et Frédérique Roussel.

Documentation: Bénédicte Dumont et Claudine Mamy

Conception graphique: Christelle Causse et Jean-Charles Thébaud

Editing photo: Laure Troussière

 
Suivez Libération
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article